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lundi, 07 août 2017

Décalcification ou service hâté ?

De rien, Mab, de rien...

lakevio.jpg

Mais qu’allait-on faire là-bas ?
« Prendre le thé » m’avait elle dit quand je lui ai demandé.
Le thé…
« Elle a quelque chose à me confier. » a-t-elle ajouté.
Chouette maison.
Très chouette jardin.
Et immense en plus…
Comme chaque fois qu’il fait beau, que je vois de la verdure, l’ombre des arbres et des buissons, il me vient des tas d’idées qui n’ont rien à voir avec le jardinage.
Hélas, j’en ai fait part à ma camarade de vie.
Ça s’est soldé par, dans l’ordre :
- Un haussement d’épaule.
- Un soupir désespéré.
- Une tape sur la main.
Puis elle a conclu :
- Mais sois sérieux de temps en temps, voyons ! 
- Mais je suis sérieux !
Là, j’ai eu droit à un sourire.
Puis on nous a accueillis.
Le temps s’est fait long, on m’a prié élégamment d’aller visiter le jardin.
Le moment était sans doute venu de la confidence qui avait amené ici ma moitié.
Je suis donc sorti.
Honnêtement, il était temps, après toutes ces tasses de thé.
Ce qu’on raconte sur le thé est tout à fait justifié.
Je me suis hâté jusqu’à l’arbre et me suis dissimulé derrière, tenaillé par une sévère envie de pisser.
Et c’est là que j’ai pu mettre le doigt sur…
Sur ce qui me tracassait depuis qu’on importe des jeans et des caleçons de contrées improbables où les hommes devaient être bizarrement foutus.
J’ai compris soudain l’agacement qui me prend chaque fois que je me trouve devant un urinoir.
Les caleçons ont une ouverture trop courte et mal placée.
On y gagne sans doute les précieuses secondes de main-d’œuvre qui feront défaut quand on ira pisser…
Quant aux jeans, alors qu’une fermeture Éclair plus longue de quatre centimètres rendrait la chose aisée voire confortable, le fabricant a vu immédiatement  que les quatre centimètres qu’il ne mettrait pas lui feront économiser vingt kilomètres de fermeture Éclair pour un lot de cinq cent mille jeans.
Le temps de toutes ces estimations m’a donné celui de m’attraper la… le… Bref.
J’ai même eu le temps de me demander comment diable étaient foutus les Bangladais.
C’est à ce moment que ma camarade de jeux s’est mise à la fenêtre et m’appela d’une voix joyeuse.
Nous avons remercié la tante et pris congé.
- Alors, pourquoi diable tenait-elle tant à te voir ?
- Pour me dire que j’étais sa légataire universelle et qu’elle venait de me faire une donation.
Je ne sais pourquoi j’ai tout de suite pensé à des jeans Hermès et des caleçons Clémence de Gabriac…

samedi, 05 août 2017

Hors sujet...

alma-tadema_tepidarium.jpg

Je viens de passer chez Lakevio.
Évidemment, elle a fait exprès de trouver une œuvre d’une platitude consternante espérant sans doute que je vais lui trouver de quoi susciter un petit intérêt.
Alors que sur cette toile de Sir Lawrence Alma-Tadema, j’en aurais eu à raconter, nom de dieu !
Comment diable veut-elle que je dise quoi que ce soit lundi ?
Alors que sur cette jeune femme, rêvant, il y a bien des choses à dire.
Je ne sais pas pourquoi il a appelé son œuvre « tepidarium » alors qu’on peut en dire bien des choses sauf qu’elle est tiède.
Au contraire…
Avez-vous vu les yeux clos et l’abandon satisfait de cette jeune femme ?
Vous avez vu sa bouche entrouverte ?
Ne parlons de la malchance qui veut que sa main détendue n’échappe le plumeau qui servit sans doute à l’éventer.
Je me perds en conjectures sur l’instrument qu’elle tient de la main droite.
Mais je parierais volontiers qu’il est la cause de son apparente mollesse…
Bon, je verrais bien lundi matin ce que je peux tartiner sur cet « Été à Cumberland ».
Tout de même, Lakevio, fais un effort pour trouver quelque chose qui m’inspire…

vendredi, 04 août 2017

Le silence ! Et dors !

De rien Mab, et ne dis rien, je sais que je ne me suis pas foulé…
Aujourd’hui est un de ces jours où je n’ai rien à dire.
Plus exactement, rien à vous dire.
Parce que si, j’ai quelque chose à dire mais seulement parce que je suis bavard.
Donc je n’écrirai pas aujourd’hui.
Voilà, c’est dit.
C’est tout de même étrange, peut-être un effet de l’âge.
Habituellement, il y a toujours un petit détail qui me frappe dès le réveil.
Que ce soit le piaf dans l’arbre que je vois à ma fenêtre, le bruissement des feuilles sous la brise ou simplement le départ du voisin.
Aujourd’hui par exemple, le seul bruit qui me frappe est le roucoulement d’un pigeon qui a réussi miraculeusement à garder sa place là où se précipite habituellement une pie qui le fout dehors avec pertes et fracas.
Je ne sais si c’est la température encore élevée qui endort le quartier ou le vide de ma cervelle qui m’endort moi.
Toujours est-il que je ne vois rien de particulier à vous dire.
Même si l’idée de vous prévenir que nous allons à Paris dans l’espoir de trouver un livre qui me plaise m’a traversé l’esprit.
Il se peut néanmoins que le temps passé dans le bus pour aller jusqu’à Pereire me fasse découvrir une de ces facettes de l’humanité qui me surprennent chaque fois.
Je trépigne finalement à l’idée de partir avec Heure-Bleue.
Peut-être aurai-je quelque chose à vous dire demain…
Si Lakevio me donne une idée samedi, vous aurez un devoir lundi

