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dimanche, 23 juillet 2017

Le reître et le pas reître.

De rien Mab
Hier, je suis allé traîner avec Tornade.
Elle a pris grand soin de moi.
Nous avons parcouru environ huit kilomètres dans les rues de Paris.
Une erreur d’horaire au départ nous a amenés, elle et moi à « pérégriner » de l’avenue Niel à la rue Lamartine en passant par des milliers de rues et de croisements avant de revenir à la FNAC des Ternes acheter un cadeau pour Heure-Bleue.
Ce fut une délicieuse promenade de « langues de putes » car nous nous sommes arrêtés plusieurs fois à des terrasses de cafés, histoire de préparer l’arrêt suivant.
A la terrasse du café à l’angle de la rue Saint Lazare, là où elle arrive à la place de la Trinité, nous avons admiré –commenté- les passants.
Je dois avouer que je regardais plutôt les passantes qui passent sans souci.
Tandis que passait une femme particulièrement bien fichue qui remontait la rue Blanche, Tornade était l’objet de toutes les attentions d’un hidalgo.
Celui-ci trop confiant dans la rumeur qui veut que les claires –Tornade est une claire aux yeux verts- soient attirées de façon irrépressible par les bruns mats, lui faisait un charme éhonté.
Hélas, il ne pouvait savoir que Tornade est l’exception qui confirme chaque règle.
Elle, est attirée par le Teuton, le « reître ».
Le « pas reître » l’a donc laissée de marbre quoiqu’un peu flattée tout de même.
Nous avons repris notre chemin, lentement, courageusement et nous sommes arrivés juste avant que je ne marche directement sur les chevilles, mes pieds usés jusqu’à la malléole
Nous l’avons échappée belle en trouvant la pintade souhaitée par la lumière de mes jours.
Puis, chargés comme des ânes un matin de marché, nous sommes revenus à la maison.
Bien qu’un peu fatigant, c’était bien…
Ah si, tout de même.
J’ai fini par avoir mal au genou droit.
Oui, le même, toujours, depuis 1966.
D’ailleurs, depuis 1964, j’ai toujours eu mal quelque part.
Je dois avouer qu’à cette époque, c’était surtout au cœur.
Puis depuis quelque temps, c’est surtout au genou.
Toujours le genou droit...

mercredi, 19 juillet 2017

Quand l'atmosphère, ça pèse...

De rien Mab (tu devrais tout de même écrire)...
Honnêtement, lectrices chéries, c’est bien parce qu’il faut écrire que je m’y attelle…
Hier on a eu une journée chargée.
Heure-Bleue et moi devions, dans l’ordre :
- Manger un sandwich chez Lina’s.
- Aller chez le médecin.
- Passer rue Pavée voir une librairie.
- Rencontrer un type, une relation de mon forum Hi-Fi, à qui j’ai envoyé deux diamants.
Mais non, lectrices chéries, pas des diamants gros comme le Ritz, des diamants de feue l’entreprise « Audio Dynamics Corporation » destinés à lire les disques vinyles.
Le Lina’s de la place des Victoires n’a pas changé.
Les gens du coin non plus puisque nous y avons vu deux « fashion actors » qui s’étaient manifestement acheté un stagiaire qu’ils regardaient comme un gâteau.
Le môme s’en tirait bien, jouant de son charme avec discrétion.
Que ne faut-il faire pour trouver un boulot…
Le médecin a trouvé qu’on allait bien.
À la librairie nous avons retrouvé notre libraire de la rue de Bagnolet et avons papoté avec l’homme d’affaires.
Quelqu’un qui, ouvrant une petite librairie rue de Bagnolet est à la tête de cinq librairies dont « La librairie du 104 » n’est pas un libraire, c’est un « tycoon ».
Et, à le regarder, je me demande si c’est si bon que ça pour lui…
Il a vingt-cinq ans de moins que moi, le teint gris, peu de cheveux tout gris et l’air fatigué.
En passant devant la synagogue de style « nouille », nous nous sommes aperçus avec stupeur que quand on ne pratique pas tous les jours l’hébreu, ce n’est pas facile du tout à lire.
On reconnaît les lettres, puis quelques sons, voire quelques syllabes mais avec difficulté.
Peu versés dans le langage religieux nous sommes aussi innocents qu’Adam et Eve avant le premier péché.
Puis nous sommes partis pour « L’éléphant du Nil » à Saint Paul, retrouver mon obligé de passage à Paris.
Il est venu de Chambéry aider sa fille, accro à Paris et qui a de magnifiques yeux bleu-vert.
C’est un homme un peu triste et beaucoup trop sérieux pour moi.
Nous sommes revenus tranquillement à Saint Lazare et avons failli attraper une pneumonie en entrant dans un train climatisé comme un métro New-Yorkais, c'est-à-dire à fond.
Le retour fut intéressant.
Nous étions assis à côté d’un couple.
Un couple tout neuf à en juger par le comportement.
Nous ne les regardions pas, nous étions seulement obligés de les voir…
La lumière de mes jours trouva que le garçon, assis à côté de moi, était moche.
J’ai pensé que la fille, assise à côté d’Heure-Bleue, était quelconque.
Sans doute parce que dans ce couple, le « clair » était le garçon et le « mat » était la fille.
On voyait bien qu’ils venaient de faire la découverte du siècle.
Lui n’arrêtait pas de « patouiller » la fille, un moment les genoux, un moment les bras, un autre moment les mains.
Heure-Bleue se demandait comment, par cette chaleur, elle pouvait supporter le contact des mains de son camarade de jeux.
Elle, au contraire, avait parfois ce regard vague en le regardant, ce regard qui dit le regret qu’il y ait tant de monde autour.
Faut vraiment être jeune pour apprécier autant le contact en cours de canicule…
Heure-Bleue souligne à l’instant « Ils m’énervaient, mais ils m’énervaient… »
Je vais devoir faire gaffe, lectrices chéries.

