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lundi, 15 juillet 2019

« Ask me no more… »

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Je cherchais, assez vainement je dois avouer, quelque chose à vous dire ce matin lectrices chéries.
Pour secouer une boîte à idées assez rétive ces temps-ci, j’écoutais la radio espérant que les informations du jour me donneraient quelque chose à me mettre sous le clavier.
L’interview de Nathalie Loiseau était, comme prévu, parfaitement désespérant de platitude et de propos convenus jusqu’à ce qu’elle dise « ne m’en demandez pas plus ».
Et c’est là que ça m’est revenu
« Ask me no more… »
« Ne m’en demandez pas plus… »
Cette toile de Sir Alma-Tadema vue lors de l’exposition sur les « Préraphaélites » à la « Tate Britain » il y a six ou sept ans avec Tornade m’avait frappé.
Et pour cause, l’éternel problème qui se pose entre ces femmes claires que les hommes sombres trouvent extrêmement attirantes est sur cette toile clairement posé…
Il semblerait que bien chacun des personnages soit tenté par l’autre.
L’une, parfaitement au fait des convenances, refuse les avances avec assez peu d’énergie pour ne pas décourager le prétendant.
L’autre essaie de convaincre le plus délicatement possible cette beauté de céder à ses avances.
La même pièce se joue perpétuellement depuis « Lucy » décrite par Yves Coppens comme « cette jeune femme de trois millions cinq-cent-mille ans ».
Je remarque que même dans cette « patrie des roux » qu’est Albion, le métèque, que dis-je le « rastaquouère » est irrémédiablement et irrésistiblement attiré par la pâleur et la rousseur.
Je remarque aussi que ces rouquines pâlottes font toujours semblant de rien.
Mais je sais maintenant qu’en vrai « elles bichent ».
Pfff…