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mercredi, 29 novembre 2006

Manuel d'économie à l'usage rustres et des mauvais esprits.

Vous êtes tous au courant de mes démêlés avec J.M.Sylvestre ? (Sinon je vous invite à lire et relire mes deux blogs, celui-ci et celui sur 20six, en y laissant un maximum de commentaires de façon à rendre un tribut mérité à un travail remarquable de densité et à un orgueil tout à fait légitime tout en rendant grâce à l'intelligence indubitable de votre serviteur. Ouf ! )
Eh bien, mon ennemi préféré et malheureusement pas unique (même la mort de Milton Friedman n'a pas éteint la querelle qui m'oppose sans trêve ni repos aux adeptes de la compétition, dont les plus fervents partisans sont, comme d'habitude, ceux qui risquent le moins d'en pâtir) a trouvé un adversaire à sa mesure en la personne de B.Maris, que j'admire.
Comme j'admire tous ceux qui sont de mon avis.
Cette longue introduction n'a pas (uniquement) pour but de vous faire apprécier ma sagacité mais plutôt vous faire partager quelques vérités soigneusement cachées, car peu dans l'air du temps et contraires à ce que Mr T.Breton veut nous faire accroire, dans le but inavoué de nous faire renoncer au peu qui nous reste au profit de ceux qui ont déjà ramassé ce que nous avions.

Ce B.Maris nous rappelle fort à propos que dans notre beau pays "qui s'appauvrit, est rétif aux réformes, a abandonné la valeur travail (en fait il semblerait que les employeurs aient abandonné la valeur salaire, mais bon...), est arcbouté sur ses avantages acquis (ce qui nuit à notre compétitivité car les Chinois n'ont pas d'avantages acquis, eux, d'ailleurs ils n'ont pas d'avantages du tout...)" bref, dans notre beau pays, l'épargne est à hauteur de 15% du PIB tandis que la fameuse dette publique (les sous que l'état nous a emprunté et qu'il s'échine à nous dire que nos descendants devront lui rembouser, ça c'est fort.) est d'abord une dette intérieure, donc, ce sont des sous qu'on devra rendre à nous, ce qui n'est pas grave...

Il nous dit en substance que finalement on nous bourre le mou avec des façons de voir sans réel fondement, hormis le but de faire de la poignée de possédants les plus riches du cimetière. Il nous dit aussi que, bien que conscients de plein de choses, comme le réchauffement de la planète, l'épuisement des richesses, etc. on se comporte comme l'imbécile qui accélère avant de ne plus avoir d'essence.
Bref, on nous envoie sciemment dans le mur avec pour excuse "on n'a pas le choix ! "
Et pendant ce temps là, une publicité entendue ce matin me serine que "Natexis, avec plus de 530 milliards d'euros gérés (oui, vous avez bien lu "milliards") et une valorisation de plus de 10% des actifs qui lui sont confiés, etc..."
Natexis, vous vous rappelez ? Mais si, c'est cette boîte aux ambitions humanistes affichées, cette union entre la Caisse d'Epargne et les Banques Populaires, bref, que des trucs patiemment construits avec nos économies.
Eh bien, Natexis, c'est aussi le vrai patron de Well, qui, trouvant sans doute ses employés trop collants, vient d'en envoyer 300, soit près des deux tiers, passer Noël à l'ANPE.
Je vous rassure, vos collants ne vous coûteront pas moins cher, ils se contenteront de rapporter plus, mais pas à vous ni aux Chinoises qui vont les fabriquer...
Ils seront même moins bien fabriqués (Douce Moitié peste après ces collants faits pour économiser de la matière première, pas pour habiller les jambes) mais c'est pas grave, on ne vous vend pas des collants, on vous vend une marge, comme la grande distribution n'achète pas des produits, elle achète des remises.
Comme dirait Heure_Bleue "Qu'est-ce que c'est que ces ouvrières chinoises qui vont bouffer le pain des plombiers polonais !"

mardi, 21 novembre 2006

Offre soumise à conditions...

Et quelles conditions !

Ce matin, France Inter me livre, avec sont lot de surprises quotidien, une perle rare:
Une PME de la région de Besançon, trouvant que le code du travail faisait un coussin fort acceptable, a décidé de s'asseoir dessus sans vergogne.
Cette entreprise qui, jusqu'aujourd'hui fabriquait des moteurs électriques, s'est recyclée dans la fabrication de pauvres, toujours au nom de la désormais fameuse "compétitivité".

