Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 29 avril 2018

Et l'air aère...

De rien Mab...

Vendredi nous sommes allés chercher une lettre recommandée.
Comme l’immeuble où nous habitons est assez foutraque, l’étiquette « Le Goût & Heure-Bleue », qui devait être apposée il y a six mois sur l’interphone ne l’est toujours pas.
Le facteur a donc laissé un avis de passage nous enjoignant d’aller chercher le poulet dans un bureau de Poste qui évidemment n’est pas celui près de chez nous...
Les supputations allèrent bon train.
J’ai vérifié auprès de la banque que les impôts avaient bien prélevé à la date prévue « une livre de chair, tout près du cœur » comme le précisait le contrat du marchand de Venise.
Nous sommes alors partis tranquillement à pied vers la Poste juste derrière la Mairie du XVIIIème.
En chemin j’ai dit à Heure-Bleue « C’est peut-être Foncia qui nous rendent les sous de la caution… »
Plus terre à terre, la lumière de mes jours a dit « tu vas voir, ils vont essayer de nous faire cracher des sous qu’on ne doit pas. »
Alors que j’imaginais déjà à haute voix un héritage tombé impromptu, un oncle d’Amérique nous léguant un droit de tirage illimité sur les comptes de Warren Buffet et Bill Gates, le 80 est arrivé qui nous a lâché rue du Mont-Cenis, là où la rue Caulaincourt devient la rue Custine.
En passant devant chez Imaginer je lui ai envoyé un SMS pour lui dire « un café ? »
Elle devait être dans le pâté car nous avons eu sa réponse en sortant de la Poste.
Hélas, si le café d’Imaginer n’est pas le « ristretto » que je préfère, elle a toujours en réserve des gâteaux qu’elle trouve je ne sais où et qui sont la preuve que le diable est toujours un super cador en matière de tentation.
Elle a dégotté je ne sais où des palets bretons.
C’est épouvantable, quand on entame le premier on a déjà peur qu’il soit trop petit alors qu’on l’a dans la main.
Comme je suis « bien élevé », je me suis arrêté à six.
Bon, en réalité, il y en a douze dans le paquet et l’amour de la vie d’Imaginer est bien plus fort que moi et a quelque chose de Joe dans « Friends », vous savez bien : « Joe pas partager son manger ! »
Bon, j’exagère, il n’est pas comme ça.
N’empêche, j’aurais volontiers englouti ces douze palets bretons.
Des vrais, des « pur beurre », pas des pâles copies de supérette, des qui font que tu sais d’où viennent les kilos qui te surprennent le matin.
Après de longs papotages agréables et saupoudrés de palets bretons, nous sommes passés rue du Poteau faire les courses du dîner.
Le « Prisunic » qui avait disparu avant que je ne quitte le quartier a gardé la même tête au premier étage sur rue.
Le Monoprix a changé de trottoir mais est toujours là.
Ce fut une promenade vraiment chouette que revenir à pied jusqu’à la maison.
Bon, pour en revenir à mon mouton de départ, Heure-Bleue avait raison.
Foncia nous réclame des sous qu’on ne lui doit pas.
Après avoir eu l’expéditrice de la lettre au bout du fil, il est ressorti de notre conversation qu’ils font leur boulot comme des cancres et on devrait me rappeler mercredi pour de plus amples informations…