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dimanche, 10 mai 2020

Un bal masqué...

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On savait tous que « le vieux » est une entité coûteuse, peu rentable et encombrante.
« Le vieux » est cette chose étrange qui, quand elle n’est pas « mamie » ou « papy » est un de ces « centres de coûts » comme disent les gens de HEC qui font de la politique, qui n’engraisse que le médicastre.
Et encore ! Aux frais de la collectivité…
Un obscur chefaillon de bureau de l’Hôtel de Ville a apposé sa signature sur un bon de commande et a hélas oublié une nuance importante du langage des marchés publics.
Cette andouille n’a pas encore saisi, malgré les années qui l’ont amené après moult promotions à la position enviable de « chef qui signe le bon de commande », qu’il y a une grosse différence entre le « mieux disant » et le « moins disant ».
À moins que le remplacement insidieux des administrateurs issus de l’ENA par des acheteurs issus de HEC n’ait amené les agents de l’état à se comporter comme des « managers » au service de « L’Économie » plutôt que comme des serviteurs de l’état au service du public.
Un des résultats est le suivant : Une obscure andouille a fait fabriquer aux frais du contribuable une chose étrange prétendument « masque à destination des personnes âgées ».
Comme si « le vieux » avait un visage différent du jeune.
Bon, d’accord, il a des dents en moins et des rides en plus…
Mais de là à lui refiler des « rogatons » qui ressemblent à des pièces de « Sopalin » prédécoupées qu’on tire comme les feuilles de papier toilette, il y a un pas qu’au nom d’économies on s’est empressé de franchir.
La Mairie de Paris étant censément « de gôche » pour cause de quais de la Seine indûment retirés aux bagnoles, a donc commandé ces… ces… ces choses dont le journal « Le Parisien » a publié cette photo.

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Illico, la droite du conseil municipal a hurlé au scandale parlant « d’un abord bêtement comptable de la situation » alors que tout le monde sait pour l’avoir vue à l’œuvre dans d’autres circonstances que les masques eussent ils été de vrais masques chirurgicaux, elle eût hurlé de la même façon à la gabegie et à « l’inévitable propension de la gauche à endetter la Ville »
Fort heureusement, un sens aigu du profit dans la grande distribution et une saine envie de rester vivant chez « le vieux » pousse ces derniers à payer près d’un €uro ce qui lui aurait coûté moins de dix centimes avant l’épidémie.
Et on dira qu’on ne sert à rien alors qu’on fait marcher « L’Économie » à tour de bras !
Prenez votre calculette et regardez un peu ce que représentent ces deux milliards de masques dont on nous parle depuis bientôt trois mois.
Deux milliards de masques dont le prix est passé de 0.078€ à 0.898 €.
Eh bien, nous accrocher à la vie rapporte un milliard sept-cent-quatre-vingt-quinze millions et huit-cent-quarante-quatre mille €uros.
Vous voyez bien, Messieurs Nozélite qu’on rapporte quand même un peu de ces sous qui vous sont si chers et qui nous coûtent si cher…