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mercredi, 21 août 2019

Badinage artistique…

Ouais, je sais... J’ai honte mais que voulez-vous, je suis comme ça...

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Je me suis fait rire ce matin en lisant un articulet sur le Web.
Ne dites rien, lectrices chéries, je sais qu’il en faut peu pour me faire rire.
Une faute d’accord m’a arraché l’œil qui me reste puis, en y réfléchissant, ça m’a fait rire.
Si ce n’est pas une faute, c’est pire encore.
Un reproche…
Ainsi, contrairement à une idée répandue par nombre d’analphabètes, les règles de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir ne sont pas si stupides.
Ce que j’ai lu m’en a convaincu.
Pour ce que j’ai lu, il était au départ question d’absence.
En lisant, je n’en ai plus été si sûr.
Ou bien il n’était pas question de la même absence…
Je ne suis pas sûr que celle qui a écrit a bien saisi la nuance.
Je sais bien quant à moi, que quand une femme dit « Tu m’as manqué, mon chéri ! », ça n’a pas du tout la même signification que quand elle dit « Tu m’as manquée, mon chéri ! »
Une des deux remarques est nettement moins flatteuse que l’autre.
Rien que le ton l’indique…
Ça m’a rappelé une petite annonce lue il y a quelque temps où un homme proposait de vendre son épouse car il préférait, semble-t-il, jouer au lit avec une console plutôt qu’avec ce qui eût dû être son bonheur du jour…
L’annonce se terminait par « Prix à débattre, très peu servie » et, en voyant le « e » à la fin de « servie », je m’étais dit « c’est probablement sa femme qui l’a poussé à tenter la transaction… »
D’où l’utilité, quoiqu’en pensent « Hoedt et Piron », de respecter les règles de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir.
Je n’en dirai pas plus ce matin.
Il n’y a pas de raison que je me fatigue plus que vous, lectrices chéries…