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mardi, 04 août 2015

La main de masseur…

 

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« Je le proclame,
   Les mains de femme,
   Sont des bijoux
   Dont je suis fou. »

De rien, Mab, de rien…
Je suis toujours heureux de faire un cadeau.
Alors imagine… T’avoir collé ça dans la tête pour la journée…
Pourquoi diable ai-je commencé la journée en serinant cette rengaine des années 1900 ?
Eh bien parce que, lectrices chéries, la journée précédente s’est close sur une histoire de mains.
Nous étions au lit, en train de converser.
Bon, en réalité Heure-Bleue me parlait.
Elle me parle le soir et me reproche mon manque d’attention.
Je lui parle le matin et Heure-Bleue, qui n’est pas du matin, me reproche de la saouler.
Mais « faut pas croire », on parle quand même.
Revenons à mon mouton.
A cette histoire de mains.
J’étais plongé dans mon bouquin quand j’ai vu la main d’Heure-Bleue me passer sous le nez.
- Minou…
- Hmmm ?
- J’ai des mains de vieille.
J’ai pris la main de la lumière de mes jours, l’ai regardée avec attention par-dessus mes lunettes, genre « je n’ai jamais vu les mains d’Heure-Bleue ».
- Mais non, ma Mine !
- Si, je te dis, regarde ça.
Je reprends la main qui m’a déjà collé une tarte si sèche il y a longtemps, la regarde et insiste :
- Pas du tout, tu n’as pas des mains de vieille.
- Mais si ! Elles sont pleines de « fleurs de cimetière » !
Quand je l’ai connue toute jeune, il y a trois semaines environ, elle avait des éphélides sur les mains.
Pas beaucoup.
Moins que sur les joues et le nez.
Là, elle en a un peu plus et un peu plus grandes mais c’est tout.
- Je t’assure que non, ma Mine, tu n’as pas des mains de vieille.
- Bon… Fais voir ta main.
J’ai donné ma main gauche à la lumière de mes jours qui l’a prise et examinée sérieusement. Elle a passé son autre main dessus.
C’était sympa.
Rare surtout…
- Jusque là, c’est bien.
A-t-elle dit en délimitant la zone qui va du poignet à la phalange.
- Ah bon ?
- Tu as de belles mains mais… Là c’est moins bien qu’avant.
A-t-elle dit en montrant mes doigts.
- Oui, tu as des doigts de vieux maintenant.
J’ai repris mon bouquin…
Comment dit on, déjà ?
Ah oui : « On n'est jamais trahi que par les siens... »

lundi, 03 août 2015

L’or y est teint…

De rien, Mab
Je parcourais mon blog à la recherche d’une idée dont je pourrais vous parler.
J’ai même failli un instant céder à la tentation du recyclage.
Seulement voilà, en relisant tous les commentaires que vous me laissez, lectrices chéries, de quoi-t-est-ce-que-je-m’aperçois je ?
Eh bien que certaines notes de 2009, si ce n’est de 2007 avaient vu fleurir entre 2012 et 2015 des commentaires de lectrices chéries qui s’étaient livrées à la lecture complète de mon blog.
J’en conçus d’abord de la fierté.
Constater qu’on a réussi à intéresser quelqu’un au point de le pousser à voir ce qu’on a écrit avant sa visite favorise l’accroissement du melon et la taille des chevilles.
Malgré tout, le but initial de la visite de mon grenier ne m’avait pas encore échappé.
Du coup je me suis dit « et m… ! »
Pas moyen de « recycler » une note, si bien tournée soit elle.
Une lectrice chérie en veine de vacherie, histoire d’occuper ses vacances, n’aurait pas manqué de remarquer en tête des commentaires « Tiens ! Le Goût recycle ! »
Eh oui, lectrices chéries, je dois vous l’avouer.
J’ai failli écrire « humblement » puis je me suis rappelé que Mab, qui a la langue pointue et la dent dure se serait précipitée pour remarquer « Humblement ? Toi ? Tu me fais rire ! »
Bon, je vous l’avoue quand même : Je n’ai aucune idée à vous faire partager et rien à vous écrire.
Alors je ne dis rien.
J’espère qu’un jour prochain, un évènement me donnera l’occasion d’une réflexion pertinente et teintée de cette clairvoyance qui fait votre admiration.
Sauf celle de Mab, de… et de…
Elles se reconnaîtront…

samedi, 01 août 2015

Il était une Berbère, et ron et ron…

A la maison, la pleine lune n’empêche pas de dormir.
Elle empêche Heure-Bleue de digérer.
Ce qui revient un peu au même.
Alors le matin arrive plus tard.
Et, après avoir préparé le petit déjeuner, je furète plus tard sur vos blogs et sur le Web, lectrices chéries.
Je regarde de temps à autre les nouvelles.
Elles sont souvent agaçantes et sans intérêt.
Franchement, pensez vous qu’il est indispensable de savoir que Nabila et son (h)ombre ont fait du scandale dans un cinéma de province ?
Alors je passe quelques minutes sur Facebook
Il y est question de ce lion. Beaucoup de ce lion. Lion absurdement tué par un type qui pense que le canon de sa Remington lui tient lieu de membre viril.
Ces pérégrinations me navrent.
Elles sont hélas prévisibles.
On y trouve pêle-mêle, dans un inventaire délirant qui ferait presque penser à Prévert s’il n’était si cruel avec tant d’imbécillité :
- Ces chiens qu’il faut absolument sauver.
- Ces Arabes et ces Noirs qu’il faut tuer.
- Ces petits chats si adorables.
- Ces migrants qu’il faut couler.
- Cette hermine qui a craqué pour un chaton que « c’est cro mignon »
- Ces prisonniers qui dorment a six ou huit sur le sol de cellules de neuf mètres carrés.
- Ces mêmes prisonniers « qui ne l’ont pas volé » !
- Ces Fouché au petit pied qui râlent « et pis quoi encore ! Déjà qu’on a des prisons trois étoiles ».
Le plus étrange ? Ce sont très souvent les mêmes qu’on voit passer de la haine la plus stupide à l’attendrissement le plus dégoulinant.
Je ne sais pas si ça vous fait cet effet là, lectrices chéries, mais tous ces gens me font peur.