Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 01 décembre 2022

La gêne éthique nous en apprend sur l'Homme...

Ouais, bon… Je sais, ne dites rien…

J’ai lu hier un commentaire, celui de La Baladine, et je dois avouer qu’il m’a mis un peu mal à l’aise.
Non que je fusse en train de me plaindre, je remarquais seulement la volatilité du bonheur.
Surtout quand il partait en claquant la porte…
Et son commentaire n’a fait que souligner qu’en fait j’ai toujours été globalement heureux.
Bon, sauf chez mes fondus du bon dieu qui m’ont fait penser alors que « bon » n’était pas le mot adéquat pour ce Fouché de l’univers.
Tout comme pendant le cancer où je me suis demandé si je verrai le soleil du lendemain, ce qui est plutôt stressant.
Mais à part ça, j’avoue, j’ai été globalement heureux...
Et ce commentaire m’a fait réaliser la chance que j’ai, pensant à la foule de ceux qui, de la naissance à la mort n’auront guère connu que le malheur, le vrai, celui de la peine incessante, de la douleur de l’abandon, de la dégradation de celui ou celle qu’on aime et qu’on voit décliner jour après jour.
« Du coup », comme on dit maintenant, j’ai eu un peu honte en lisant son commentaire car je l’en sais frappée.
Même si, dans un accès aussi rare que soudain de lucidité, je mesure la chance que nous avons tous en comparaison de ce que subissent tous ceux que les mieux lotis, quand ils décident se pencher sur le sort de ceux qui les servent, appellent « les gens de peu ».
Chance toutefois très relative pour ceux frappés de maladies terribles.
J’ajoute ça parce que je viens d’enterrer un ami de vingt ans que la sclérose latérale amyotrophique a emporté en moins de deux ans...
Sans même à parler de ces gens qui en Ukraine souffrent, dans le froid, l’hiver, l’obscurité, la saleté faute de flotte, probablement bientôt de la faim faute de livraisons.
Oui, j’ai de la chance de savoir que le bonheur est volatile, tant en ignorent l’existence même.
Bref...