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dimanche, 17 juillet 2022

Les plaisirs et les jours…

Quelque chose hier soir m’a subitement collé un coup de souvenir en pleine mémoire.
Il était quelque chose comme vingt-deux heures et quelques…
Je suis allé dans la chambre poser mon bouquin sur la table de nuit et ranger quelque chose dans la salle de bains.
J’avais simplement l’idée de me laver les dents et repasser sur mon blog, histoire d’y trouver peut-être quelque chose de nouveau.
C’est en entrant dans la chambre dont la fenêtre était ouverte que ça m’a donné un coup au cœur.
Cette lumière de soir d’été je la connaissais.
Mais alors sur le bout des yeux.
Elle m’a ému d’une façon telle que je ne me rappelai rien d’aussi fort depuis longtemps.
Je me suis assis sur le lit.
J’ai regardé la fenêtre.
Et je l’ai ressenti de nouveau.
Ce que j’avais ressenti dans mon enfance.
Ce que j’avais ressenti et qui s’était gravé apparemment très profondément en moi.
J’ai réfléchi moins d’une minute.
Il ne m’a fallu qu’un instant pour rajeunir de plus de soixante ans.
Évidemment, en me levant du lit, ce rajeunissement avait disparu de mes genoux.
Malgré tout, j’avais le cœur heureux.
Un peu je suppose comme quand un gamin a retrouvé son « doudou ».
Je dis « je suppose » car je n’ai jamais eu de « doudou ».
Je suis ressorti de la chambre.
Me suis assis devant ce clavier qui commet les bavures que vous connaissez toutes et tous.
Et j’ai vérifié ce que je subodorais.
Eh bien, toutes vérifications faites, la fenêtre de la chambre a exactement l’orientation de la pièce où nous vivions quand j’allais à l’école maternelle puis, plus tard quand je suis allé au lycée.
« Pile-poil » !
Les photos prises de satellite par Goo.. vous renseignent avec un précision telle  qu’elles vous ramènent parfois dans la petite enfance.
En attendant, cette lumière, a éclairé la plus belle partie de mon enfance.
Et c’est la lumière la plus belle que je connaisse…
Elle m’a encore une fois serré le cœur.
Sans doute « le je ne sais quoi » que Jankelevitich à le culot d’associer à ce qu'il appelle « le presque rien »…

samedi, 16 juillet 2022

Âmes sensibles ou prudes, prudence, certains mots ou situations peuvent choquer...

La tornade m’a envoyé un SMS étrange.
« Je me suis fait une tendinite à l’autre bras. »
Ça m’a paru étrange car je ne savais pas qu’elle n’avait plus qu’un bras.
L’autre.
Curieux tout de même, je réponds via autre SMS « Mais qu’avais-tu au premier bras ? »
Laconique SMS dans le mélange habituel anglo-français de Tornade « - Tendinitis bras gauche. Après physio. All good. »
Ça ne me renseigne que moyennement mais elle ajoute obligeamment, assombrissant encore le tableau, « Là, je me suis tirée vers le haut du bus et paf ! »
Un instant plus tard, tandis que j’égoutte les spaghettis, j’entends le « bilou bilou bloop » de mon téléphone.
J’y lis l’information suivante, « L’assurance prend en charge physiotherapy si besoin est. Lilly qui était avec moi veut utiliser sur moi sa machine à masser ce soir, elle me dit que ça aidera. »
C’est là que j’ai eu l’idée.
Celle qui allait la faire bondir.
Celle qui aurait le même effet que celle que j’avais eue à la FNAC quand elle et moi nous cherchions un dernier exemplaire de « Dix petits Nègres » qui venait de changer de titre sous la pression de ceux qui tentent de faire croire que les Africains ont une peau de Scandinave.
J’en riais déjà.
Je l’ai revue ce samedi-là quand, après avoir dit « On ne trouve pas « Dix petits nègres » à la Fnac ! Alors qu’on marche dessus à Barbès ! »
L’idée ?
La connaissant depuis 1999, je savais qu’elle bondirait comme une gazelle.
J’en ai fait part à la lumière de mes jours qui a conclu « T’as quand même le fond chiant ! »
Elle a ajouté, ce qui m’a poussé à surseoir, « de toute façon, elle n’est pas là, elle va te traiter de n’importe quoi par SMS, c’est tout… »
C’est dommage, me suis-je-dit.
Mais j’aurais quand même bien envoyé à Tornade ce SMS « La seule machine à masser qui soulage, c’est un « sex-toy », ne me dis pas que tu as un « sex-toy » dans ta table de nuit ! »
Mais j’en suis sûr, l’occasion se représentera…

vendredi, 15 juillet 2022

131ème devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_131.jpg

Cette toile de Joseph Lorusso vous inspire sûrement quelque chose.
Mais que peuvent donc se dire ces trois personnes ?
À quoi donc pensent-elles ?
Bah, d’ici lundi vous aurez bien une idée.
Au moins, ça occupera peut-être les après-midis de canicule…

mardi, 12 juillet 2022

Je suis malaaade... Complètement malaaaadeeee.

