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mercredi, 29 août 2007

On a causé de Francitude hier dans mon poste...

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Nous avons un ministère, nouvellement créé, de l'Immigration (c'est assez con de créer le ministère du truc qu'on veut supprimer, mais bon...) et de l'Identité Nationale (probablement un avatar de la Révolution Nationale, de l'homme à la francisque). Après avoir nommé à sa tête un bon aryen, manque que le manteau de cuir et les petites lunettes cerclées pour parfaire le look, voilà-t-y pas que notre premier ministre nous avertit pas voie de presse que « Pour vivre en France, il faudra un travail. Pour vivre en France, il faudra respecter notre culture. Pour vivre en France, il faudra accepter nos principes républicains. Et pour vivre en France avec sa famille, il faudra avoir de quoi l'accueillir dignement." (Sic).
Rien que ça !
L'application de l'ukase, rien que pour en satisfaire le premier terme, va faire perdre à la France, au bas mot, quatre à six millions d'habitants pour cause de chômage massif. Mais là où les dégâts sur la démographie vont être absolument dévastateurs, c'est à propos du second terme de l'ordonnance: "il faudra respecter notre culture ". Des pleurs et des grincements de dents vont troubler le pays. Et pas seulement les coins de zyva, habitués qu'ils sont à être moqués, contrôlés, discriminés, érémisés et finalement incarcérés. Non, non, les autres aussi, "nozélites" de la télé, de la radio et autres presse écrite.
Si le respect de la culture française est un devoir, je pressens des difficultés majeures de recrutement dans les media. Les partisans de la méthode « pensionnat de Chavagnes » vont devoir se l’appliquer pour enfin se rappeler la grammaire qu’ils malmènent à longueur de journal.
Ca va les changer d’être obligés d’écrire « un million de personnes a parlé » au lieu du sempiternel « un million de personnes ont parlé ». La reconversion va encore laisser des marques sanglantes chez Libé…
Pour éviter de froisser le pouvoir en place (béni soit le nom de Monsieur le Président Sarkozy) je ne parlerai pas de notre président pipeule, qui se vante, comme G.W.Bush, de sa culture Endemol, ni de ses ministres, qui nous causent comme s'ils avaient appris à s'exprimer dans les écoles de commerce de B.Tapie, enseignement sanctionné (c'est exactement le mot qui convient) par un "BTS Force de Vente" chèrement acquis.

Quant aux troisième et quatrième termes, à part vider le pays, je ne vois pas comment on peut les appliquer. Une grande partie de ceux qui respectent les principes républicains n’ont que peu de chance de pouvoir accueillir dignement leur famille et, la société et le monde politique étant ce qu’ils sont, une grande partie de ceux qui peuvent accueillir dignement leur famille ne respectent manifestement pas les principes républicains…

Je dois dire que je verrais bien, pour une fois, appliqué par ceux qui nous l’ont asséné ad nauseam comme argument électoral, le célèbre « La France, aimez-la ou quittez-la ».
Parce que ceux qui l'ont lancé aiment (?) peut-être la France mais n'aiment manifestement pas les Français.

Quant à moi, après ma remarque d'hier soir sur France Inter à Mr Mariani, député UMP du Vaucluse je ne suis pas sûr de décrocher le sésame qui m'évitera le paradoxe d'être un Français en situation irrégulière, donc expulsable...

mardi, 21 août 2007

Notre Présisent déjante grave...

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Je sais, ce n'est pas gentil, mais la lucidité l'est rarement...

Génial ! La rupture est en marche !
Notre pays va enfin pouvoir faire des économies substantielles grâce à l'activité de notre président. Il incarne à lui seul le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Plus besoin d'Assemblée Nationale ni de Sénat, on a vu que les ministres étaient rendu quasiment ectoplasmiques notre Président Bien-Aimé et Tout-Puissant faisant des lois tout seul, au gré des faits divers.
Le quatrième pouvoir, quant à lui, est prié d'encenser sans mégoter notre souverain pontifiant, celui qui dispense à longueur de bulletins d'informations (?) ses souverains poncifes.
En fait, il faudrait balancer notre Président au ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité Nationale car je suis persuadé qu'il séjourne chez nous avec de faux papiers.
Je me demande comment il va se sortir des contrôles aujourd'hui subis quand on veut renouveler sa carte d'identité.
Apparemment, pour l'avoir sans histoires il faut être gaulois ou hongrois...
J'ai d'ailleurs appris incidemment que la carte d'identité n'était une preuve de nationalité que quand elle n'était pas périmée.
Ce qui veut dire, en langage clair de tous les jours que tout le monde comprend sans être passé par l'ENA ou le ministère de l'Intérieur, que tous les dix ans on cesse d'être français pour devenir un sale profiteur étranger jusqu'à ce qu'on ait apporté la preuve de sa nationalité bien française de chez nous et qu'on ait enfin récupéré la nouvelle carte d'identité .

