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dimanche, 30 septembre 2012

« Schadenfreud »…

 

the_divan.JPG

 

 

Bon, d’accord le jeu de mots est mauvais.
Mais je suis bien content de l’avoir fait.
Si vous saviez le calvaire vécu rien qu’à atteindre le Freud Museum…
J’avais raison de rechigner à aller voir un vieux divan.
D’autant que les rues de Hampstead sont pleines de marchands de meubles qui en proposent d’aussi mauvais goût mais neufs…
Tout avait commencé sous les meilleurs auspices. Il semblait –hélas, semblait seulement- que la journée se contenterait d’être nuageuse.
La température était douce. Tout était prévu.
Même le fonctionnement fantasque de British Rail, leur SNCF à eux, un  truc bizarre auquel il ne faut surtout pas faire confiance.
Nous avions les billets qui allaient bien. Le bus qui devait terminer le voyage jusqu’à la maison de Sigmund Freud était censé se trouver à deux pas de la gare.
Hélas, trois fois hélas…
Tous renseignements pris, le bus qui se contentait de nous rapprocher du Graal selon Heure-Bleue était déjà à vingt minutes de marche.
Il nous fallu l’attendre, puis avec ce côté farceur des plans de ligne anglais, nous partîmes pour trois stations et passâmes une demi-heure et au moins vingt-cinq stations avant d’atteindre celle qui nous intéressait.
Evidemment, dès la descente du bus, il se mit à tomber des cordes.
Heure-Bleue en ballerines, votre serviteur en blouson et pas de parapluie. Juste des pépins en somme…

Une demi-heure de marche fut encore nécessaire pour rejoindre une maison bourgeoise que nous atteignîmes trempés…
Comme prévu, le « musée » n’en est pas un et est surtout rempli d’écrans qui retracent les différents travaux de Sigmund et de sa fille Anna.
Un de ces écrans daigne tout de même retracer la vie du premer psychanaliste du monde.
La seule pièce qui m’ait semblée digne d’intérêt est celle où trône le fameux divan.
Divan passablement esquinté, comme prévu et vaguement recouvert de tissus pour faire joli –raté !-.

La pièce comporte aussi une bibliothèque de toute beauté qu’on ne peut évidemment approcher ne serait-ce que pour voir les bouquins qui la remplissent.
Ce fut malgré tout une bonne journée qui m’a permis d’être sûr –car le voyage fut long- qu’il vaut mieux que je ne vive pas dans ce pays.

J’y deviendrais fou et commettrais sûrement un impair regrettable qui forcerait Heure-Bleue à mettre mes valises sur le palier et me prier d'aller exercer mes coupables talents sous d'autres cieux.
Ce pays comporte en effet une engeance redoutable.
Il y a une profusion de rousses aux yeux et la peau clairs qui est une incitation permanente au coup de canif…

 

samedi, 29 septembre 2012

Home sweet home...

Nous sommes le 29/09/2012 et nous sommes encore a London.

Tout a l'heure nous prenons le train pour Paris.

Lectrices cheries, vous allez bientot retrouver les ecrits talentueux de votre Gout prefere et -fort heureusement- unique qui pourra de nouveau vous regaler des ses tartines pleines d'accents de toutes sortes...

jeudi, 27 septembre 2012

Ma creve familiere...

J’ai fait cette nuit un reve etrange et penetrant.
Mais non, pas d‘une femme inconnue et que j’aime et qui m’aime.
Et qui a chaque fois doit meme etre la meme et surtout pas une autre.

Sinon Heure-Bleue m’etripe…

Non, en fait je vais faire comme Heure-Bleue qui adore se plaindre car je me trouve dans une situation que connaissent quasiment tous les epoux a un moment ou un autre.
Meme Mab, qui m’a vu dans cet etat a fait semblant de compatir, c’est dire l’importance de la pathologie qui me frappe.
Aujourd’hui, lectrices cheries,
je veux qu’on me plaigne !

