mardi, 28 avril 2020
Déconfinement décrit…
Ouais, j’ai honte…
Mais que voulez-vous, je ne peux résister...
Que je vous dise…
Heure-Bleue n’a pas de tension dans les yeux.
Heure-bleue n’as pas de tension artérielle exagérée, c’est même parfaitement normal.
Moi non plus.
Il n’y a de la tension qu’à la maison.
Le confinement ne réussit pas à l’appartement.
Qui répercute sur ses habitants.
On aurait dû savoir que c’était grave…
Quand on a l’impression d’une sortie dans le monde en prenant le bus pour aller chez le médecin, c’est que quelque chose ne va pas.
La lumière de ma vie supporte mal le confinement.
Quant à moi, je ne supporte pas du tout.
Vous imaginez bien qu’avec un appartement occupé par Heure-Bleue qui ne supporte pas la sensation d’être prisonnière et votre serviteur qui ne supporte pas d’être enfermé, on va pouvoir appeler la maison « el Pao », ce village où, d’après Buñuel la fièvre monte et où ce n’est pas la fièvre du samedi soir…
On va donc aller faire un peu de ravitaillement histoire d’éviter le coup de pied malencontreux de l’une dans les testicules de l’autre et le coup de pied involontaire mais si pratique dans le ventre de l’autre.
On a déjà prévu une super consolation ce soir.
N’allez pas imaginer des trucs, il s’agit de s’offrir un « restaurant à la maison ».
Nous commanderons quelques plats qui nous font déjà saliver dans un restaurant vietnamien de la rue Caulaincourt qui nous avait déjà fait nous pâmer devant les senteurs qui en sortaient avant-hier après midi.
Ils nous l’apporteront.
Je ferai le service
Ça devrait être super bien.
Je vous raconterai ça plus tard.
En attendant, on devra écouter le Premier Ministre se prendre les pieds dans le tapis du déconfinement, roulé plus serré qu’il ne le pensait.
Puis on ira au Monop’ se ravitailler pour les jours qui viennent.
Et je commanderai notre « dîner au restaurant de chez nous »…
15:10 | Commentaires (8)