 

lundi, 17 juillet 2017

Les copains m'appellent six roses...

lakevio.jpg

Je n’ai pas de goût pour le rose.
Je n’ai jamais eu de goût pour le rose.
Si je devais être séduit par le ton qui habille une femme, je ne verrais que peu de nuances.
Mais sûrement pas le rose.
Peut-être l’aigue Marine, le « rouge Hermès », le noir et le « vert Empire ».
Toute ces teintes qui font ressortir les chevelures.
Que ce soit la rousseur flamboyante du soleil ou ce châtain aux reflets de cuivre.
Ces chevelures qui accentuent si bien l’éclat des yeux clairs.
Il y en a bien d’autres évidemment, il suffit qu’elles habillent selon l’humeur du moment celle qui occupe mon âme.
Mais le rose…
Jamais !
Je ne sais pas ce qui a pu passer par l’esprit de Lakevio pour me coller un devoir sur le rose.
Une aquarelle, soit.
Une femme souriante, soit.
Mais cette aquarelle rose, non.
Mais où diable Lakevio est-elle allée chercher ce tableau ?
Et imaginer qu’il pourrait titiller mon imagination !
Elle qui d’habitude trouvait toujours ce grain de peau qui m’appelait.
Elle qui chaque samedi trouvait cette nuance de roux dont elle savait qu’elle me hélerait du fond de ma flemme dominicale.
Elle qui allait jusqu’à trouver les yeux de cette teinte azuréenne dont elle savait qu’elle me ferait fondre.
Elle qui trouvait toujours au détour d’une toile ce grain de peau propre à me faire frissonner, ce grain si pâle, si transparent, si beau…
Elle qui connaît la lumière de mes jours depuis si longtemps.
Elle qui me connaît depuis longtemps.

Eh bien, elle qui me connaît si bien a commis une erreur !
Elle qui jusqu’aujourd’hui avait sans erreur trouvé des sujets de devoir dont j’avais pu m’acquitter sans férir.
Elle qui avait toujours su trouver le sujet qui me toucherait.
Elle qui avait toujours découvert la toile qui me remuerait.
Eh bien, Lakevio, aujourd’hui tu t’es plantée lamentablement.
Aujourd’hui, hélas,  je n’ai rien à dire sur ce rose qui m’ennuie.
Crois bien que j’en suis navré mais je suis ainsi fait.
J’ai toujours trouvé à la roseur qui se dégage de ce tableau quelque chose qui me laisse coi et surtout ne m’émeut pas le moins du monde.
Que veux tu que je raconte à propos d’une œuvre qui ne soulève chez moi qu’un peu d’ennui ?
J’espère toutefois, Lakevio, m’être calmement expliqué de cette absence d’intérêt pour le sujet du devoir que tu m’as infligé, oui je dis bien «  infligé » pour ce lundi.
Mais, bien que tu sois brune je t’embrasse tout de même…
Et ne va pas croire que je n’ai pas remarqué depuis longtemps que tu as des yeux bleus très bleus.

