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dimanche, 12 avril 2020

April in Paris…

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Sur la petite place près de chez nous, un lilas arrivé au gré du vent dans un des bacs de la mairie a tenu sa promesse habituelle.
Il a fleuri à Pâques.
J’aime bien quand certaines choses semblent immuables, ça donne une certaine stabilité à ce monde si souvent en « balagan ».
Je dis ça en étranger parce que « foutoir » ça fait grossier alors que « balagan » ça a un petit air à la fois gai et sérieux…
Je me demande ce qui advenait avant qu’on cloue Jésus sur ses deux planches.
Le lilas poussait-il en Gaule ?
La nature attendait-elle que l’humanité montre une fois encore son talent pour faire taire les gêneurs de la manière la plus douloureuse qui soit pour inventer le lilas ?
Je me perds en conjectures.
Puis je me souviens soudain que ces histoires sont totalement stupides parce que si une autorité divine veillait sur nous, manifestement elle est allée se promener au lieu de faire son boulot.
Et qu’on ne vienne pas me servir l’antienne du « libre arbitre » et de la « bonté divine », ces trouvailles si pratiques qui font que « quand ça va bien c’est parce que le bon dieu il est gentil et quand ça va mal c’est nous qu’on a fait une bêtise ».
On va dire qu’on vit dans un monde pas drôle tous les jours.
Un monde qui en aucun cas n’est sérieux.
Pas du tout même.
Qu’il faut faire avec et dont on devrait prendre soin.
Et pour ça, d’abord prendre soin de l’autre.
Bref, c’est Pâques.
« Je suis la Résurrection et la Vie » aurait-t-il.
On voit bien là qu’à son époque, il n’y avait pas de salles de réa…
Et on ne peut même pas aller aider à chercher les œufs dans le jardin des enfants et regarder les petites retourner les touffes d’herbe pour les sachets de chocolat.
On doit se contenter de regarder les cloches.
Celles qui font du jogging malgré l’interdiction…