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jeudi, 05 janvier 2017

Meilleurs vieux…

Un de mes rares lecteurs chéris me fait remarquer qu’il reste au fond de ses sous-vêtements des attributs qui le classent dans la catégorie « mâle » de l’espèce.
Bien que de plus très neufs selon lui à cause d’un âge qui ne demande qu’à devenir canonique, il reste malgré tout un homme.
Un homme charmant que j’ai rencontré chez Mab & Maky un jour d’été.
Les brochettes mais surtout le rosé nous rendaient tous d’ailleurs particulièrement charmants ce jour là.
Au point qu’un reste d’attachement à la vie nous poussa, Heure-Bleue et moi, à revenir vers Paris en train plutôt qu’en voiture…
Jeanmi, puisqu’il s’agit de Jeanmi, je te présente mes plus plates excuses pour avoir omis, en apparence seulement, de te souhaiter une bonne année.
Je sais, grâce à toi et quelques autres comme Thygo, JeanJacques666 ou Jerry Ox, que quelques lecteurs chéris parcourent mes notes.
Avec plaisir j’espère…
Je me dois néanmoins de vous dire à tous, lecteurs que j’aime, qu’un vieux fond lesbien me pousse hélas à être attiré, même irrésistiblement attiré, plus par mes lectrices chéries que par mes lecteurs chéris mais moins chéris.
Alors Jeanmi, je t’en prie, ne m’en veux pas si je semble t’avoir oublié dans mes vœux, il n’en est rien.
Quoique si, un peu quand même car figure toi que c’est bizarre mais, comme toi, j’ai toujours le regard affecté de cette étrange pathologie qui fait que ce que je regarde d’abord chez un homme, c’est surtout sa femme.
En plus, assez souvent, je dirais comme Paul Morand « elle est belle comme la femme d’un autre ».
Comment, dans ces conditions, résister ?
Enfin, je résiste quand même.
Bien obligé que je suis car la lumière de mes jours a gardé ce côté panthère qui, je ne sais pourquoi, m’avait tant plu chez elle…
Elle pense tout de suite « se donner » alors que je ne pense qu’à un emprunt.
Elle pense surtout à des trucs du genre « émasculation ».
C’est pour ça que je tiens à Heure-Bleue comme à la prunelle de mon œil gauche, le seul qui fonctionne.
Elle est généreuse et parle de « don », comme chez Emmaüs.
Alors que je suis intéressé et parle « d’emprunt », comme chez BNP…

mercredi, 04 janvier 2017

Ma belle fait « gore »…

De rien, Mab, de rien..
Vous savez quoi, lectrices chéries ?
Eh bien la nouvelle du jour c’est qu’hier nous sommes allés chez le coiffeur.
Et il était temps.
Alors que je prenais un look « baba cool attardé », la lumière de mes jours, aux cheveux toujours frisés, avait pris un air « Folle de Chaillot » qui ne lui plaisait pas.
Maintenant que nous avons repris figure humaine, je peux enfin faire mon devoir de garçon bien élevé.
Je vous souhaite à toutes, lectrices chéries, une année 2017 qui corresponde le plus possible à vos souhaits.
Cela dit, en bon camarade de blog, je me dois de vous avertir de l’inefficacité quand ce n’est pas l’inanité des vœux qui sont émis au début de lAn Neuf.
D’année en année, on m’envoie les mêmes.
Tous me souhaitent le bonheur, la fortune, la prospérité et, évidemment, l’argent.
Beaucoup d’argent.
Alors, comme disait J.C. , non pas Cambadélis, l’autre, le célèbre « En vérité je vous le dis ».
Donc « en vérité je vous le dis », ça n’a pas marché du tout.
Du coup, il me semble que le mieux, pour 2017, c’est que vous menvoyiez directement l’argent.
Mais il n’empêche pas que je vous souhaite à toutes une bonne année 2017.
Et j’apprends de ma radio à l’instant que « les chaussures André devraient changer de mains ».
Ça augure de bons fous-rires pour l’année qui commence.
C’est déjà ça parce que ce que j’ai entendu ce matin de ceux qui souhaitent habiter le Palais de l’Elysée m’enchante moyen…

