Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 25 décembre 2006

Comment pourrir le Noël de ses amis...

Vous ne savez pas comment plomber à coup sûr le réveillon familial ?
Vous vous demandez comment pourrir le Noël des convives que vous n'auriez pas invités si ça n'avait tenu qu'à vous ?
Pour emmerder ces emmerdeurs, lancez, entre le foie gras arrosé au Château Yquem et la dinde accompagnée d'un grand cru (gâter la gorgée de Romanée Conti de 1961 d'un possesseur de 4x4 est sublime) la conversation sur un sujet tendance: Le SDF Parisien.
Remarquez bêtement, entre deux rots retentissants, la situation suivante :

On a enfin mis en branle "le niveau 2 du plan grand froid" !
Youpee ! Les SDF sont contents !
En quoi ça consiste ? Je l'ai appris hier matin, et, tout comme la bise au SDF, ça m'a fait froid dans le dos.
Le "niveau 2 du plan grand froid", eh ben, c'est que les centres d'accueil de jour seront ouverts la nuit. Et il n'est activé que lorsque les températures nocturnes passent sous la barre de -1°C le jour ET la nuit.
En bref, quand les températures sont supérieures à 0°C le jour, on a le droit de crever de froid la nuit en se cassant le nez aux portes des centres d'accueil de jour...
Je ne sais pas quel cerveau malade (un préfet ou un pro de la charité probablement) a décidé qu'il était acceptable de mourir de froid la nuit devant un centre d'accueil fermé parce qu'il a fait +1°C dans la journée.
Mais je suppose que c'est la même démarche qui fait qu'un couple est obligatoirement séparé ou qu'on dépèce des familles en emmenant les gamins dans un endroit chaud tandis qu'on laisse les parents, séparés bien sûr, des fois qu'ils profitent de la charité publique pour faire un pauvre de plus, se débrouiller pour trouver chacun un centre d'accueil.
On savait nos gouvernants déconnectés de la réalité, mais on espérait au moins que les employés de l'administration, qui comptent parmi eux des travailleurs pauvres condamnés à dormir dans leur voiture faute de logement, auraient une approche plus réaliste et humaine de la condition des SDF.
Eh bien non, il semblerait qu'il y ait un rideau suffisament opaque pour empêcher de voir et suffisamment épais pour empêcher d'entendre, entre les employés et les cadres de la fonction publique...
Inutile de dire qu'entre les cadres de la fonction publique et le public, la voie de communication, qui n'est même pas le vote, est fermée.
J'ai parfois l'impression qu'il n'y a pas eu de "nuit du 4 Août " et que la seule différence est que l'aristocratie a été remplacée par l'administration et le clergé par les organismes caritatifs.
Seul le tiers-état est resté le même.
Rien de nouveau sous le soleil...

Votre dessert sera encore meilleur, surtout que vous aurez pris soin de laisser la bûche (industrielle) à vos ennemis pour vous contenter d'un sorbet bio.

vendredi, 22 décembre 2006

A Chimène Crallament


Eh Ho ! C'est quoi ce souk ! On ne peut plus aller sur ton blog ! Nom de dieu !

mercredi, 20 décembre 2006

Et dire qu'ils s'occupent de nos sous...

Il y a des jours où j'ai peur.
Les jours comme aujourd'hui par exemple. Un jour où un ancien ministre du budget (dont je tairai le nom pour éviter de froisser Alain Lambert) nous annonce par voie de presse que Thierry Breton "n'est pas le Père Noël fiscal " et ajoute "La France perdrait le rendement d'une année d'impôt sur le revenu, soit environ 56 milliards d'euros".
Soit, sur le plan des principes ce n'est pas faux.
Juste un petit détail qui fait que cet aimable plaisantin (tout de même chargé de s'occuper de nos sous pour le plus grand bien de la nation) nous prend un peu pour des c..., la perte sera sèche aux alentours de la fin du monde, et même l'année d'après, car Benjamin Franklin a raison en affirmant que "rien n'est sûr sauf la mort et les impôts".
Ce rigolo oublie que mon Trésor touchera mensuellement en 2008, et avec un an d'avance, ce qu'il aurait dû toucher en 2009.
Bon, d'accord, les revenus de 2007 risquent de passer à l'as, mais si quelqu'un s'en aperçoit, ce sera l'année qui suit le Jugement Dernier...

mardi, 19 décembre 2006

Demain, on loge gratis...