Elle vient de "proposer" à ses employés, avec prière d'acquiescer sans murmure, les améliorations du contrat de travail suivantes:
- Plus de 35 heures, remplacées illico par 38,5 heures au même tarif (la boîte était déjà passée aux 35 heures en bloquant les salaires pendant 5 ans).
- Plus de RTT.
- Plus de prime de fin d'année.
- Plus de cinquième semaine de congés.

En échange de quoi, me demanderez vous ?
Eh bien, en échange de ne pas être virés !

Bien entendu, au cours du même bulletin, nulle part il n'est fait mention de la queue de femmes et d'hommes politiques qui se sont sans doute précipités pour s'indigner du peu de cas que certains font de la loi ou des accords contractés.
Notre champion de la répression ne s'est pas précipité pour envoyer un escadron de chaussettes à clous appréhender le contrevenant.
Notre championne du parler vrai s'est tue, sans doute pour signifier une digne réprobation à cet exploiteur.

C'est sans doute pour que nous soyons aussi compétitifs que les Chinois...
Il va être temps de surveiller nos enfants quand ils sont petits.

On pourrait bien les enlever pour les faire travailler dans des hangars obscurs pour une assiette de soupe par jour.

Au nom de la compétitivité...

samedi, 18 novembre 2006

Lundi, je passe à la télé !

Vous verrez, passer pour un plouc aux yeux des imbéciles, surtout quand ils sont censés être des intellectuels, est un plaisir de fin gourmet.

Subsiste une question, soulevée lors d'une conversation entre Douce Moitié et moi à la vue du programme de lundi:

Est-ce que Bacri pète au lit ?

vendredi, 17 novembre 2006

Les éléphants se trompent énormément...

La journée s'annonce riche...
Deux nouvelles égaient la mienne en tous cas.

- Milton Friedman est mort hier, ce qui ne peut que noyer de tristesse les tenants de la liberté du renard dans le poulailler et combler de joie ceux qui pensent que ce n'est pas parce qu'on est le plus fort qu'il est indispensable d'écraser son prochain pour le prouver.

Compte tenu de sa façon d'envisager la vie et les relations entre êtres humains, il est, à la surprise générale, mort d'un infarctus.
Vu le nombre impressionnant d'attaques dont il fut victime, tant de la part d'économistes plus redistributionnistes que de celle de gens acculés à la misère par la mise en application de sa théorie, je suppose que c'est tout ce qu'il a trouvé pour prouver au monde entier qu'il avait un coeur.
On ne regrettera, moi du moins, qu'une chose: Que sa théorie ne soit pas enfermée avec lui dans son cercueil et surtout qu'il n'en ait pas lui-même eu a en souffrir.

Autre nouvelle intéressante:
- Ségolène Royal est élue candidate (ouaaarrfff !!! "élue candidate" !) au premier tour, nous prouvant par là que les éléphants se trompent énormément...
Maintenant que c'est fait, eh ben on va pas rire tous les jours...
Faudrait pas croire au Père Noël (ou au Père Hanouka, c'est selon), la candidate à la candidature a un côté effectivement Royal, ce qui ne va pas aller sans quelques désagréments.
Ceux qui pensaient naïvement que le PS était un parti où la réaction était cantonnée aux plus de 80 ans vont s'apercevoir que ça peut commencer assez jeune...

vendredi, 03 novembre 2006

Le manque.

Chère M'ados...

N'ayant, au bout du compte, que peu de choses à raconter, je me force à raconter une anecdote sans goût.
Bref, l'autre jour, je me trouve sans ressort. Les travaux à rendre me fondent dessus comme le beurre abandonné sur la table.
Les travaux, tout comme le beurre sont abandonnés lâchement...
Une épouvantable flemme me cloue face à mon PC, le code que je concocte ne demande qu'à ne pas marcher.
Sûr que mon donneur d'ordre refusera de me donner l'avance grâce à laquelle le bout du tunnel se rapprochera, et surtout les vacances.
C'est d'accord, ce rat n'aura pas totalement tort.
Je m'y colle, tout de même un effort sera rentable, ça me permettra, d'une part de me secouer, d'autre part de prendre ces vacances tant attendues.
C'est un texte ennuyeux, fort heureusement très court.
Ce texte est même franchement mortel, non ?
Pourtant quelque chose manque, outre un semblant d'allant.
(ceux pensant "le talent" ne seront pas comptés...)
Trouverez-vous ?