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lundi, 13 mai 2024

Le Christ s’est arrêté à éboulis.

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Ouais, je sais mais ce n’est pas loin de la chapelle dédiée à Sainte Rita, la sauveuse des arpenteuses d’asphalte...
Au fait ! Je ne vous ai pas dit !
Nous sommes partis avec l’idée d’aller dans le jardin du Musée de la Vie Romantique.
Comme toujours, nous avons pris le bus.
D’abord le 84 qui nous sort d’un quartier rupin mais ch… puis le 30 qui nous sort d’un quartier rupin pour nous amener dans un quartier vivant.
Le 30, qui auparavant allait jusqu’à la Gare de l’Est, a décidé, tourisme oblige, de s’arrêter à Pigalle.
Descendus à « Blanche » nous avons remarqué qu’un Moulin qui était rouge avait été amputé de ses ailes de géant qui l’empêchaient de marcher.
Bon, il est toujours là mais seul.
Plus un décombre sur le sol...
Pensez un instant à votre Goût préféré et unique qui, depuis sa plus tendre enfance avait vu là un Moulin Rouge équipé de quatre ailes qui tournaient paresseusement.
Des décennies à passer dans ce quartier, y voir fleurir puis disparaître nombre de commerce.
À voir l’irruption de la modernité dans des boutiques plutôt destinées au contact direct.
Y voir sur des vitrines vendant des jouets normalement fournis pas la nature pourvu qu’on y joue à deux proposés désormais avec la mention « Clic and Collect ».
Quand le Covid est arrivé et que j’ai vu ces boutiques se moderniser sur un sujet qui n’a pas évolué d’un iota depuis trois millions d’années ma première pensée fut « Quand même, le vendeur de « simili câlin » est devenu bien bégueule et surtout craintif ! »
Quand j’allais au lycée voisin, il semblait plus craindre la « chtouille » que le Covid…
Cette fois ci, nous avons donc été déçus de voir ce moulin amputé et la chanson de Charles-Elie Couture m’est venue aux lèvres à peine retouchée…
Comme je sais que l’essentiel du tourisme tient à son économie, je suppute que nous avons plus qu’à attendre qu’un « cost killer » frappe et fasse des économies sur les nouvelles ailes et, qu’un jour mauvais, leur chute fasse baisser le résultat net du tourisme parisien en envoyant ad patres une poignée de citoyens de la Blanche Cathay…
En attendant nous avons bu tranquillement une eau « légèrement gazeuse » dans le jardin du musée.
Ça nous a coûté un bras et je reste persuadé qu’on nous a servi de l’eau du robinet « légèrement gazéifiée » grâce à une machine dont la publicité est fréquente à la télévision.
Mais bon, ce fut agréable et nous avons descendu la colline jusqu’à la rue Saint Lazare.
Évidemment, en passant place Saint Georges nous avons voulu déménager là dès le lendemain.
Oui, c’est très chouette la place Saint Gorges…

Commentaires

Pour les intellectuels comme moi (hm! raclement de gorge), ton titre m'évoque le livre de Carlo Levi et le film avec Gian Maria Volontè. Merci pour ce moment retrouvé.

Écrit par : Nina | mardi, 14 mai 2024

On est au moins deux à se rappeler le film d'Ettore Scola... ;-)

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 14 mai 2024

je n'ai pas vu le film mais j'ai lu le livre :-)

Écrit par : Adrienne | mercredi, 15 mai 2024

Maman chantait....
Les ailes du moulin protège les amoureux...
Mais voilà qu'il flotte, la lune se trotte, la princesse aussi....
bisous.

Écrit par : charlotte 17 | mardi, 21 mai 2024

Les commentaires sont fermés.