Sarko m'a coupé le sifflet ce matin. Je sais, ça paraît peu crédible, mais si...
Donc, France Inter, ma station préférée de moi, me fait entendre la voix de notre Nicolas national dans un discours que j'aurais pu croire socialiste. Après mûre réflexion, je me dis que notre Nicolas, national socialiste, ça ne colle pas. Il est certes un peu féroce mais tout de même...
Bref, je l'entends nous dire dans le poste " Je m'engage, si je suis élu Président, à ce qu'il n'y ait plus de gens qui dorment dans la rue pour y mourir de froid " (ce n'est pas "verbatim " mais je n'avais pas envie de me retaper in extenso un discours de notre sous-Le Pen sur le PC de Douce Moitié qui, elle, a une carte son...). A l'écouter, je me demande s'il nous prend pour des andouilles, s'il croit à ce qu'il dit (il a eu cinq ans pour faire ce qu'il prétend faire dans les deux ans qui viennent) ou s'il a carrément pété un plomb, c'est un coup à se faire virer de l'UMP par les caciques du Medef. A l'écouter, on pourrait croire qu'il a pris la tête du PS, alors qu'en fait il me prend la tête à moi.
Nous sortir un truc pareil alors qu'il s'est déjà distingué auprès des autorités administratives pour son refus réitéré d'appliquer la loi dite "SRU" qui, justement était là pour forcer les municipalités à compter au moins 20% de logements sociaux dans leur parc immobilier.
J'avais compris, à l'époque, que Neuilly ne comptait pas parmi les communes soumises à la loi, mais ce matin j'ai compris que les pauvres ne comptent pas parmi les citoyens qui méritent une quelconque attention. Alors parler de considération à leur endroit...

dimanche, 17 décembre 2006

Riches de tous les pays, unissez vous !

La cruauté du titre m'a frappé: "Un monde sans pauvres ?".
La une du Journal du Dimanche attaque d'emblée des millénaires de privilèges bien ancrés.
Sans se soucier le moins du monde de faire chavirer la société.
Sans se préoccuper d'une question pourtant essentielle: A quoi vont bien pouvoir servir les riches si l'absence de pauvres ne leur permet pas d'user des pouvoirs qu'ils s'étaient conférés ?
Où va aller l'aumône ? Qui va-t-on désormais pouvoir regarder de haut ? Quel chantage à la fin de mois exercer sur des gens qui n'ont plus besoin de vos sous pour vivre ?
Je ferais partie des riches, ces nouveaux exclus, je me demanderais avec inquiétude comment pouvoir traiter de suceurs de sang, voire de rentiers des gens qui, finalement ne font que faire ce que je faisais depuis des temps immémoriaux ?
Décidément, tout fout le camp...
Déjà que Sarko s'échine pour être plus à droite que Le Pen, que Ségolène s'use la santé pour rester dans le sillage de Sarko, voilà que notre Chirac vénéré reçoit avec les honneurs dûs à un chef d'état un étranger, que dis-je, un immigré clandestin en puissance !
Et ce va-de-la-gueule a le culot de tenter de faire un monde sans pauvres !
Au mépris des efforts désepérés de A.Laguiller, M.G. Buffet et du facteur qui, eux, s'acharnent à le perpétuer ?
(Comment mener la lutte de classe sans classes, hein ?)

Où allons- nous ??!!

Méfiant comme je suis, il me reste un doute: De quel futur génocide parle-t-on ?
Va-t-on éliminer les riches (ce serait une première) ?
Ou les pauvres (ça s'est déjà vu)...