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mardi, 16 juillet 2019

Ô low cost ! Bouc émissaire.

Ouais, ne dites rien, j’ai déjà honte…

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Je n’apprécie pas vraiment Elisabeth Lévy, polémiste de son état qui « de gôche » s’en vint à droite puis gagna sa croûte en suscitant surtout des disputes.
Parmi son plaidoyer permanent pour une foire d’empoigne généralisée, il y a toutefois des remarques qui me semblent justifiées.
Il y a peu, elle émit quelques avis sur le tourisme de masse qui n’étaient pas dénués de fondement.
Les dégâts commis par les HLM flottants à des sites comme Venise ou la baie de Zupa près de Dubrovnik lui donnent raison, comme les dégradations des temples d’Angkor par les foules qui se pressent et détruisent des temples qui survivaient très bien à la jungle et aux éléments depuis des millénaires.
Hélas, je voyais poindre un vieux règlement de compte dans ce qu’elle racontait.
Elle avait beau opposer un argument qu’elle pensait imparable à son ennemie jurée parce que censément de gauche.
Mais « censément seulement ».
Je la voyais venir de loin car je la connais depuis un moment et la suite prouva je ne m’étais pas trompé.
Elle frappa soudain d’un « Madame Hidalgo persécute l’artisan qui roule dans une vieille camionnette, mais elle rêve d’attirer toujours plus de touristes dont les autocars font trembler les pavés parisiens, elle veut une ville verte et cycliste pour accueillir des foules livrées par Airbus. »
Ce qui n’est pas entièrement faux, mais « pas entièrement » seulement.
Un peu de rigueur eut voulu qu’elle remarquât aussi que deux cents autocars transportent dix-mille personnes tandis que dix-mille camionnettes transportent dix-mille artisans.
Et que dix-mille camionnettes cinq jours par semaine toute l’année polluent bien plus que deux cents autocars deux ou trois jours par semaine.
Voilà donc où voulait en venir cette dame dont l’activité essentielle consiste à dire du mal de tout ce qui peut lui sembler « de gôche ».
Je l’avais déjà lue, prétendant à haut cris que des spoliateurs rêvaient de « faire payer les riches », oubliant qu’il est tout de même plus logique de faire payer des gens qui ont de l’argent plutôt que des gens qui n’en ont pas…
Je l’ai lue aussi à un autre moment, critiquant le Président de la République pour son manque de considération envers les « gilets jaunes », l’accusant à juste titre « de mener une campagne électorale sans contradicteur ».
Je me suis alors rappelé que c’est la patronne de « Causeur ».
Pour regarder de temps à autre ce que dit ce journal, je me suis dit que le boulot « Lilibeth » consistait essentiellement à « être pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour », comme disait Pierre Dac.
Mais bon, il en faut aussi…