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mardi, 20 septembre 2016

Le strass bourre Saint-Denis...

Hier j’ai laissé Heure-Bleue aller tranquillement dilapider l’argent du ménage chez le dentiste…
Pour ce qu’elle m’en a dit, ce fut animé.
Alors j’ai profité de ce qu’on m’a laissé sans surveillance pour aller traîner à Paris.
J’ai sauté sur l’occasion pour aller manger un döner à Strasbourg Saint Denis.
Ça a mal commencé.
J’ai pris le train puis arpenté d’un pas, lent certes mais enthousiaste, les kilomètres de couloirs de la station Gare Saint Lazare avec l’idée d’atteindre la station Strasbourg Saint-Denis.
Alors que je me rappelle nombre de choses sans aucun intérêt, j’avais là oublié un détail d’importance.
J’avançais le cœur tranquille, tel le ravi avançant béat vers le piège qui l’attend.
J’ai gravi quelques marches qui m’ont amené sur un couloir qui tournait au bout de quelques mètres.
Surprise ! Là m’attendaient plusieurs volées de marches complètement oubliées !
P… ! Cent-six marches en tout ! Dix-neuf mètres de montée, soit environ six à sept étages !
Inutile de vous dire que ce n’est pas l’émotion qui, arrivé sur le boulevard, m’a coupé le souffle…
Je sui allé d’un pas de catarrheux jusqu’au döner qui était encore bon il y a un an.
Il est hélas devenu mauvais.
Très mauvais. Le pain est rassis et humide, la viande dure et sèche.
L’eau est tiède dès la sortie du robinet.
Heureusement que la sauce au piment est en boîte…
Mon truc avalé, je pars tranquillement vers la rue de Bretagne.
Ce quartier de Strasbourg Saint Denis a toujours été un « quartier de voyous » mais ça s’était estompé depuis les années quatre-vingt.
Crise oblige, les trottoirs du quartier sont redevenus des plates-bandes couvertes de « fleurs de pavé ».
Très polies par ailleurs, elles ne manquent pas de me dire « bonjour » quand mon regard se pose sur elles, je réponds toujours avec un sourire et une inclinaison de la tête car moi aussi je suis poli.
L’une d’elle a même tenté une proposition « Quelque chose de spécial ? Monsieur ? »
Je l’ai facilement découragée, elle était très jeune.
« Voyons, ma petite fille, si tu connaissais ma retraite, c’est toi qui voudrais me filer de la thune… »
Elle a haussé les épaules et s’est adossée de nouveau à son mur…
J’ai continué tranquillement jusqu’à République puis le boulevard du Temple jusqu’à la rue de Saintonge qui m’a mené « pile-poil » là où j’allais.
Même le médecin s’est contenté de me prescrire l’analyse dont j’ai besoin pour aller passer un scanner.
À part ricaner en m’auscultant, il n’a rien dit sauf « pfff…c’est rien, petit virus »et m’a assuré que je n’avais rien de particulier.
Pourtant j’étais sûr que…
Mais bon, si même le médecin se fout de moi, hein…
Ce fut une chouette promenade.
Maintenant je dois prendre rendez-vous pour le scanner.

Commentaires

Il faut absolument que vous ne fassiez pas les choses séparément HB et toi , il ne vous arrive que des aventures...
Je ne sais pas ce que j'aurais fait devant la volée d'escaliers, mais certainement demi-tour.
Je vais voir ce que va me dire mon toubib cet après-midi, mais ce sera gratiné certainement, vu mon état....

Écrit par : Sophie | mardi, 20 septembre 2016

J'en conclus que le soir en vous retrouvant vous avez échangé vos impressions.

Écrit par : mab | mardi, 20 septembre 2016

La conversation a dû être riche. C'est bien de ne pas vivre les mêmes aventures parfois.

Écrit par : lakevio | mardi, 20 septembre 2016

Moi qui bavais à chaque fois que tu parlais Döner, je suis déçue.

Écrit par : Berthoise | mardi, 20 septembre 2016

Tu vois que tu es en forme ! Même les jeunes soufflent après 6 étages , j'en avais 72 à monter quand j'avais 26 ans , enceinte de ma deuxième , ça m'a explosé les veines des jambes , sans rigoler , je sentais que ça pétait à l'intérieur !

Écrit par : Brigitte | mardi, 20 septembre 2016

72 étages ?!?!

Écrit par : le_gout_des_autres | mardi, 20 septembre 2016

non! mais ! Ça va pas ? Tu crois que c'est raisonnable! Tu aurais du faire demi-tour! A la place de HB je t'aurai passé un savon !
Bon j'ai quand-même ri en lisant ta réponse à "la fleur du pavé" ! (je ne connaissais pas l'expression !

Écrit par : emiliacelina | mardi, 20 septembre 2016

l'une chez le dentiste, l'autre chez le médecin ! Mes pauvres !

Écrit par : liliplume | mardi, 20 septembre 2016

j'ai le sourire dés que je commence à te lire; je dois dire que ta façon de relater est jubilatoire, merci

Écrit par : sylvie | mardi, 20 septembre 2016

Ça alors ! Mon texte de l'exercice du jour de chez Lakévio est en partie inspiré par mon expérience dans le quartier Strasbourg Saint Denis... Ça n'a donc pas changé !

Écrit par : Véro | lundi, 26 septembre 2016

Les commentaires sont fermés.