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mercredi, 03 juin 2015

Quand le shah n’est pas là, les sous, rient, dansent…

Hier, Heure-bleue et moi avons tenté le döner des Batignolles.
Le temps était incertain.
Le goût du döner encore plus…
Ben oui, lectrices chéries, le père faisait les meilleurs döner du quartier.
Le fils qui a fait une école de commerce, fait de la marge nette.
Ça n’a pas du tout le même goût.
Heure-Bleue a toujours prétendu, avec quelques autres ignorants juste branchés « Elle » ou « Télérama », que ce döner était le meilleur de Paris alors que je sais bien que les meilleurs sont ceux des Kurdes et des Turcs du bas de la rue du Faubourg Saint Denis.
Bon, d’accord, celui des Batignolles n’est pas mauvais.
Cela dit, hier il était particulièrement décevant. De la dinde bas de gamme alors qu’avant, même si c’était plutôt du poulet, il avait le bon sens d’y ajouter un peu de viande de veau.
« Tomate, oignon, pas beaucoup piquant » s’est transformé en « sans goût, pas salé, fade, et j’arrache la gueule à la dernière bouchée »
Oui, la cuiller de harissa au lieu d’être parcimonieuse et étalée sur le pain, a été jetée comme une énorme goutte au fond du petit pain.
Heureusement, il y a toujours de petits alea qui agrémentent un repas.
Comme l’inévitable propension de la lumière de mes jours à échapper de petits bouts de viande sur son coupe vent.
Vous pourriez penser « c’est pas grave, il est bleu marine », erreur, lectrices chéries, les petits bouts volants arrivent sur la doublure ivoire. Pile-poil contre la fermeture, histoire d’être sûr que ce sera visible par tous.
La lumière de mes jours était heureuse tout de même d’avoir épargné son chemisier blanc.
Notre numéro de « Carmen et La Hurlette » terminé, nous nous sommes levés pour aller boire un café.
Nous avons traîné agréablement, le nez au vent, dans les rues de son quartier.
Un moment nous sommes passés devant « A la Mère de Famille ».
Un de ces petits congélateurs proposait des glaces.
Mon épouse adorée est tombée en pâmoison devant le petit bac de glace « crème-caramel-beurre salé ».
Un homme, jeune, beau, mat et brun est sorti.
Elle l’a maté comme un gâteau pendant qu’il nous servait deux glaces « petit cornet-une boule ». Elle a pris la sienne sans cesser de le regarder.
Elle aurait dû regarder la glace, pas ce bellâtre. Le chemisier immaculé n’y a pas résisté.
J’ai repris mon chemin, une Heure-Bleue décorée comme un maréchal russe au bras…
Plus loin, je me suis arrêté devant un étalage de vente à la sauvette de faux ustensiles de cuisine « Si si madame, ça cuit sans huile, de la véritable céramique je vous jure ».
Les deux vendeurs, deux « seph’-tunes » ont reluqué ma moitié. Et ont flashé.
Je les ai entendu penser d’ici « Aïe aïe aïe !!! Une « vouz-vouz » ! on va la faire ! »
Les inconscients…
S’ils avaient su le mal que j’ai eu à me vendre et sa « bégueulitude », ils n’auraient même pas tenté de lui demander l’heure…
Nous sommes revenus tranquillement à la maison et nous nous sommes aperçus que ne nous étions pas tus plus de dix minutes entre midi et sept heures.
Je ne sais même pas ce qu’on a bien pu trouver à se dire…

mardi, 02 juin 2015

L’amante religieuse.

Je viens de lire la cause de mon premier fou-rire de la journée dès l’ouverture de mon navigateur.
Ça m’a rappelé cette histoire que j’ai dû entendre pour la première fois en cinquième.
Une époque où je savais que les garçons et les filles c’était pas fait pareil et où je me creusais la cervelle pour savoir quoi faire de cette différence.
Cela dit je ne soupçonnais même pas qu'on pouvait espérer des délices de cette différence et encore moins qu'il fallait gigoter pour les atteindre.
Mais si, lectrices chéries, vous vous rappelez sûrement cette mauvaise blague aussi vieille que les guerres entre les Pictes, les Angles et les Saxons.
Cette histoire qui met en scène un couple d’Anglais en train de câliner et où le monsieur dit à la dame
- Aoh, darling, je vous ai fait mal ? 
- No darling, pourquoi ? 
- Vous avez bougé, darling.
Blague assez nunuche qui m’amène néanmoins à me demander si elle ne comporte pas un fond de vérité.
Oui, lectrices chéries, je me suis posé un tas de questions en voyant l’accroche de cet article
Ouaip ! C’est même écrit ça dans l’article :