mardi, 03 janvier 2017

Avec le temps, va, tousse et va…

De rien, Mab...
Ce matin il fait un « temps de mince »
Un brouillard qui m’empêche même de voir s’il reste des branches sur les arbres que je devine de ma fenêtre car il n’est pas question de les voir.
Ni même les entrevoir.
Un brouillard qui n’a comme avantage que celui de développer des abdos qui en avaient bien besoin.
Je dois même vous avouer que je commence à être « fatigué des entrecôtes » comme disait mon père qui toussait beaucoup.
Ce temps me troue le moral.
Je hais le froid.
Qu’il soit sec avec un ciel bleu et lumineux.
Qu’il soit humide avec un ciel qu’on ne voit pas tant le brouillard est épais.
Chaque année, dès que les jours se font brefs et froids, j’attends.
Mon moral remonte un peu avant Noël car les jours grappillent des minutes.
Hélas, ce sont des minutes de gris.
Alors j’attends.
J’attends le printemps.
J’attends que la lumière devienne gaie.
J’attends que les arbres se couvrent.
J’attends que les filles se découvrent.
J’attends de n’avoir pas besoin de mille pelures pour ne pas transir.
C’est quand il fait le temps d’aujourd’hui que j’ai envie de voyager dans le temps.
Rien que pour voyager vers le beau temps, lectrices chéries.
Rien que pour ça…Ce matin il fait un « temps de mince »
Un brouillard qui m’empêche même de voir s’il reste des branches sur les arbres que je devine de ma fenêtre car il n’est pas question de les voir.
Ni même les entrevoir.
Un brouillard qui n’a comme avantage que celui de développer des abdos qui en avaient bien besoin.
Je dois même vous avouer que je commence à être « fatigué des entrecôtes » comme disait mon père qui toussait beaucoup.
Ce temps me troue le moral.
Je hais le froid.
Qu’il soit sec avec un ciel bleu et lumineux.
Qu’il soit humide avec un ciel qu’on ne voit pas tant le brouillard est épais.
Chaque année, dès que les jours se font brefs et froids, j’attends.
Mon moral remonte un peu avant Noël car les jours grappillent des minutes.
Hélas, ce sont des minutes de gris.
Alors j’attends.
J’attends le printemps.
J’attends que la lumière devienne gaie.
J’attends que les arbres se couvrent.
J’attends que les filles se découvrent.
J’attends de n’avoir pas besoin de mille pelures pour ne pas transir.
C’est quand il fait le temps d’aujourd’hui que j’ai envie de voyager dans le temps.
Rien que pour voyager vers le beau temps, lectrices chéries.
Rien que pour ça…


 

dimanche, 01 janvier 2017

Oh ! Non tremare !

Que celles qui ont passé une mauvaise année 2016 l’oublient.
Que celles qui ont passé une bonne année 2016 fassent tout pour que 2017 soit aussi bien voire mieux.
Non, pas de « Belle année », pas de « Douce année », pas de « Ô plein d’amour pour la nouvelle année ».
Ça, ça m’énerve alors je vous dis tout simplement « Bonne année, lectrices chéries ».
Vous êtes assez grande pour y trouver de la beauté et de la douceur.
Et même de l’amour.
Bon, là faut quand même faire un peu gaffe mais il arrive que ça se passe bien.
Faut juste y mettre du sien et je suis sûr que vous le faites.
Au fait, lectrices chéries, je ne vous ai pas dit il y a peu que la mémoire était une machine étrange ?
Eh bien, c’est bien mieux que ça.
Je suis, comme quasiment tous les jours, allé faire un tour chez Célestine, oui celle qui dit qu’elle ne sort pas de l’enfance et à qui je ne dis rien de méchant parce que non seulement je suis comme elle mais que malgré tout je connais toute de même la différence, surtout à nos âges, entre « ne pas sortir de l’enfance » et « retomber en enfance ».
J’aime parfois ce qu’elle écrit, parfois « ça me parle » et d’autres fois moins mais j’y passe toujours parce que j’aime ses dessins.
Comme vous le savez, hier après-midi, mes commensales étaient parties traîner à Paris avec la demande pressante de votre Goût adoré de ramener un couteau à huîtres car tenter d’ouvrir des huîtres avec une lime à ongles est sans espoir et le tenter avec un couteau est un coup à approfondir le trou de la Sécu.
Pendant ce temps de solitude, je me suis donc mis à la confection du dîner en écoutant plein de choses.
Disons de Maria Callas en Norma à « La sieste » de Françoise Hardy en passant par « La complainte de la Butte » par Cora Vaucaire et « The walk of life » et d’autres par Dire Strait et même « Whole lotta love » par Led Zeppelin.
Extra pour éplucher les pommes de terre, les deux derniers…
En faisant tout ça, je réussissais à rêvasser.
Célestine m’est revenue à l’esprit en regardant la farce que je pétrissais.
Non, Célestine, n’y vois rien de plus qu’un mec en train de mélanger de la chair à saucisse, du bœuf haché et des épices en se dandinant au rythme de Dire Straits, hein.
Quand Mark Knoffler a attaqué « Brothers in arms », Célestine Troussecote, donc me trotta par l’esprit.
Et là, avec ces histoires de guerre, d’armée, ça m’est revenu d’un coup.
Ça m’a ramené à mon âge estudiantin où parfois à l’heure du déjeuner, j’écoutais sur France Inter « Bons baisers de partout », l’émission de Pierre Dac, réservoir inépuisable de calembours « foireux ».
Du coup je me suis rappelé qui était Célestine Troussecotte.
C’était la secrétaire du colonel De Guerlasse, patron de l’opération « Tupeutla ».
J’ai terminé mon job, préparé la poularde, mis la farce à l’intérieur et l’ai religotée.
J’ai mis les pommes de terre, les haricots, l’oignon émincé, salé, poivré et mis dans le plat.
J’ai sagement attendu d’avoir terminé mon travail et me suis précipité sur Google pour chercher si « Bons baisers de partout » n’avait pas été effacé de la mémoire du monde.
Eh bien non !
Wikipedia m’a même rappelé qu’il y avait un agent du nom de Nicolas Leroidec.
Étrange, non ?