Je veux que vous vous penchiez avec attention, compassion, douleur et si possible affection, voire amour sur ce pauvre petit etre qu’est un homme gravement atteint dans ce qu’il a de plus cher au monde : son sommeil.

En deux mots, votre scribe prefere a un rhume !
Ce n’est pas etonnant dans un pays ou la pluie surprend quelques heures par an. Par son absence…
D’ailleurs, c’est surement tres grave puisqu’aujourd’hui la Tornade a prevu de nous faire visiter un cimetiere.

Preparez votre voyage, lectrices cheries.
J’adore l’idee de me voir accompagner a ma derniere demeure par un long, tres long, cortege de pleureuses.
Le plus tard possible tout de meme, mais vous pouvez m'accompagner des maintenant, du moins si Heure-Bleue regarde ailleurs…

PS : Comme prevu, il fait un temps de m…

lundi, 24 septembre 2012

Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?

 Depuis hier, j’ai l’impression que mes pieds ont perdu environ trois centimetres d’epaisseur rien qu’a arpenter les kilometres de couloirs de Hampton Court.

Aujourd’hui c’est relache. Nous nous contenterons de prendre le bus pour aller chez “Wait Rose” et ramener de quoi manger correctement. Les rayons du Lidl d'ici sont a peu pres aussi enthousiasmants que ceux qu’on trouve at home…

Heure-Bleue et Tornade m’epuisent. En plus je suis quasiment interdit de badinage alors que c’est le seul sport que je pratique de bonne grace.
A Hampton Court il y a quelque chose que je trouve tres agreable, c’est de croiser des gens habilles comme on l’etait au XVIeme siecle. Vous allez voir comment sont mes deux commensales.
Comme beaucoup de visiteurs, j’ai voulu –et reussi a- photographier une dame assez mignonne en ses habits “henrihuitesques”.
La chose faite, la dame s’enquiert “is it OK ?”. Votre serviteur, emporte par un élan comprehensible lui repond “don’t worry, miss,you look prettier than Ann Boleyn !”. L’une m’a gentiment souri. La Tornade m’a traite de faux-cul et Heure-Bleue m’a jete un regard assassin en me traitant de “vieux mastic”.  

Voila, lectrices cheries comment on me traite au pays de Barbe-Bleue…

PS: Je hais ces claviers non accentues.
Mais bon, ca permettra a Mab de se venger...

mardi, 18 septembre 2012

Bye bye...

Eh bien mes chéries, c'est le cœur dévasté que je vous abandonne pour une dizaine de jours.

Nous allons à London, London, pêcher les petits poissons (Copyright Petula Clark). 

Sachez néanmoins que je penserai à vous tous les jours.
Aux retraitées, malmenées par un mari qui exigera des frichtis variés tous les jours.
Aux travailleuses, que je supplie de continuer à s'échiner pour cotiser grassement afin de maintenir le niveau de ma retraite.
Je penserai tous les jours à toutes celles qui me font l'honneur et surtout le plaisir de lire mes écrits.
Je penserai à vous dès le réveil, en allant chercher du lait chez  « Sainsbury », puis changeant d'avis et me contentant de prendre un journal chez WH Smith et me décidant à traîner Heure-Bleue chez « Purple » pour prendre le petit déjeuner.
Une Heure-Bleue du matin, chagrin, qui trouve toujours que les matelas sont vraiment collants quand elle est dessus.
Je penserai à vous dès que je passerai devant chez Harrods.
Je penserai à vous en buvant un thé chez Fortnum & Mason.
Et surtout je penserai à vous en voyant que London, qui était si dépaysant il y a trente ou quarante ans est devenu si ordinaire.
D'ailleurs je pense déjà à vous, rien que d'y penser...

Heureusement, il reste David Cameron et consorts pour nous faire prendre conscience qu’il reste des gens assez bien nés et fortunés.
Et surtout convaincus que dispenser le mépris libéralement sur ceux qui les nourrissent de leur travail est dans l’ordre des choses.
J'aurai sûrement plein de méchancetés à vous raconter au retour…