Déjà, avec Pasqua, on était rétrogradé vite fait si on avait oublié de déclarer qu'on voulait être français lors de ses 18 ans et qu'on était né en France mais de parents étrangers.
Maintenant, alors qu'on se demande si le Commissariat aux Questions Juives n'a pas été rétabli (voir l'histoire édifiante de Mme Abitbol ( http://www.liberation.fr/actualite/societe/273334.FR.php ) il ne suffit pas d'être français, il faut le prouver, prouver que ses deux parents et ses quatre grands parents étaient eux aussi français.

Ces méthodes, qu'on croyait disparues de l'arsenal juridique et policier français depuis l'an de grâce 1945, sont revenues, amplifiées par la sacro-sainte trouille généralisée qu'on nous instille à longueur de journal de 20 H. Il subsiste cependant un risque sous-estimé, en cas d'application draconienne, on pourrait bien éjecter plus d'un tiers des habitants de ce beau pays si accueillant, patrie de droits de l'homme et qui a eu la stupidité d'accueillir Mr Paul Sarkozy, père du président éponyme...

vendredi, 17 août 2007

Apparition de la Vierge dans un bureau...

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Vous ai-je déjà parlé de Gabriel, dit "Gaby" ?
Ce garçon à la cervelle simplement engourdie par une absence totale d'éducation ?
Ce garçon chez qui la morale seule est restée très souple ?
Eh bien ce garçon, depuis qu'il est en instance de divorce (sa future ex s'est aperçue dans un éclair de lucidité, qu'être mariée avec Gaby et avoir trois enfants revenait à être célibataire avec quatre enfants...), ce garçon, donc, a décidé de pratiquer sa religion pendant les heures de travail du vendredi.
Notre boss commun, quoique juif, ne voyait pas d'un très bon oeil l'intervention d'Adonaï dans la rentabilité de sa boîte et surtout pendant les heures de boulot, et avait déjà fait remarquer à Gaby que l'entreprise, bien qu'accueillante n'était pas une synagogue.
S’ensuivirent des explications embrouillées de Gaby à propos d’activités pas du tout religieuses après l’heure du kidoush…
Ce vendredi, rendu prudent par une récente altercation avec celui qui le paie, mal mais avec Sécu tout de même, Gaby passe derrière moi pour aller se planquer derrière une pile de cartons.
Et là, une pièce de théâtre de grande qualité est donnée
- Le Goût !
- Hmmm ?
- Aide moi à mettre les tef ! (tefilin NDLR)
- Tu déconnes ?! Je ne crois pas à toutes ces conneries et en plus j’ai du boulot ! Ta mère elle t’a pas fait des bras ?
- Si je fais une maladresse et qu’elle tombent par terre, ping ! Un jour de jeûne !
- Ouaip, ben si à chaque maladresse t’avais jeûné une journée tu pèserais deux cents grammes avec le manteau et la voiture…
- Bon, préviens moi si le patron y passe, chuis derrière les cartons.
- …
- Baruch ata Adonaïïïïïïïïïïïï …
- Gaby, ta gueule ! On n’est pas à la schule ! Tu vas ameuter tout le monde, surtout ton boss, tu peux pas être chrétien ? Non ?
- Ben non, pis d’abord, ça changerait quoi, hein ? Jésus il était yehudi non ?
- Ben oui, et sa mère aussi.
- S’appelaient comment ses parents ?
- Marie et Joseph. Myriam et Yossif si tu préfères…
- Ah oui, comment qu’y s’appelait çui qui ya dit qu’elle était en cloque ?
- Gabriel…
- Et il a marché dans le truc Yossif ? Moi j’y aurais mis une danse à ma nana. T’imagines ? Je rentre du taf, j’ai rien fait et paf ! elle me dit « ben ya un ange qu’est venu à la maison et chuis en cloque ! »
Il réfléchit (si l’on peut dire) un instant et ajoute « c’était p’têt’ vrai …»
- Et ça change quoi ?
- Ben, alors si c’est vrai, le Yossif, c’est avec Dieu qu’il a été fait cocu ! Alors ça vaut p’têt’ le coup d’être chrétien…

Les bras m’en sont tombés.

mercredi, 15 août 2007

Surprises de la génétique...

