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dimanche, 23 août 2020

Science friction…

Science friction…
La folie technologique, qui devrait me frapper au premier chef, semble m’avoir épargné.
Il est vrai qu’après une carrière d’ingénieur, si on n’a pas compris que plus un système est sophistiqué, plus il ne demande qu’à déconner, c’est qu’on n’a rien vu du monde et qu’on en a encore moins tiré un enseignement quelconque…
Au moins deux exemples me viennent à l’esprit en matière de spécialisation et de technologie : Les champions de tennis et Internet.
Les premiers sont incroyablement performants et de fonctionnement complexe, donc délicats.
La preuve, le numéro 1 de l’ATP se pète un cil et le voilà sur le flanc pour la moitié de la saison.
Internet est un autre exemple à mon sens très parlant : Le premier informaticien compétent, pour peu qu’il soit d’humeur taquine, peut répandre les données personnelles de millions de personnes  – à commencer par leur dossier médical- pour le plus grand bénéfice de voyous ou de compagnies d’assurances qui vont trouver là de nouveaux risques à faire semblant de couvrir.
Pourquoi vous raconté-je ça ?
Eh bien parce que la petite sœur de la lumière de mes jours m’a appelé un soir de la semaine dernière.
J’étais en train de lire quand elle est venue me chercher.
Le volet roulant qui clôt la maison pour la nuit refusait de descendre.
La petite bascule sensible qui lui dit de monter ou de descendre était sans effet aucun.
J’ai regardé, ôté le cache plastique pensant naïvement trouver un interrupteur derrière icelui.
Las ! J’ai poussé un énorme soupir de désespoir devant la stupidité des « CMO » dits « Chief Marketing Officers », devant la crédulité des « Ad Targets », dites « cœur de cible », entreprises cibles  de la publicité, et du manque total de jugeote du client final.
Oui lectrices chéries ! J’ai fait ça.
Et pourquoi ?
Parce que, figurez vous que le cache lui-même contient un minuscule émetteur de radiocommande équipé d’une minuscule pile lithium.
Une merveille d’idiotie qui vous laisse à la rue si vous rentrez en pleine nuit pour vous apercevoir que la pile de votre télécommande est vide.
Heureusement, elle peut aussi vous enfermer chez vous à moins que vous n’appeliez les pompiers pour forcer votre merveilleux « volet électronique ultramoderne » qui hélas, vous laisse en prison en cas de panne ou de pile déchargée…
Alors que n’importe quel volet dépliant ou roulant qui fonctionne à « l’huile de coude » et se verrouille aisément ne dépend que d’une seule énergie : Celle de vos muscle, celle qui vous meut et vous permet de marcher…
C’est sans doute pour ça que l’AK47 a encore du succès, comme le couteau suisse.
Simple, autonome, indépendant des humeurs des fournisseurs d’énergie et de la durée de stockage des piles, celle qu’on vous a cachée quand on vous a vendu cette merveilleuse « télécommande » qui n’a de « télé » que le nom et qui ne « commande » plus rien…