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lundi, 09 mars 2015

La coupe des vices.

Se coucher tard, nuit. **

J’ai gagné, Mab !

 ** Raymond Devos.

dimanche, 08 mars 2015

Au lit mon corps y dort

Aujourd’hui il fait un temps splendide.
J’ai trop mangé hier soir mais ça devrait s’arranger.
Je me demande si je vais finir mon livre aujourd’hui.

Signé : Mab

En réalité, je n'ai pas de cerveau depuis que j'ai ouvert un œil.

(Pas la peine de dire  « seulement depuis ce matin ? », je vous ai entendu penser, lectrices chéries, mal réveillé mais pas sourd…)

samedi, 07 mars 2015

L'adroite a de belles courbes...

Madila a cru bon de me « tagger » et n’a pas vérifié sa liste. Pfff…
Je ne poserai pas onze questions à mes lectrices chéries.
Je serais bien trop indiscret et comme je tiens à ne me fâcher avec aucune, les autres « taggées » n’ont qu’à le faire à ma place.

  • Leur poser 11 questions farfelues :
  • 1 - Quel avantage vois-tu à manger du lapin ?
    C’est moins emmerdant à attraper qu’un poisson.
  • 2 - Quel est le premier pays étranger où tu as posé les pieds ?
    La France. Ben oui, avant je n’étais pas né.
  • 3 - à quelle date se situe ton rendez-vous le plus lointain ? 
    Dans le passé ou l’avenir ?
  • 4 - qui pourrais te donner des cauchemars ?
    Mireille Mathieu si elle se remettait à chanter.
  • 5 - si tu as (ou avais) un jardin, y-a-t-il une espèce de fleurs que tu ne plantera jamais ?
    L’asphodèle, ça pousse à foison dans l’enfer grec.
  • 6 - si je t'annonçais qu'une étude a prouvé que rien ne fait grossir, vers quel aliment te précipiterais-tu aussitôt ?
    Le chocolat.
  • 7 - quel est le titre du premier vrai livre (pas un album) que tu as lu enfant ?
    L’Ours brun.
    Celui là même :

    l_ours_brun.jpg

  • 8 - quelle épice utilises-tu le plus et dans quels plats ?
    Le poivre, dans tous sauf les gâteaux.
  • 9 - quel lien familial as-tu avec le dernier-né de ta famille ?  
    C’est ma seconde petite fille (P’Tite Sœur)
  • 10 - quelle couleur utiliserais-tu s'il te fallait repeindre ta cuisine ?
    Blanc.

    Où est la onzième question farfelue ?

vendredi, 06 mars 2015

C’est la poule qui philosophe…

Le beau temps d’hier nous a poussé, Heure-Bleue et moi à aller à Paris.
Elle a bien voulu m’emmener avec elle.
Elle est sympa, la lumière de mes jours.
Elle n’a pas voulu me laisser tout seul.
Bon, comme nous sommes allés la Fnac, j’ai eu la mauvaise pensée de croire qu’elle ne voulait pas faire la queue à la caisse et que c’est plutôt mon coupe-file de bancal qu’elle a voulu emmener.
Mais non, elle aime bien traîner avec moi dans Paris.
Pas dans les mêmes coins bien sûr.
Comme toujours, je suis intéressé par les femmes que je croise.
Heure-Bleue m’a parlé d’une horreur.
Je ne l’avais pas remarquée.
Elle m’a jeté « évidemment, elle était laide comme une chenille, alors tu ne l’as pas vue »…
Pourquoi ce petit aparté sur les femmes ?
Parce qu’avant de partir, j’ai écouté un écrivain parler.
De lui évidemment.
Il a dû préférer la radio parce qu’à la télé son melon aurait bouché l’écran…
Là où il m’a assis, c’est quand il a parlé des femmes.
Cet homme, pourtant normalement doté d’un vocabulaire plutôt riche, grâce à une agreg’ de philo, a vu celui-ci sérieusement esquinté par un séjour à HEC, école où l’on apprend plus à compter qu’à écrire…
Et qu’a-t-il sorti d’extraordinaire, cet auteur ?
Eh bien, à propos des femmes, il s’est embarqué dans une tentative d’explication à l’usage des demeurés qui n’ont pas compris que les femmes et les hommes doivent être traités avec égalité tout en défendant leur droit à la différence.
Comme s’il s’agissait d’un droit…
C’est là qu’il m’a estourbi d’un «  Faut pas confondre ! L’égalité entre les hommes et les femmes, ce n’est pas la mêmeté » !
Ouaip ! Notre agrégé de philo nous a sorti ça ! « La mêmeté » !
« La mêmeté » ! Je t'en foutrais, moi de « La mêmeté » !
A croire qu’un truc aussi clair que « il ne faut pas confondre l’égalité et l’identité » est beaucoup trop simple pour un cerveau que je pense maintenant plus encombré que rempli…
Il est vrai que ça manque de jargon psychologisant...

