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mercredi, 23 août 2023

My name is Bond, James Bond, de Bayonne…

Pff…
Ouais, moi aussi...

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Mercy à « Getty images » de me conforter dans ce classicisme qui fait que si vous ne changez jamais de style de vêtements, vous êtes super à la mode tous les dix ans...
Une question me taraude…
Enfin, une… Des millions de questions !
J’ai entendu il y a peu une émission sur « le rose », cette couleur dont j’ai soudain appris qu’elle était « genrée ».
Je n’ai même pas sursauté, habitué que je suis à la série de clichés qui, j’en suis sûr, allait suivre.
Elle suivit.
La suite ne fut pas moins étrange.
J’ai cru discerner dans le discours ambiant que nous sommes une espèce invasive et plutôt « nombriliste », ce que toute personne sensée et attentive a constaté depuis longtemps.
Hélas, ce ne fut pas tout.
La tendance du jour était, comme depuis quelque temps, qu’un être humain est surtout défini non par ce qu’il est ou ce qu’il fait de sa vie mais par ce qu’il fait dans le huis-clos de sa chambre.
Ce qu’il fait avec qui et comment mais en évitant les « connotation genrées ».
Et c’est là que ça coince.
Comment voulez-vous entretenir des relations claires avec quiconque s’il est inconvenant de constater qu’une femme est plutôt de sexe féminin et un homme de sexe masculin, quel que soit l’intérêt qu’il ou elle porte au sexe, que ce soit le même que le sien ou non.
Jusqu’aujourd’hui je pensais que ce que les unes et les autres font de la chose ne regardait qu’eux du moment que les deux sont d’accord sur la façon de jouer.
Hélas, ce n’est pas si simple.
Il nous faut être casés, uns et unes, dans des cases d’où le genre est banni.
Cette idée est certainement née dans la cervelle de quelqu’un dont la langue comporte trois genres dont le masculin, le féminin et le neutre et qui oublie que nombre de langues ne comportent que deux genres, le masculin et le féminin.
Ces genres étant attribués au gré des millénaires, l’idée de les changer pour des raisons idéologiques me semble issue d’une pensée voisine de celle de « Big Brother » ou d’un manque de jugeote affligeant.
Ça me semble d’autant plus stupide que si les genres et ce qui y est attaché n’étaient que notre création, il est peu probable que nous serions aujourd’hui huit milliards…
Va-t-on sous peu dans les livres de zoologie ne plus utiliser les mots « le lièvre » et « la hase », « le cheval » et « la jument » manifestement trop genrés ?
S’apercevoir avec stupeur que l’homme est mâle, la femme femelle et que l’Homme désigne l’espèce ne sera-t-il pas bientôt un blasphème au nom du dieu « asexe » ?
Tenter la suppression du genre et du sexe alors qu’en réalité tout nos discours ne parlent que de ça, que toute réflexion semble être ramenée au sexe et à ce que l’on fait de celui qui nous est attribué par la nature ou que l’on s’est fait attribuer par la chimie et la chirurgie me paraît curieux.
Les mêmes reprochant aux unes et aux autres de « ne penser qu’à ça ».
D’où cette note sans queue ni tête mais écrite parce qu’il faut bien un peu de discipline.