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samedi, 03 mars 2007

L'art d'être grand'père...

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Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille, au lieu d'applaudir à grand cris, comme il se doit, commence à se chamailler.
Le plus beau bébé, c'était ma fille dit la mère de JJF,.
Ah non ! C'était mon fils, dit la mère de l'Ours, plus connue sous le nom de Douce Moitié.
Pas du tout, c'est le mien ! Prétendent en choeur JJF et l'Ours.

Plus réservé (je sais que, d'après ma mère, le plus beau bébé c'était moi), je me contente de féliciter chaleureusement JJF pour sa brillante contribution au patrimoine génétique de l'humanité. Puis, j'admire raisonnablement la nouvelle venue.
Je suis de plus en plus raisonnable et de plus en plus convaincu que c'est - peut-être - la plus belle puisqu'il me semble déceler certaines ressemblances entre elle et votre serviteur.
La délicatesse de ses mains de sage-femme (déjà !), son air renfrogné à l'idée d'être sortie d'un endroit chaud, confortable et sûr, pour arriver brutalement dans un monde froid (la température ambiante vient de s'effondrer d'un coup de quinze degrés et c'est beaucoup pour un bébé), son aptitude, à coup sûr copiée sur moi, à râler quand le repas tarde. Bref, tout de son grand'père.
Il me tarde de la traîner dans des endroits où ses parents ne l'emmèneront pas (les bistrots) pour l'entendre raconter des trucs qu'il ne lui viendrait pas à l'esprit de raconter à ses parents (comme je suis curieux, ça me fera des notes pour meubler mon blog).
En fait, c'est vrai que c'est la plus belle, rien que pour m'avoir rajeuni de 35 ans....

jeudi, 01 mars 2007

J'ai pas de solution mais j'ai un coupable !

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J'écoutais les infos (je suis accro à la politique) et plus particulièrement celles qui traitent de l'économie.
J.M.Sylvestre est en vacances, d'autres peuvent donc donner leur avis sur la marche du monde sans se faire traiter de communiste -voire de "Moscoutaire"- quand ils remarquent que le déséquilibre entre le capital et le travail penche de façon un peu voyante du côté du capital...
Pendant ses vacances je profite pleinement des analyses de dangereux gauchistes -tels B.Maris- mais, malgré tout, je constate avec un certain désarroi que finalement, ils connaissent assez mal leur boulot.
Je m'explique: on nous rebat les oreilles du manque de compétitivité, qui nous coûterait des part de marché à tire-larigot, du coup on évitera de faire remarquer à ces émules de Friedman que l'Allemagne, qui verse des salaires plus élevés, des retraites plus élevées, travaille plutôt moins que nous en heures/semaine, a une productivité plus faible que la nôtre en $ de PIB par heure de travail, bref ils travaillent moins, sont payés plus chers et sont moins productifs.
Donc, malgré ces handicaps qui, s'ils se présentaient chez nous seraient "insurmontables et nécessitent des réformes urgentes", l'Allemagne a une balance commerciale insolente, une croissance supérieure de l'ordre de 31% à la nôtre (2.5% vs 1.9%).
Je pense avoir une idée sur le pourquoi de la chose. Contrairement à ce que l'on entend ressasser à longueur de bulletin d'infos, ceux qui ne sont pas compétitifs ne sont pas les salariés (pas payés assez chers pour avoir réellement un impact sur les coûts), pas les charges (les entreprises sont, de plus en plus, exemptées de charges, de peur qu'elles ne délocalisent, le smicard fraîchement embauché, pour peu qu'il ait plus de 50 ans voit sont salaire versé à 30% par le contribuable), pas l'impôt sur les bénéfices, pas plus élevé qu'aux USA avec leur croissance de plus de 5%, pas la peur de la spoliation des héritiers des entreprises par un état tentaculaire (les droits de succession sont, en France les plus bas du monde occidental).
Ne reste qu'un coupable. Celui qui empêche l'investissement faute de moyens, celui qui empêeche toute recherche et développement, faute de retour assez rapide, celui qui empêche toute redistribution de la richessse, qui pourrait relancer la croissance, celui qui voit sa mise rapporter 5 à 7 fois le taux d'inflation (même les banque, pourtant rapaces et cyniques n'osent pas).
Je viens de citer le fauteur principal du manque de compétitivité de la France : L'Actionnaire ! Il empêche le citoyen de dépenser, lui-même ne peut dépenser tout ce qu'il a, bref c'est un frein !
Il faudrait effectivement procéder aux réformes nécessaires, pas forcément de la façon prévue par J.M.Sylvestre, mais s'il a une once de bonne foi, il admettra sans doute que son patron est coupable...