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dimanche, 02 octobre 2022

Songe d’une nuit d’automne…

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Je profite que nous sommes dimanche pour vous parler de mardi dernier.
Mardi dernier, la lumière de mes jours et moi sommes allés voir l’expo Füssli au musée Jacquemart-André.
C’était chouette.
Nous avons passé près de deux heures à regarder l’œuvre de Mr Füssli, Suisse de naissance qui arriva en Angleterre à l’âge de vingt-quatre ans.
Il y mourra soixante ans plus tard après avoir peint plein de femmes plus ou moins habillées et habitées de visions et rêves étranges et inquiétants…
Après ces près de deux heures devant des peintures, nous avons passé un peu moins de temps à la terrasse du café du musée à digresser sur ce que nous avions vu, à goûter ce gâteau, un peu trop sucré mais délicieux, à boire ce café serré presque aussi bon qu’un Clooney préparé à la maison.
Un tableau m’a séduit, car j’aime toujours autant regarder des femmes alanguies, reposant sur un divan et les yeux clos sur un rêve intérieur que je suppute, comme d’habitude, délicieux.
Mais il ne m’a pas séduit que pour ça.
Il m’a rappelé une blogueuse que j’aimais beaucoup.
Ses cendres ont rejoint les racines des plantes qu’elle prenait tant de plaisir à mutiler à coups de sécateur.
Elle avait pour moi une qualité que je trouve admirable : Elle aimait beaucoup les titres de mes notes.
Pourquoi est-elle revenue faire un tour à la surface de ma mémoire alors que je pérégrinais devant ces toiles ?
Eh bien parce que si cette blogueuse n’a rien à voir avec la femme alanguie dont je parlais, elle en portait le nom en diminutif et pseudonyme.
Bon, honnêtement, je connaissais le personnage de la légende grâce à cet enseignement de l’anglais dispensé à ma génération, enseignement qui vous rendait incollable sur Shakespeare, Keats ou Coleridge mais hélas vous laissait incapable de renseigner un touriste qui vous demandait où trouver la boulangerie du quartier…
Pour en revenir à mon propos, il ne me serait jamais venu à l’esprit de comparer la blogueuse que nous connaissions avec la reine de fées de Shakespeare…
Feue Mab, blogueuse amie, n’avait pas de goût pour Roméo et Juliette et son mari n’étant pas non plus le roi des elfes ne m’a pas non plus fait penser au Songe d’une nuit d’été…
Cette visite au musée a finalement réveillé chez moi le souvenir d’une disparue qui ne l’est jamais tout à fait.