dimanche, 16 juillet 2017

Moi aussi j'ai le goût du croque-madame…

Hier on s’est promené à Paris.
Bon, rien de bien nouveau en somme…
On a tenté le döner, ça nous a promenés.
Il était fermé…
Nous avons tout de même fait une découverte dans le côté IXème arrondissement de la rue du Faubourg Poissonnière.
Oui, lectrices chéries ! On trouve encore de délicieux « croque-madame » dans les bistrots parisiens.
Mieux, il y a des mastroquets aimables !
Ça avait pourtant assez mal commencé.
Bien sûr quand nous sommes arrivés au square Montholon, ce fut agréable.
Il faisait beau et raisonnablement tiède.
Comme nous l’avions supputé, il y avait beaucoup moins de monde dans les rues, ce qui convenait parfaitement à la lumière de mes jours.
Nous avons donc descendu d’un pas lent (ouais bon…) la rue du Faubourg Poissonnière pour constater qu’hélas notre Anatolien préféré avait clos son échoppe.
Nous sommes remontés vers la rue Lafayette.
Heure-Bleue, poussée par la faim, a d’abord jeté son dévolu sur un bistrot.
Je l’en ai dissuadée, servi par l’expérience d’un « voltigeur » immonde tenté il y a quelques mois.
Nous avons continué notre chemin, Heure-Bleue devenue quasiment mutique à cause de la faim.
Arrivé au croisement que j’aime, nous avons trouvé « the  bistrot ».
J’aime ce croisement pour des tas de raisons.
Il n’y a que dans ce Paris là qu’on peut trouver un croisement avec des rues qui s’appellent « rue Papillon », « rue Bleue » et « rue de Paradis ».
Tout près de la « Rue des Petits Hôtels » et pas très loin du « passage du Désir ».
Rien que ça donne envie d’habiter Paris…
Après notre « croque-madame » nous avons descendu lentement la rue Lafayette jusqu’aux galeries du même nom en constatant que les plus grosses banques, propriétaires de somptueux immeubles les avaient cédés à des activités hôtelières de luxe.
J’ai beaucoup voyagé dans vie et vu des choses étranges.
Mais je n’avais jamais vu un restaurant d’hôtel oser 21 € pour un macaron.
Comme chaque fois que nous nous arrêtons pour acheter une tomate, nous ressortons avec une sauce ou une épice censée être utilisée le soir même et qui ne servira que des jours plus tard.
Ce fut une chouette journée.
Comme dit la lumière de mes jours, « c’était bien ».

samedi, 15 juillet 2017

On œuvre pour la paix des méninges…

Nous avons regardé la télé plutôt vaguement, devisant sur l’accoutrement de Madame Trump et de Madame Macron.
Nous avons convenu que Madame Macron avait passé l’âge de s’habiller comme une adolescente.
Mieux, il est apparu qu’une Américaine, fut-elle d’origine européenne récente, était plus élégante qu’une Française.
Il fut question du dîner d’hier soir où je m’étais illustré par une réussite tout à fait surprenante.
Regardant les informations, Heure-Bleue a dit :
- Ils ont dîné à la Tour Eiffel hier soir…
- C’est du gaspillage, ils n’étaient que quatre avec le maître d’hôtel.
- Même pas sûr qu’ils se soient éclatés.
- Tu parles… Donald Trump n’aime que les hamburger…
Ai-je dit, un peu envieux quand même.
- Et les deux nanas font attention à leur ligne…
A surenchéri la lumière de mes jours.
J’ai dit bêtement :
- Au moins Macron à dû y prendre plaisir !
- Tu parles ! Il est austère ce mec !
Là je me suis inscrit en faux :
- Peut-on vraiment dire d’un mec qui couche déjà avec sa prof de lettres à dix-sept ans qu’il est austère ?
- Peut-on dire d’un mec qui couche encore avec sa prof de lettres à quarante ans qu’il n’est pas austère ?
Jeu, set et match pour la lumière de mes jours…