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mardi, 25 février 2020

Ce soir, on bouffe parisien…

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Hier on est allé braver le coronavirus !
Ouaip ! On est enfin allé acheter nos bouquins « pour si au cas qu’on aurait besoin » de rester confiné à la maison.
Après on est allé jusqu’à la Madeleine voir ce qu’il y avait de nouveau chez Ikea.
Rien…
Il y a toujours les mêmes choses.
Ikea a quand même inauguré un concept extraordinaire, amener le Parisien à faire ce que fait le banlieusard mais à la Madeleine.
Autrement dit, si vous connaissez l’aversion du Parisien à franchir le boulevard périphérique pour aller ailleurs qu’à la plage, Ikea vous offre l’exil à domicile.
C’est quand même une chouette idée.
L’idée d’aller traîner en banlieue et de revenir à pied tranquillement jusqu’au cimetière de Montmartre a un je ne sais quoi de séduisant.
Un peu comme vivre une aventure dangereuse en allant voir un film de cow-boys…
Cela dit, nous avons tout de même vécu une aventure qui ne demande qu’à devenir dangereuse : Nous avons acheté chez Ikea de quoi dîner.
C’est une sorte de self-service où, moyennant l’achat du sac adéquat, vous pouvez acheter des plats comme dans n’importe quel Monop’ mais concoctés avec moins de produits Bayer ou Monsanto.
Ils n’en sont pas meilleurs pour autant.
Mal nous en prit.
Nous dînâmes pour pas cher.
Ça ne valait pas plus…
Surtout ces boulettes dont on a peine à croire qu’il s’agit de viande tant le goût en est étrange et pour tout dire pas terrible…
Ces boulettes auraient mieux fait de rester dans la machine que sauter dans nos assiettes.
Le saumon fumé en revanche était plutôt meilleur que celui disponible chez Monop’ et moins cher.
Bref, rien d’exceptionnel si ce n’est que le Parisien semble s’être calmé et ne regarde plus l’Asiate comme un ennemi qui ferait mieux de rester chez lui au lieu de venir nous dépouiller de nos sacs Vuitton et de nos emplois.
Le Parisien ne regarde plus l’Asiate ainsi.
Il regarde aussi tous les autres, ceux qui viennent d’ailleurs, à commencer par son voisin de bus, celui qui vient de la rue voisine et qui peut lui aussi se révéler vecteur de la maladie.
Le pouvoir peut enfin respirer.
En plus d’avoir à gouverner un peuple ignorant, ce qui est plus facile, il peut enfin gérer un peuple de pleutres.
Ce qui est encore plus facile…