Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 17 décembre 2013

Elles déclinent mal mais déclinent…

Voilà du nouveau.
J’avais appris, il y a bien longtemps qu’on s’occupait de « polis » en faisant de la politique.
J’avais aussi appris, il y a largement aussi longtemps, que les Romains, très latins de tempérament, réglaient leurs chamailleries sur les fora.
Eh bien hier soir, j’ai appris que selon la porte parole du mouvement « Europe Ecologie-Les Verts » le mouvement se paie le luxe « d’organiser des agora » -même pas foutue de dire « agoraï »-, cette andouille, au lieu de faire du genre, aurait bien fait de réviser ses connaissances de la première déclinaison…
Bref, elle réussit le tour de force d’organiser des places publiques et, comme d’habitude d’éviter les fora, les débats étant toujours risqués quand les questions se pressent…
J’aimerais que nos femmes et hommes politiques se renseignent au moins un minimum avant de se lancer dans des discours « pour faire genre »…
Avec ce que j’entends ce soir, je comprends de mieux en mieux pourquoi on parle « d’animal politique ».
Ça se révèle hélas d’un à propos navrant.
Ceux qui briguent nos suffrages en se prenant pour des « animaux politiques » se révèlent, malgré de longues études dont je me demande à quoi elle leur servent, finalement plus bêtes qu'animaux et pas très politiques…
Heure-Bleue et moi nous intéressons du coup à d’autres aspects de la politique.
Ce qui nous a prouvé que les goûts ne changent pas vraiment au fur et à mesure que les années passent.
Nous contemplions d’un air plutôt désolé les supputations sur les chances des candidates à la mairie de Paris.
Comme prévu, il ne fut pas question des politiques qui seraient mises en œuvre par les unes ou les autres.
Nous regardions ces deux nanas avec un intérêt plus esthétique qu’autre chose.
Il est ressorti de nos observations que si nous avons trouvé les unes et les autres plutôt sans intérêt et surtout sans réelle variété du point de vue de la politique, leur complexion nous a intéressés.
Ce qui, lectrices chéries, ne vous surprendra pas, j’en suis sûr.
Résultat ?
Eh bien Heure-Bleue a trouvé que Rachida Dati était une très jolie femme, alors qu’elle la déteste sous tous ses autres aspects.
Tandis que votre Goût préféré et unique a trouvé que Nathalie Kosciusko-Moriset remportait nettement la palme de la candidate qui le branchait le plus.
Et pourtant il ne faudra surtout pas qu’elle compte sur ma voix…
Ce qu’on leur reproche malgré tout ?
D’être de l’avis de Voltaire qui disait « Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne. »
Faisant partie du grand nombre, vous comprenez bien, lectrices chéries qu’Heure-Bleue et moi ne pouvons être d’accord avec ces deux péronnelles prêtes à tout pour être de ce petit nombre qui vit du boulot des autres.

lundi, 16 décembre 2013

L’usure des jours…

A la lumière des commentaires que vous avez laissés sur ma note dominicale de dimanche –Oui, de temps en temps j’aime bien jouer à Vincent Auriol, ce président qui parlait de son « petit village natal où je suis né »- je me demande si j’ai la cervelle qui marche si bien que ça.
Jusqu’à présent je n’avais pas l’impression qu’aimer Balzac était, sinon une tare, du moins une sorte de dévoiement du goût littéraire.
Du coup je viens de me plonger dans la lecture d’un de ces polars que j’affectionne, à l’écriture bizarre et à l’intrigue tordue. Un polar plutôt déjanté, en somme…
Une autre aventure, encore plus curieuse –toujours selon vos commentaires- que l’aveu de mes lectures, m’est nuitamment arrivée entre dimanche et lundi.
Je ne sais pas si je vous ai déjà dit, lectrices chéries, qu’Heure-Bleue a parfois un comportement que je dirais « inattendu ».
Surtout la nuit.
Oui, vous savez, bien sûr que vous savez, que je passe mes nuits au côté d’Heure-Bleue.
Et depuis un certain temps.
Que dis-je, un temps certain…
Bon, ne vous attendez pas à une nouvelle fracassante ni au récit des infortunes de la vertu, d’ailleurs Heure-Bleue ne s’appelle pas Justine.
Non, c’est bien pire.
Imaginez un instant, milieu de la nuit et mitan du lit.
 Mais non, lectrices chéries, il ne s’agit pas de « ça ».
Pfff...Vous ne pensez vraiment qu’à ça.
Bon, moi aussi.
Reprenons.
Une main me secoue, me sortant brutalement d'un profond sommeil.
Oui, j'ai le sommeil plus profond que le jugement...
Une voix connue me dit « Dors Minou ! Il est trop tôt ! »
Totalement réveillé pour le coup je demande alors à l’autre moitié du lit « Mais enfin, pourquoi tu me réveilles pour me dire de dormir ? »
Et, comme d’habitude, Heure-Bleue m’assied d’un magistral « C’est ta faute, t’as qu’à pas me « patouiller » quand tu dors ! »
Ça fait bientôt quarante trois ans que nous passons nos nuits dans le même lit.
Ça fait bientôt quarante trois ans que je prends des coups de pied quand je veux « coller ».
Ça fait bien plus que ça encore que je cherche toujours une peau à toucher –pas la mienne- quand je dors.
Madame tombe de l’armoire fin 2013 quand survient ce qu’elle connaît depuis avril 1971.
Il me semble qu’à l’époque elle le supportait beaucoup mieux.
Je me demande même si elle ne le souhaitait pas et ne m’y incitait pas de façon convaincante.
Mais bon, je rêve peut-être.
Un peu comme quand je lis Balzac…