lundi, 28 octobre 2013
Le p’tit mari y fait l’couscous...
Mais n’allez pas croire que par derrière « y s’la coule douce ».
D’abord parce que pour faire un couscous, il faut commencer par faire les courses.
Avec un caddy car il faut beaucoup de choses.
Or, si avec un caddy vide, il est aisé de passer de l’autre côté de la voie via la passerelle, cette passerelle est infranchissable avec un caddy plein.
Surtout un caddy plein de légumes, plein de viande, de boîtes de pois chiches et de tomates pelées.
Et plein de bouteilles car si un couscous est généralement apprécié des gens d'Afrique du Nord, ce n'est pas pour autant un truc de quaker ou d’abstinent.
Pourquoi des tomates pelées ? Me direz-vous. Eh bien parce que pour faire cuire la viande, les tomates doivent être pelées et si possible mûres.
Et les tomates pelées en boîte sont plus que mûres...
Donc, au moins trois kilomètres à pied pour ramener les ingrédients.
Ça vous met en jambes pour la suite.
Parce que les kilos de légumes ont un effet pervers redoutable : il faut éplucher ces kilos de légumes...
Comme j’ai un peu de jugeote tout de même j’ai pensé à aller chercher le SSD que j’avais commandé avant de faire les courses. Bien m’en a pris, la boutique relais chargée de recevoir ma commande était à deux cent mille kilomètres de la maison.
L’épluchage et les préparatifs faits, la cuisson des légumes les plus longs à cuire a été lancée
Et non, il ne suffit pas de tout jeter dans la gamelle et constater avec effroi quand les plus durs sont enfin cuits, que les légumes les plus tendres se sont transformés en bouillie et que la viande s'est « décharpillée » et tombée dans le fond en miettes immangeables.
Ça laisse du temps pour faire autre chose.
Je profite donc de la cuisson des légumes pour réinstaller mon W7 qui me fait des siennes.
Oui, n’oubliez pas que quand vous achetiez un disque dur de 200 Mo il y a vingt ans, il était garanti 300.000 heures. C’était cher, environ trois cents €uros d’aujourd’hui mais ça mourait dans la première semaine ou au bout de trente-cinq ans.
Je le sais, j’en ai un, et il fonctionne encore.
On peut aujourd’hui avoir un disque de 500 Go, pour environ soixante €uros.
Mais la notion de progrès étant sujette à interprétation, vous pouvez certes caser deux-mille-cinq-cents fois plus de données dans ce disque.
Disque qui, hélas, vous lâchera au bout de deux ou trois ans...
Le résultat auquel vous parvenez étant que vous aurez deux-mille-cinq-cents fois plus de données perdues en cas de problème et, d’expérience, ça vous arrivera dix fois plus souvent.
Je résume donc : C’est pas cher mais ça ne vaut pas plus...
Mais ça coûte un bras en temps perdu...
Bref, ça m’a occupé pendant la cuisson des carottes et des navets.
Pour rien.
Les DVD des logiciels que je dois réinstaller sur ce SSD étant dans des cartons pour le moment inaccessibles.
Tout comme les blogs de « canalblog » à partir de « blogspirit ».
Alors, pour commenter chez vous j’ai ouvert un blog chez « canalblog »...
Ce n’est pas la peine de vous y rendre, je n’écris que chez « blogspirit ».
Le couscous était semble-t-il bon. L’Ours et JJF ont vidé les gamelles.
P’tite Sœur s’est contentée d’un biberon.
Mais elle fait preuve d’un appétit qui laisse penser qu’elle ne crachera pas plus que sa grande sœur sur le couscous...
09:35 | Commentaires (9)

