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vendredi, 19 juillet 2019

Massacre à la tondeuse !

Je suis allé chez le coiffeur il y une semaine.
J’ai eu de la chance, c’était la veille du jour où il s’est fait casser sa porte.
Sinon, il me massacrait pareil mais en me lavant les cheveux à l’eau froide et sans shampooing…
Vous vous demandez sans doute, lectrices chéries, pourquoi je vous parle de ça ce matin.
Eh bien, parce qu’hier nous avons pris le bus pour aller à la Madeleine.
Une promenade qui aurait été très chouette, qui nous menait de Saint Lazare à la Madeleine s’il n’y avait tant de vitrines pleines de miroirs sur le chemin.
La lumière de mes jours m’avait bien prévenu que j’avais ce petit quelque chose dans la coiffure qui donne tant de charme aux « taulards », je n’y avais prêté autrement attention.
Las ! Sur ce chemin non pas « montant, sablonneux, malaisé » mais pavé et, comme celui du coche « et de tous les côtés au soleil exposé », toutes ces vitrines me renvoyaient, moqueuses me semble-t-il, l’image de votre serviteur, échevelé, la tête pleine d’épis mal arrangés, de mèches étrangement placées là où d’habitude il n’y a que des cheveux, un peu en désordre mais sans plus.
Je me sentis inquiet au point que je craignis un moment, au moment d’entrer chez IKEA, qu’un vigile ne me ceinture et use de son talkie-walkie pour prévenir les chaussettes à clous.
Mais non…
Je me sentais seulement parfaitement ridicule avec cette coiffure qu’on eût dite réalisée par moi-même à tâtons avec une paire de mauvais ciseaux.
Je fus même surpris que la lumière de mes jours daignât se montrer à mon bras.
Nous déjeunâmes sur place d’une salade au saumon et si Heure-Bleue se satisfit de sa mousse au chocolat, j’eus un mouvement de recul devant mon dessert.
Ce « fromage blanc au coulis de fruits rouges » avait l’air de… L’air d’un… Bref, l’air d’un truc qui avait déjà été mangé.
Honnêtement, ça ressemblait assez à un petit pot de vomi d’ivrogne.
Mais c’était moins mauvais que ça n’en avait l’air…
C’était écologique, très écologique.
Rien que terminer le repas nécessitait une main d’œuvre de notre part telle qu’après coup je me suis demandé pourquoi nous avions payé alors qu’en fait nous avions travaillé.
Nous avons acheté la poêle pour laquelle nous étions venus et un petit service de couverts car les nôtres selon la lumière de mes jours commençaient à lui « sortir par les yeux ».
Je me demande pourquoi alors qu’ils avaient à peine… Tout ça.
A près avoir bu un café en face, nous sommes partis à la recherche d’un chou-fleur qu’on n’a jamais trouvé.
Mais c’était bien quand même.