lundi, 28 avril 2014
J’ai passé un dimanche serin.
En cage mais sans chanter…
Pour que je me sente bien, j’ai besoin de soleil, qu’il fasse beau.
Contrairement à Verlaine, le « doux bruit de la pluie, par terre et sur les toits » ne me transporte pas.
Surtout quand il faut aller chercher le pain…
Ce que je fais très souvent, Heure-Bleue n’étant en état de sortir, comprenez habillée, qu’à une heure où les restaurants songent à dresser les tables du dîner.
Le vrai, le repas du soir, pas le dîner des Suisses qui apparemment se couchent tôt puisque leur dîner se prend vers midi.
Comprenez moi bien, lectrices chéries. Il n’est pas question, à force de beau temps de voir notre pays transformé en désert sec comme un cœur d’huissier.
Non, non, non... C’est simplement que plus la température est clémente, plus j’ai le loisir de voir autre chose que des nonnes.
Non que même très habillées, les femmes ne soient pas belles, Marlène Jobert dans « Le passager de la pluie » est tout à fait émouvante dans son imperméable blanc cassé.
Mais dans « Nous ne vieillirons pas ensemble » elle était si belle, émouvante aussi quand elle renvoie Jean Yanne à ses chères études…
Et pas qu'à cause de sa mini-jupe.
Bon, d’accord, encore une rousse aux yeux clairs me direz vous.
Que voulez vous, je suis comme ça. C’est comme les faux plis dans une chemise, quand ils sont trop vieux, on a beau les repasser, ils restent obstinément et se font remarquer à la première occasion.
Cette digression sans intérêt pour vous dire, lectrices chéries –j’ai abandonné l’idée d’avoir des lecteurs- qu’aujourd’hui encore il fait un temps de m… et que je commence à en avoir marre !
08:19 | Commentaires (11)