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Mon Libé matinal étant de moins en moins subversif, je me lance assez régulièrement dans la lecture du Canard Enchaîné. Lequel m'a semblé particulièrement déchaîné cette semaine.
Je me demande si les informations du Canard sont fiables, on peut y lire cette semaine, sous la plume de G.Jovené cette merveille de la génétique moderne " Et comme il faut de deux ans et demi à trois ans pour faire d'un petit veau une grosse vache laitière, il est difficile d'inverser rapidement la tendance. ".
Il est en effet très difficile de faire d'un petit veau une grosse vache laitière, et ça prend du temps.
Il faut au moins deux opérations, la première étant la plus importante: transformer le petit veau en génisse, et ça, ça peut prendre beaucoup de temps...

samedi, 11 août 2007

Rapprochements impromptus...

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Vous vous rappelez sans doute que nozélites ont trouvé récemment sans grands problèmes plus de 13 milliards d'€ (par an...) pour soulager l'absence de peine de ceux qui ont déjà tout.
Vous vous rappelez avec plus d'acuité encore que nous nous sommes tous fait engueuler encore plus récemment pour un trou prévisible d'environ 12 milliards d'€ qui va frapper la Sécu.
Je vous avais dit que des esprits chagrins (dont moi) remarqueraient sûrement que les 13 milliards d'€ alloués chaque année à ceux qui n'en ont pas besoin auraient bien fait l'affaire de la Sécu qui, bon an mal an, soigne tout de même l'ensemble du pays, et plutôt bien (si j'en crois les plaintes des bleds alentour citant notre doulce France en exemple pour son système de santé).
Un autre alea de la marche du monde vient souligner le peu d'intérêt que portent les "acteurs économiques" à la population qui les engraisse.
Aux Etats-Unis, des banques, plus étouffées par leurs profits que par leurs scrupules s'étaient aperçues qu'il pouvait être plus que rentable d'étrangler des pauvres décidés à acheter leur "home, sweet home" à coup de taux d'intérêt usuraire.
L'idée qu'on peut s'assurer contre un risque d'impayé en faisant payer beaucoup quelqu'un qui a tout juste les moyens de payer peu n'a pas semblé bizarre aux usuriers d'outre Atlantique, ce qui en dit long sur l'emprise du crime organisé au pays d'Elliot Ness...
Le résultat ne se fit pas attendre très longtemps, les banques USiennes adeptes des "subprimes" battirent de l'aile, vaporisant les sous de quelques banques européennes (dont certaines françaises).
On pourrait se dire "tel est pris qui croyait prendre", car les banques françaises qui ont perdu des sous dans l'affaire, auraient été poursuivies en France pour prêts usuraires.
Ben non ! La BCE, qui gère nos sous et trouve toujours que le salaire minimum fait courir un risque inflationniste si on permet aux va-de-la-gueule de s'offrir un café de plus par mois, la BCE donc; vient de trouver sans sourciller 94 milliards d'€ pour nos banques nécessiteuses...
Quand il manque 12 milliards d'€ à la Sécu, il faut vite confier aux banques et aux assurances notre système de santé car elles sauront sans aucun doute en faire un modèle .
Quand il manque 94 milliards d'€ aux mêmes banques pour éviter le bouillon, vite, on plonge la main dans la poche du contribuable (oui oui, le même irresponsable qui pense que ses impôts doivent d'abord servir l'intérêt général et non les intérêts exclusifs d'une poignée de possédants).
Je ne sais plus qui a écrit que « l'homme de pouvoir devrait être quelqu'un d'assez riche mais estimant qu'il l'est suffisamment pour n’être pas tenté, ne pas avoir le goût du luxe, quelqu’un qui doit user du pouvoir dans l'intérêt de tous mais sans désir de puissance », sans doute un rêveur...