« Une Britannique a été condamnée à deux semaines de prison ferme ce lundi par un tribunal de Birmingham, au Royaume-Uni, pour avoir «hurlé et crié pendant ses ébats sexuels» et infligé d'autres nuisances nocturnes à ses voisins.
La jeune femme, dont l'âge n'a pas été donné, avait déjà fait l'objet d'un rappel à la loi pour les mêmes faits. Une juge du Birmingham County Court a conclu à la récidive après de nouvelles plaintes des voisins excédés.
«Aux premières heures du 29 janvier 2015, à environ cinq heures du matin, l'accusée s'est rendue coupable de hurlements et de cris pendant ses ébats sexuels à un niveau sonore tel qu'il a créé des nuisances au voisin», a déclaré la juge Emma Kelly. Le voisin en question a précisé que le bruit l'avait «réveillé» et «cela avait duré dix minutes
».


Quel pied, mes aïeux ! Dix minutes !
Ou alors c’est juste pour faire bisquer les voisins…
Et ça finit au tribunal…
Une telle chose pourrait-elle arriver en France ?
La froideur prêtée aux Anglaises ne serait elle pas la cause réelle et sérieuse de la férocité des soldats anglais ?
L’Anglaise doit elle cette réputation de froideur à une complexion erronée ?
Au climat pluvieux ?
La tendance à la « planchitude » serait elle le signe indubitable de la plumardière maladresse du Grand Breton ?
J’avais déjà noté au hasard de mes pérégrinations sur le Web que la « british bride » préférait nettement le chocolat à une partie de jambes en l’air.
J’avais aussi remarqué l’enthousiasme très relatif du mari à qui la perspective du câlin collait une migraine d’épouse balzacienne.
Eh bien, lectrices chéries, il existe fort heureusement une de ces délicieuses exceptions qui confirment la règle la mieux établie.
Il y a au moins une Anglaise assez ardente au déduit pour mobiliser le voisinage qui en a marre de l’entendre clamer sa joie d’être au monde et de savoir enfin à quoi ça sert.
Hélas, trois fois hélas, la sphère judiciaire n’a que faire de ses rondeurs qui l’a envoyée pour deux semaines en taule.
Ces inconscients ont-ils seulement une idée de ce qui pend au nez du voisinage lorsqu’elle va retrouver les bras accueillants de sa moitié après deux semaines d’abstinence forcée ?

lundi, 01 juin 2015

L’hypothèse décolle…

Hier, c’était la fête des Mères.

liquide-amniotique-de-grossesse.png



Avant que les enfants n’arrivent à la maison, les bras chargés de cadeaux, hélas pas pour moi, j’avais commis une note.
Il s’agissait de commenter une des nombreuses inepties qui traversent par moment toutes les cervelles, même les mieux faites, du moins les plus remplies.

Eh bien voyez vous, lectrice chéries, une d’entre vous fut frappée à son tour.
Au premier abord, elle semblait n’avoir pas tort.
Mais son raisonnement était hélas incomplet qui la condamnait au sort même qu’elle entrevoyait pour les mâles.
Elle m’écrivait :

« Et pour féconder les nanas ? Un robot et hop vous ne servez plus à rien les mecs ! On en gardera quelques uns pour la production de semence.... lol ! »

Voyons ! Ô toi, exemplaire adoré de mes lectrices chéries !
As-tu pensé un instant, en t’engageant sur cette pente glissante de l’unisexe général, qu’il suffit du milieu adéquat.
Milieu stérile.
Doté du bon équilibre acide/base.
Enrichi des nutriments adéquats.
Maintenu à la température de 37°C.
Non, non, pas un de ces abris féminins si agréables.
Un bocal thermostaté et propre rempli d’un liquide amniotique artificiel.

On y dépose quelques ovocytes et quelques spermatozoïdes.
Éléments conservés depuis des lustres, l’époque où il y avait encore des humains.
Ou bien, les progrès de la biologie, de la génétique et de la biochimie aidant, quelques cellules souches totipotentes astucieusement bidouillées.
Tu verras, lectrice chérie…
« Et hop ! » comme tu dis.
Même plus besoin de nanas.
Pas plus que de mecs.
Subsiste néanmoins une question :
Quel serait le robot assez con pour fabriquer des humains dont il n'aurait que faire ?
Humains dont le premier soin serait de le démonter pour savoir comment il fonctionne ?
Et dont le deuxième soin serait de copuler comme des obsédés pour faire à deux ce que les machines feraient seules…
Ah la la… Pennylane… Tu veux scier la branche sur laquelle tu…