lundi, 25 juin 2018
La disparition.
Il ne reste plus que « e, i, o, u, y ».
Peu doué pour « l’oulipo » je tente tout de même, les défis ne me rebutent en rien.
C’est une témérité peu fréquente chez les peu musclés, c’est celle des forcenés de l’exercice lexicologique.
Comment voulez-vous lectrices chéries que je vous conte une histoire quelconque si une voyelle des plus utiles n’est plus permise ici ?
Je pense qu’on nous tend un piège.
Une des plus éminentes de nos blogueuses, une des plus lues du Web veut qu’on écrive des choses que, je le pressens, nous regretterons sous peu.
Décidément, notre professeur se montre de plus en plus pervers !
Bref, je ne vois plus l’intérêt de dire quoi que ce soit ici si une de nos lettres nous quitte en douce, si une voyelle se voit défunter…
Que voulez voulez-vous qui sorte d’un stylo immobile ?
Que voulez-vous qui sorte d’un ensemble de touches de polyéthylène ?
Que voulez-vous tirer d’une cervelle vidée d’un contenu souvent inutile ?
Je suis désolé professeur ! Cette fois-ci il vous reste le choix d’écrire vous-mêmes ce que vous voulez lire.
Cette histoire est brève, je m’en rends compte.
De plus elle est un peu inepte.
Bon, « en même temps » comme dit un président, c’est lundi, hein…
07:55 | Commentaires (14)