Bon, lectrices chéries !
Je suis venu vous dire un truc important :

Je voudrais qu’on me plaigne !

Parce qu’à la maison, c’est râpé.
C’est l’inconvénient quand on l’a jouée « Chuis indestructible ! » pendant des décennies pour frimer auprès de la femme de sa vie, inutile de dire que vous pouvez agoniser dans qu’elle lève un cil…
Donc, à mon tour, percé jusques au fond du cœur d’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, comme Rodrigue je me retrouve objet malheureux objet d’une injuste rigueur…
Bref, j’ai le Covid !
D’abord, je ne méritais pas ce coup du sort.
Pas plus sans doute que les près de six cents millions d’autres qui me volent la vedette, mais tout de même, il s’agit là de moi-même personnellement !
C’est la lumière de mes jours qui m’a plombé.
Perdant sur tous les tableaux, je tousse, j’ai de la fièvre, je n’ai pas faim.
Bref, je meurs…
En plus, nul ne pourra plus jamais douter de mon abnégation.
Comme je tousse déjà beaucoup certains jours pour cause de « clopage » abusif, le Covid me fait tousser la nuit.
C’est embêtant, d’abord par ce que ça me réveille.
Ensuite parce que ça réveille Heure-Bleue.
Alors, comme je suis gentil, je me lève silencieusement et quasi étouffant pour quitter le lit sans bruit.
Je vais dans le séjour et me jette sur le canapé.
Celui-ci étant, selon l’expression familiale « rembourré avec des noyaux de pêche », outre la mort par anoxie, je risque une fracture quelconque, probablement d’un os dont j’aurais préféré ignorer l’existence.
Je suis passé vous donner quelques nouvelles, comme on fait quand on est « en colo ».
Vous savez bien, ces charmants poulets qui commencent parfois par « Chers parents, je vous écris de vive voix parce que mon mono m’a demandé de vous dire que vous me manquez et que tout le monde a écrit sauf moi. »
Donc, les nouvelles sont meilleures qu’hier et moins bonnes que demain j’espère.
Je ne suis pas un aficionado des « devoirs de vacances » mais compte tenu du fait que je suis coincé à la maison pour sept à dix jours, il se peut que je vous propose un devoir vendredi.
À moins que vous ne soyez dans les limbes du Pacifique, évidemment…

samedi, 09 juillet 2022

Lettre et le néant…

De rien, Alainx, de rien...
Contrairement à Heure-Bleue le test subi m’a dit que je suis, probablement pour quelques heures encore, non contaminé par le Covid.
Comme nous partageons tout et qu’Heure-Bleue, plutôt qu’utiliser un thermomètre, préfère que je l’embrasse sur le front pour vérifier qu’elle n’a pas de fièvre, mon état de « test négatif » risque de durer ce que durent les roses.
Autant dire « l’espace d’un matin »…

arnaque.png

Heureusement, en regardant mon courrier ce matin, j’ai eu droit à une offre qui eut l’heur de me faire rire.
Rassurez vous, vous pouvez agrandir l'image.
J'ai supprmé le lien qui vous enverrait sur un site chargé de vous extorquer des informations.
La seule inquiétude soulevée fut « Mais l’enseignement dispensé dans les écoles est-il devenu si mauvais que des gens vont se faire avoir par cette annonce ? »
Un type, manifestement assez stupide pour émettre un mail dans lequel l’émetteur est une entreprise de design américaine et donne son mail personnel comme émetteur de la demande.
Et quelle demande !
Un exemple parfait de la littérature « pidgin ».
Un pur produit de l’arnaque bas de gamme.
C’est censément émis par notre organisme national « La Poste », bien connu pour organiser des concours d’accès à l’emploi envié de « préposé des PTT ».
Concours qui commence par une dictée qui, pour n’être pas du niveau de celle proposée à Napoléon III par Prosper Mérimée reste néanmoins pleine d’embûches.
Las, l’émetteur du poulet qui chut dans ma « boîte mail » n’aurait pas même pu regarder un vélo de facteur.
J’en veux pour preuve l’image chargée de m’inciter à donner des renseignements que je dois absolument garder par devers moi.
N’est-ce pas admirable d’ignorance et de naïveté ?
Sauf un Martien fraîchement atterri, un « décrocheur scolaire » et encore un « sous acide » ou un naïf total, qui peut répondre à un « courriel » comme ça ?