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jeudi, 30 avril 2015

Ça fait un peu mal vers l'aine...

« Ô doux bruit de la pluie
   Par terre et sur les toits »
Honnêtement, en vrai lectrices chéries, si ces deux vers me sont venus à l’esprit en entendant la pluie quand j’ai ouvert un œil, je n’ai pas poursuivi par
« Pour un cœur qui s’ennuie » mais par « Quel temps de mince ! » car je cause parfois comme Merveille quand il ne fait pas beau.
Ce n’est d’ailleurs  pas de cela que je voulais vous parler mais du plat que j’ai concocté à la demande de la lumière de mes jours.
Rendu hélas « inflammatoire » par une erreur de lecture de mes notes sur le petit carnet qui m’accompagne partout.
Vous vous rappelez sans doute que nous sommes allés déjeuner hier chez l’Ours.
Nous avons été accueillis par l’Ours et surtout une P’tite Sœur affamée qu’il a fallu sustenter sur le champ.
Puis, l’Ours nous a servi un plat de sa composition, un qui montre que son goût pour les « Langues O » ne s’est pas démenti au cours de années.
Un truc délicieux à base de riz et de poulet plus des tas d’autres petites choses qui ont fait de ce plat exotique un régal.
Pour la première fois depuis longtemps nous avons pris un vrai repas le midi.
En réalité, deux repas car c’était si bon que nous avons recommencé.
Puis JJF est arrivée et P’tite Sœur à pris elle aussi un second déjeuner et a apprécié le plat concocté par son père en pillant l’assiette de sa mère.
Heure-Bleue a dit :
- C’est bon, hein ? Tu m’en referas, Minou ?
Minou a acquiescé et a demandé à l’Ours comment on fait.
Minou a noté dans son carnet.
Quand nous sommes repartis, détour habituel par le Monop’ et là, dans les allées du magasin, la lumière de mes jours a demandé d’une voix inhabituellement douce :
- Tu me le referas, ce soir ?
Vous savez comme je suis, lectrices chéries, je n’ai pas pensé immédiatement au poulet…
Raisonnable comme je suis j’ai commencé par répondre :
- Bien sûr, ma Mine…
- Il y a tout ici pour le faire…
J’ai donc compris que dès ce soir je devais refaire le plat qui nous avait tant plu.
Je m’y suis mis en arrivant à la maison. Je ne sais pas comment on s’y prend mais quelle que soit l’heure à laquelle nous partons et le temps censé être passé dehors nous ne rentrons qu’après dix-neuf heures…
Tout s’est déroulé à merveille.
Enfin presque.
C’était aussi bon quoique très différent. C’est le charme de la cuisine pas industrielle.
A un petit détail près. Ça « emportait la gueule ».
Nous nous sommes retrouvés « bouche ouverte tête nue » mais pas « la nuque baignant dans le frais cresson bleu ».
C’est en relisant mes notes que je constaté que dans une des préparations, après « hacher la botte de coriandre, ajouter dix cuillers à soupe de sauce de soja et une cuiller à café de poivre noir » j’avais continué avec la cuiller à soupe.
Eh bien, lectrices chéries, « une cuiller à soupe de poivre noir », c’est pas pareil du tout qu’ « une cuiller à café de poivre noir ».
Mais c’était bon quand même…

Commentaires

Verlaine à toutes les sauces, le pauvre lui qui crevait de faim!

Écrit par : mab | jeudi, 30 avril 2015

c'étaient les fêtes galantes !

Écrit par : maevina | jeudi, 30 avril 2015

Mondieur le goût ... S'il vous plait vous pourriez nous donner la recette ? ... J'en ai l'eau a la bouche !!! Et j'ai du poivre de kampot a la maison , ça devrait faire l'affaire ... Merci d'avance !

Écrit par : Francelyne | jeudi, 30 avril 2015

Vers l'aine...

"C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.

O le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.

Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante,
C'est la nôtre, n'est-ce pas ?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s'exhale l'humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas ?

Et après le dîner, tu lui as susurré ça ?

Écrit par : lakevio | jeudi, 30 avril 2015

C'est le printemps ?
C'est chouette mais je crois que mon préféré c'est "Nevermore".

Et puis tu sais, Heure-Bleue n'est pas branchée poésie...

Écrit par : le-gout-des-autres | jeudi, 30 avril 2015

Il y a pas mal de recette où il faut mettre de la coriandre fraiche et pour en trouver en dehors des marchés , ce n'est pas aisé , j'ai essayé d'en mettre dans le jardin , ça n'a pas marché .

Écrit par : Brigitte | jeudi, 30 avril 2015

"Un temps de mince" ? Elle cause comme ça, Merveille ?
Moi, je dis un temps de chien, faut savoir que je n'aime pas les chiens.

Écrit par : Berthoise | jeudi, 30 avril 2015

Puisuqe tu l'as notée, j'aimerais bien avoir la recette ! Vous m'avez mis l'eau à la bouche tous les deux !

Écrit par : liliplume | jeudi, 30 avril 2015

Les commentaires sont fermés.