jeudi, 05 mars 2015

Cet homme est un Sisyphe...

Hier, je suis allé à Paris.
Ça m’a à la fois bien plu et pas trop.
Bien sûr j’ai ramené les composants que j’étais allé chercher.
Tais-toi, Clair, je m’occupe de ta platine !
Puis je suis allé voir un copain.
Qui ne va pas tarder à lâcher la rampe s’il continue comme ça.
32/14, comme tension, c’est pas top pour atteindre la retraite…
Surtout quand l’hôpital veut le garder quatre semaines et qu’il signe une décharge pour s’en aller.
Puis j’ai continué mon périple.
C’est mon périple perso. Celui que je fais seul habituellement.
Puis j’ai pris de nouveau le bus. Le 26. Celui qui me ramène à Saint Lazare.
Et comme chaque fois que je descends la rue de Maubeuge, je suis assailli.
Mais bon, il faisait beau et c’était bien de voir au loin le haut de la Tour Eiffel se détacher « dans le ciel d’or » comme chante Régine Crespin dans Schéhérazade.
Mais ça n’empêche pas les réminiscences au croisement de la rue de Rochechouart et de la rue Condorcet.
Le passage de la rue du Faubourg Poissonnière puis celui de la rue Lamartine me ramènent quelques années en arrière.
Je dirais genre cinquante ans…
Je regarde dans le bus, peu peuplé vers ces coins là, beaucoup moins qu’entre la Nation et la Gare du Nord.
Je me demande à quoi peut bien penser cette femme à l’air triste, le front appuyé contre la vitre et regardant dehors, les yeux un peu vides.
Vous me connaissez, lectrices chéries, j’ai commencé un roman illico, me racontant des histoires telles qu’on en écoute dans le blues de Robert Johnson, des histoires de couples à la dérive, de maris ivrognes et violents.
D’enfants qui se droguent, peut-être. Bref, votre goût tel qu’en lui-même.
Vers la place Kossuth est enfin arrivée une animation.
Peu souhaitée. Une femme avec un gamin qui a soulevé chez plusieurs passagers dont moi, des envies de meurtres, des souhaits d’enfant martyr.
Le gamin infernal, capricieux, hurlant et une mère incapable de lui résister.
Encore une qui aurait dû penser au congélateur quelque temps plus tôt.
Elle aurait au moins pu penser à l’emmener à une séance du Conseil de l’Europe.
Je suis sûr qu’au lieu de rappeler la France à l’ordre à propos de la fessée elle aurait émis un avis encourageant l’usage du chat à neuf queues, de la douche glacée et du ceinturon dans l’éducation…
J’ai aussi offert des fleurs à la lumière de mes jours car c’était aussi le pff…ième anniversaire de notre passage devant monsieur le Maire.
Déjà ?
Je n’ai pas vu le temps passer…