lundi, 19 mai 2014
La paix des méninges…
Je ne sais pourquoi, une bluette particulièrement niaise nous est venue à l’esprit ce matin, à Heure-Bleue et moi.
Nous nous sommes mis à chantonner « Voici des roses blaaaanches, toi qui les aiiiimes taaaant… »
Connaissez-vous, lectrices chéries, une chanson plus nunuche ? A part « L’hirondelle du faubourg », bien sûr…
Les associations d’idées sont parfois curieuses.
Vous vous rappelez sans doute combien cette chanson est triste. Même qu’elle meurt à la fin, la « manman ».
De proche en proche, il me revint cette rentrée des classes, à ma seconde cinquième.
Une des expressions de l’époque était « pleure pas ! Tu la r’verras ta mère ! »
Dans un coin de la cour, ce jour de rentrée, un garçon dont c’était sans doute la première rentrée au lycée, était assis sur une des marches de l’entrée du couloir menant aux classes du premier étage.
Son cartable entre les jambes, il pleurait à gros sanglots, essayant d’évacuer un énorme chagrin et toutes les larmes de son corps.
Un copain et moi sommes passés à ce moment devant lui et, avec un ensemble parfait avons crié « Pleure pas eh ! Tu la r’verras, ta mèèèère ! »
Et là, le garçon a levé la tête et a dit simplement « ma maman elle est morte… » et à repleuré de plus belle.
Si vous aviez voulu savoir à quoi ressemblaient deux garçons avec l’air con, lectrices chéries, il fallait nous regarder à ce moment là…
11:09 | Commentaires (6)

