mercredi, 15 janvier 2020
Espoir...
Vous vous rendez compte, lectrices chéries ?
Avant-hier matin j’ai appelé un plombier.
Hier je l’ai rappelé et quelques instants plus tard son ouvrier m’a appelé et m’a « juré-craché » qu’aujourd’hui même il viendrait chez nous faire en sorte que l’appartement du voisin ne soit pas inondé.
Deux jours ! Qui dit mieux pour un plombier ?
Bon, j’écris ça pour me remonter le moral car le plombier qui tient les délais pour un travail a quelque chose d’aussi allégorique qu’un ministre qui tient ses promesses.
À dire vrai, je crains un peu que ça se passe comme pour la loi Neuwirth…
Souvenez vous, lectrices chéries, comme vous étiez impatientes à l’idée de pouvoir câliner sans avoir à révéler, un matin d’inquiétude après avoir consacré une nuit au dieu Pan, « Euh… Maman, grand’ mère, ça te dirait ? ».
Rappelez vous surtout comment Mr Neuwirth vous avait donné tant d’espoir alors que vous, comme nous, aviez le feu au c…œur.
Pour en revenir à ce plombier, je crains quelque chose de voisin.
Ce législateur avisé, qui avait sans doute un fille qui le tannait, avait donc, dès 1967 proposé qu’on autorisât la vente de « la pilule ».
Je me rappelle parfaitement que la chose ne fut définitivement acquise qu’en 1973. D’où l’aspect déraisonnable de voir le plombier se pointer dès ce début d’après-midi.
D’ici là, je trouverai bien une solution pour éviter une catastrophe.
Comme entre 1967 et 1973 en somme…
11:09 | Commentaires (9)
Commentaires
J’ai bénéficié de la 1ère pilule dès 1969 ...j’étais donc hors la loi ? Bon ... il y a prescription !
Bon courage pour le plombier !
Écrit par : Francelyne | mercredi, 15 janvier 2020
Alors, l'est viendu ? ou pas ?
T'as de la chance, si on peut dire, que ça ne se passe pas pendant un week-end, ce qui est toujours le cas quand il m'arrive un incident domestique. La dernière fuite qui est advenue chez moi, je ne m'en suis pas rendue compte qu'au moment de prendre un rouleau de papier, rangé avec ses petits frères dans un conteneur en carton : fuite au robinet d'arrivée d'eau qui gouttait insidieusement. Je ne te raconterai pas ici "la pâte à papier" qu'il m'a fallu évacuer, puis le bricolage : emmailloter le robinet, mettre un seau en - dessous et...... aller vérifier toutes les cinq minutes si le pansement tenait bien !!! je ne pouvais quand même pas couper l'eau pendant deux jours, d'autant que je me vois mal enlever le panneau qui permet l'accès à la gaine technique et aux compteurs d'eau.
C'est sûr que dans ces moments-là, je me dis qu'un homme bricoleur serait le bienvenu dans ma vie..... mais ça ne dure pas longtemps.
Écrit par : Sophie | mercredi, 15 janvier 2020
C'est bien pour cela que, dès 1960, je faisais venir d'Angleterre mes produits contraceptifs envoyés ''sous pli discret'' et payés par mandat international !
J'ai rattrappé mon retard et posté ensemble mes deux derniers devoirs.
Écrit par : Gwen | mercredi, 15 janvier 2020
J'ai eu de la chance, moi, avec "mes" plombiers... je n'ai pas attendu 107 ans...
pas plus que pour la pilule, que Maman, très ouverte d'esprit, nous a proposé à ma soeur et moi dès nos (16) (17) 18 ans.... Elle devait préférer ça plutôt qu'être grand-mère prématurément! Futée! :-)
Écrit par : Ambre | jeudi, 16 janvier 2020
Mince, c'est quoi la loi Neuwirth? La permission de ne pas concevoir ? Contracevoir? Quelle époque !
Ce n'était pas mieux chez nous... pourtant, il y avait déjà les préservatifs.
Bon il est question de plombier plutôt...
Écrit par : Pivoine | jeudi, 16 janvier 2020
La loi Neuwirtz, c'est la loi qui légalisait la prescription de la pilule anticonceptionnelle en France.
Elle était interdite depuis sa fabrication et sa légalisation en mai 1960 aux USA.
Pour le plombier, il est venu.
Écrit par : le-gout-des-autres | jeudi, 16 janvier 2020
Alors, l'est viendu ? ou pas ?
Écrit par : livfourmi | jeudi, 16 janvier 2020
A lire les commentaires, j'aurais dû m'en douter. Je ne sais pas s'il y a eu une interdiction de ce style chez nous. Dès les années 60-70, des plannings familiaux se sont créés, mais, même si on prescrivait la pilule aux jeunes filles, il est évident qu'un parent devait accompagner avec des vignettes de mutuelle. A moins qu'une fille de 16 ans ait eu le culot de chaparder des vignettes de mutuelle à ses parents. En 72, on parlait des "capotes anglaises", sans se douter que c'était en même temps une protection contre les maladies S.T. Dieu merci, je n'avais pas besoin de tout ça... Mes amours étaient platoniques. Mais les entreprises des garçons ne l'étaient pas toujours...
Écrit par : Pivoine | jeudi, 16 janvier 2020
C'est intéressant ça : Mr Neuwirth pour prévenir une future perte des eaux…
une sorte de plombier en effet.
;-)
Écrit par : alainx | vendredi, 17 janvier 2020
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