mardi, 26 août 2014
T’as de beaux vieux, tu sais…
En juillet 2012 , Mab m’avait laissé un commentaire disant « Plus on avance en âge et plus l'enfance est présente, c'est ainsi que je vois les choses. En tous cas c'était bien agréable. »
Puis, en janvier 2014 , elle a insisté, lâchant imprudemment « A 86 ans maman disait souvent que dans sa tête elle était toujours la jeune fille de 15 ans et plus ça va plus je suis d'accord avec cette façon de nous voir. »
Pourquoi cette accroche ?
Parce que je cherchais sur mon blog, pour répondre à une réflexion de la Tornade, quelque chose qu’aurait dit Heure-Bleue.
J’ai donc remonté le cours passionnant des bêtises que je vous ai racontées pendant deux ans, lectrices chéries.
Et je suis tombé justement sur ces deux commentaires de Mab.
Et là, un douloureux doute m’étreint…
Mais je suis plein de doutes.
Si plein que je ne me rappelle plus lequel…
10:24 | Commentaires (7)
lundi, 25 août 2014
Elle a ce qu’Ulysse, qui m'intéresse…
Et qu’il m’arrive d’envier, a…
Samedi, je ne me suis pas contenté d’être agacé par l’affiche d’un film qui va me faire économiser une dizaine d’€uros.
Je suis allé, avec Heure-Bleue et la Tornade, faire un mélange de deux périples que j’ai faits il y a peu.
D’abord un remake de « Frogs & Rosbif » mais en croisant le « club sandwich » et le « fish n’ chips ».
Autant dire que ce fut exactement le déjeuner de la veille.
Puis, après avoir traîné jusqu’à la rue Elzévir, nous sommes entrés dans le musée Cognac-Jay. Nous y avons, comme chaque fois, papoté avec un gardien très au fait de ce que comportait son musée. Ce n’était pas le même gardien que lors de notre précédente visite. Évidemment, les avis des deux divergeaient salement sur Guardi et Canaletto.
Malheureusement pour nous, ce musée fermera bientôt jusqu’au mois de novembre.
Malgré nos demandes pressantes, « ils » n’ont pas voulu abriter leur unique Rembrandt chez nous. Nous ne le proposions pourtant que dans le but de le protéger des plâtriers.
Cela dit, j’ai repéré quelque chose dans une des pièces, une chambre.
Derrière le lit, un petit tableau rappelant avec acuité les dures réalités qui frappent parfois sous le baldaquin comme sous la ceinture.
Ce charmant petit tableau, montre un homme légèrement, très légèrement, dépenaillé sur un fauteuil, et debout à ses côtés, une femme l’air presque satisfait.
Le cartouche au bas du cadre indique au passant que le peintre, dans un accès de réalisme désolé, a appelé son œuvre « Le carquois épuisé »…
C’est merveilleusement autant que délicatement explicite, non ?
06:40 | Commentaires (9)

