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jeudi, 30 mars 2017

Le retour du jeudi…

Hier avait super bien commencé.
Il faisait doux dès le matin.
Nous devions aller déjeuner avec une amie à Paris.
Tout était parfait.
Comme d’habitude nous sommes partis après quelques chamailleries car je suis plutôt ponctuel et Heure-Bleue a des relations un peu lâches avec l’exactitude.
Nous sommes néanmoins partis bras dessus-bras dessous vers l’arrêt du bus.
Nous avons pris avec philosophie l’annonce de l’affichage de l’abribus prétendant « temps estimé : … » sur la première ligne et « Prochain bus : + de 60 mn » sur la seconde.
Le bus est arrivé quasi immédiatement.
Après avoir accordé une confiance aveugle à notre bonne étoile nous sommes arrivés à l’heure rue des Martyrs.
Notre amie, elle, avait décidé de devenir une vraie Parisienne.
Elle est donc arrivée avec une demi-heure de retard…
Le déjeuner fut des plus agréables et je ne me suis pas étendu sur les souvenirs qui ont surgi comme chaque fois que je suis dans ce quartier mais nous avons conversé à bâtons rompus.
Nous sommes remontés jusqu’à l’avenue Trudaine.
Avec le smartphone que j’avais encore, alors que nous passions devant, j’ai été si scandalisé que j’ai pris une photo de la porte de « mon » lycée.
De l’absence de porte, remplacée par d’immenses planches de contreplaqué peint du noir de deuil qui va bien là.
Ces couillons de mômes l’ont incendiée « pour lutter contre les violences policières ».
Cette porte qui avait survécu, monumentale et superbe, au mois de mai 1968, a été cramée par des mômes qui font comprendre d’un coup l’existence de la maltraitance des enfants.
Nous étions passés par là pour aller au café où nous allons avec une autre amie accro à ce quartier.
Bon, elle c’est pour le tissu et la couture, moi c’est pour le quartier, le jardin du Sacré-Cœur et plein d’autres trucs.
Notre amie a trouvé à juste titre que le quartier est prétentieux.
Ce n’est pas faux, le nord-est du IXème a plus changé dans les dix dernières années que dans les cinquante années précédentes.
Du moins en surface…
Ce coin de voyous n’a pas changé sur le fond, il est resté mal fréquenté et les loubards ont juste trouvé de nouvelles proies.
Dont moi.
J’étais d’ailleurs ce matin encore devenu un fervent partisan de la peine de mort.
Pas pour tout le monde, je suis quand même civilisé.
Non, juste pour le type qui m’a étouffé mon smartphone.
Bon, pas la peine de mort mais si on pouvait lui couper une main…
Ce fut néanmoins une excellente journée.
Je vous abandonne, lectrices chéries, je dois trouver un smartphone…