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mercredi, 16 février 2022

Le masque harponne…

 

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Ouais, bon, je sais mais je continue à les faire parce que je n’oublie pas Mab…
On est revenu de faire quelques courses car il faut un peu d’énergie pour « décartonner ».
On a jeté nos masques à la poubelle, pendu nos habits et rangé les courses.
Le téléphone a sonné.
Heure-Bleue s’en est saisie.
C’est là que ça a commencé…
Parfois il faut peu de chose pour donner naissance à une note sans intérêt mais qui permet de reprendre la discipline mise de côté quelque temps.

On ne change pas.
D’un âge à l’autre, les mêmes ressorts sont à l’œuvre.
D’un âge à l’autre, l’attrait des mêmes choses se perpétue.
J’écoutais donc d’une oreille distraite Heure-Bleue converser au téléphone.
Soudain, un sourire me vint aux lèvres.
Une phrase vint titiller un esprit qui chez moi ne demande qu’à devenir un mauvais esprit.
La lumière de mes jours lâcha dans le combiné « Elle ne savait pas que sa fleur allait resservir. »
J’ai aussitôt pensé « Heure-Bleue, ma Mine, Lumière de mes jours et femme de ma vie ! Comment, après tant d’années passées ensemble peux-tu encore croire ça ? »
Une chose censément si protégée, qui ne peut par principe n’être perdue qu’une fois, lors de « la première fois » et ne se produira donc, comme toutes les premières fois qu’une fois…
Comment donc cette chose, si fragile apparemment qu’il arrive semble-t-il qu’elle soit perdue sans qu’on y prît garde, peut-elle « resservir ».
J’ai posé la question.
J’ai simplement remarqué « qui donc croit que sa fleur peut resservir ? »
On m’a répondu d’un regard plein de commisération accompagné d’un haussement d’épaules et d’un « pfff…  Mon pauvre garçon... Tu me fais honte… »
Alors j’ai continué à déballer les cartons…