jeudi, 03 août 2017

A bout d’habits…

De rien, Mab, de rien…
D’abord et avant tout, je tiens à rassurer la lectrice chérie qui semblait morte d’inquiétude hier à l’idée de voir son « couple fusionnel » préféré séparé pour un temps.
Tu avais raison lectrice chérie.
Tu sentais bien que quelque chose allait se passer de travers.
Quelque chose de grave sans aucun doute.
Tu sentais déjà Heure-Bleue inquiète, traînant dans la maison, avant de se préparer pour aller chercher les chaussures magiques qui ne lui démonteraient pas les pieds.
Tu la voyais déjà, allant seule à Paris, ville pleine d’embûches, privée de la présence rassurante de son Goût adoré.
Tu me voyais déjà monter seul dans le train pour Paris, les mains moites d’inquiétude et le regard, bizarre mais acéré sur un monde qui me paraissait soudain vide, privé que j’étais de l’absence de la lumière de mes jours.
Eh bien non !
Bon, ça avait tout de même assez mal commencé par la découverte du message laissé par mon ami sur un téléphone qui, miraculeusement, n’était pas resté sur la table du séjour.
Ces téléphones magiques ne faisant rien comme il convient et étant extrêmement sensibles au toucher, le message s’est retrouvé effacé avant même que j’en prisse connaissance.
J’ai  donc appelé mon pote de discorde –nous ne sommes d’accord sur rien-.
- Salut, que voulais-tu ?
- Tu peux venir plus tôt, je vais préparer la bouffe…
- Bon, le temps de sauter dans le 26 et je suis chez toi.
- Prends le métro ! C’est plus rapide !
« C’est plus rapide ! » disait il.
J’ai vu ça…
Arrivé à « Voltaire » le métro s’est arrêté pour cause « d’incident voyageur ».
Le 26 met environ quarante minutes pour arriver à « Maraîchers ».
Le métro en a mis cinquante au lieu de vingt…
Mon pote, qui travaille et a une boîte à faire tourner,  a dû m’abandonner après le repas pour « aller au chagrin » selon l’expression consacrée.
J’ai d’un coup ressenti le vide abyssal de ma vie.
Je l’ai comblé en appelant la lumière de mes jours qui était, comme toujours, sur le point de se noyer dans un océan d’indécision à propos d’une chemise.
Oui lectrices chéries, la lumière de mes jours avait abandonné l’idée des chaussures…
Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans un café place Diaghilev, près de l’Opéra.
Après avoir papoté nous sommes repartis chercher cette chemise.
Il n’en restait qu’une.
Une seule.
Une de la bonne taille.
Comme j’ai l’esprit de décision, j’ai convaincu Heure-Bleue de s’en saisir sur le champ.
Nous sommes revenus tranquillement à la maison après avoir acheté quelques vivres.
Bras dessus-bras dessous, de notre pas de flâneur, toujours papotant.
On dirait bien que tu as raison, lectrice chérie inquiète.
C’est pourtant vrai que je me sens mieux avec elle.
Elle, je ne sais pas…

mercredi, 02 août 2017

Mais comment le magicien dose ?

Comment savent-ils ?
Non, ce n’est pas une question en l’air, lectrices chéries.
C’est même une question qui me taraude depuis un assez long moment.
Depuis que « blogspirit » a cessé de m’informer sur la fréquentation de mon blog au prétexte que la fonction « Statistiques » de la plateforme consommait trop de ressources pour un résultat peu fiable.
Sur leurs conseils, j’ai donc sur mon blog comme celui d’Heure-Bleue, mis en œuvre –« implémenté » selon le langage marketo-informatique en vogue ces temps ci- un suivi de sa fréquentation sur « Google Analytics ».
Évidemment, les résultats sont bien moins flatteurs que ceux que me donnait « Blogspirit » qui me gratifiait de visites « en veux-tu en voilà ! » et surtout bien moins enthousiasmant que ceux d’Heure-Bleue.
Les résultats fournis par « Google Analytics » ont néanmoins ce petit quelque chose qui me gêne.
Un phénomène se répète qui me tarabuste.
Le mardi matin, jour qui suit le « jour du devoir de Lakevio » je regarde ce que me dit « Google Analytics ».
Sans surprise, je remarque une hausse de la fréquentation de mon blog.
Soit.
Souvent, épuisé par l’essorage de neurones du « jour du devoir de Lakevio », je furète chez vous sans écrire.
Et c’est là que se produit le phénomène qui m’intrigue tant : Le nombre de visites du mardi s’est effondré.
D’où cette question lancinante : Lectrices chéries ! Comment savez vous que je n’ai pas écrit sans être venues le constater ?
Y aurait-il une fonction cachées dans « l’IA » de Google qui vous avertit de façon télépathique que ce n’est pas la peine de passer voir le blog du Goûte, de cliquer sur « http://Le-gout-des-autres.blogspirit.com », car ce fainéant n’a rien écrit aujourd’hui ?
Comment diable savez-vous que je n’ai pas écrit ?
J’espère vous avoir fourni de quoi vous triturer les méninges pour la journée.
C’était seulement pour que vous ne remarquiez pas mon absence.
Aujourd’hui, Heure-Bleue va s’en aller seule chercher les ballerines magiques qui ne lui tueront pas des pieds déjà à l’agonie.
Et votre serviteur chéri ira voir son ami, celui avec qui il n’est jamais d’accord, celui qui l’a invité à déjeuner.
Nous serons donc tous deux à Paris mais pas ensemble.
Vous voyez bien, lectrices chéries que nous ne sommes pas, comme dit une de mes lectrices adorées, « un couple fusionnel ».
Je vais même parfois chercher le pain tout seul, c’est dire…