mardi, 08 mars 2016
Pâtes brisées…
Eh bien non, lectrices chéries ! Ce n’est pas un dessous-de-plat surréaliste et fait maison avec un fil de fer de récupération.
Ce sont des spaghetti.
Plus précisément ce furent des spaghetti.
Spaghetti que j’ai oubliés dans la casserole.
Casserole que j’ai oubliée sur la plaque.
Plaque de vitrocéramique que j’ai oublié d’éteindre en partant…
Pas longtemps pourtant, un petit moment.
Il n’était pas huit heures du soir quand j’ai enfilé mon coupe-vent pour aller fêter l’anniversaire de Merveille chez JJF et l’Ours.
Bon, il était minuit bien passé quand nous sommes revenus à la maison.
Et ça sentait très fort et très mauvais.
Heure-Bleue ne m’a même pas disputé en arrivant.
Elle a juste fait « pfff… », tordu le nez, levé les yeux au ciel et ouvert la fenêtre.
Elle n’a même pas pris un air étonné.
Il eût pourtant été de circonstance…
Je me suis précipité pour éteindre la plaque et porter la casserole sur le balcon.
Je me suis dit aussi que l’obligation légale d’avoir un détecteur de fumée s’était montrée d’une inefficacité remarquable quant à l’aptitude à ameuter les voisins…
Et pourtant à chaque tentative de faire un steak sur le grill ce bidule couine à tue-tête.
Après avoir tenté vainement de rendre son aspect immaculé à la casserole en y faisant bouillir de l’eau de Javel, j’ai dû me résoudre à la jeter à la poubelle.
Un casserole d’à peine treize ans…
Bon, vous voyez les « spaghetti » ?
Eh bien l’intérieur de la casserole était comme ça.
L’assiette posée sur la casserole pour éviter que l’eau ne s’évaporât trop vite était aussi comme ça.
La lumière de mes jours pense que je ne réussirai pas à récupérer l’assiette.
J’ai pourtant presque réussi.
Encore deux ou trois séances et ce sera fait.
Quand j’ai connu Heure-Bleue, ce n’était pas l’enthousiasme de Vénus voyant débarquer Mars qui l’a précipitée dans mes bras il y aura … bref un bon moment…
Vous imaginez bien, lectrices chéries, que ce ne fut donc pas une entreprise si aisée que la convaincre qu’après tout, j’étais une super affaire.
Alors vous pensez bien que ce n’est pas le dessous d’une assiette qui va me décourager…
06:40 | Commentaires (14)

