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vendredi, 17 mai 2024

Qui erra tôt ? Erato…

Ouais... Je sais...

 

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Ce matin, à l’ouverture de mon navigateur, je me demandais si j’allais lire les titres dont certains m’amusent et d’autres m’affligent.
Toutefois, une image de Meryl Streep faisant une annonce que j’ai trouvée surprenante venant d’elle m’a fait lire son propos.
Il est simple « On peut dire que c’est une scène de sexe ».
La sachant peu active sur les images mises à la disposition des gamins pour peu qu’ils disposent d’un « smartphone », j’ai lu.
De fait, comme j’ai déjà parlé de cette scène plusieurs fois et l’ai souvent comparée à une autre plus ancienne qui nous avait laissé, à la lumière de mes jours et moi, la même impression.
Nous n’avions, dans les deux cas, pas parlé de « scènes de sexe » mais de « moments érotiques ».
La première fois, dont ne parle pas Meryl Streep, est la partie d’échecs que jouent Faye Dunaway et Steve McQueen dans « l’Affaire Thomas Crown » où l’atmosphère qui règne dans la pièce est telle qu’elle pousse à jouer à autre chose qu’aux échecs.
La seconde, celle dont parle Meryl Streep, est ce moment où, au bord d’une rivière, Robert Redford lave les cheveux et fait un shampooing à Meryl Streep.
De fait, on attend le moment où aucun ne résistera à l’attirance qui les lie.
Dans ces deux scènes, pas un contact, par un ne touche l’autre de cette façon explicite qui laisse voir en arrière-plan un matelas.
Tout n’y est que vague et évanescente suggestion, tout n’est que l’attente d’un rapprochement que chacun souhaite mais qu'aucun ne commence de peur sans doute d’effaroucher plus le rêve que la chair de l’autre.
C’est un peu comme la montée de l’escalier selon Georges Clémenceau qui, fin connaisseur de l’âme humaine avait bien compris que l’intéressant de la vie n’est pas la fin du voyage, on la connaît, mais le chemin…
Et ce soir, justement, un autre film nous est proposé à la télévision qui devrait satisfaire bien des rêveries printanières un peu délicates.
Ce soir « France 5 » nous dit que « In the mood for love » nous explique très bien que les mêmes tourments et tentations frappent les gens Hong Kong avec la même force que ceux des États-Unis ou de l’Europe.
Probablement les gens d’ailleurs mais tant n’ont pas le droit de le dire, le chanter, l’écrire ou le filmer…

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Commentaires

Le désir est plus sexy que les "chevauchées" que les réalisateurs en mal d'inspiration imposent à leurs jeunes comédiennes ! (avant, les seins nus leur suffisaient).

Écrit par : Nina | vendredi, 17 mai 2024

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l'évocation de ce film me fait toujours rire, j'avais eu le malheur de dire que je trouvais Robert Redford très beau et ça a rendu mon mari si jaloux que pendant des années j'ai eu à entendre des variations sur le thème "depuis quand tu aimes les blondinets?" et "je ne vois vraiment pas ce que tu lui trouves!"
:-)

Écrit par : Adrienne | vendredi, 17 mai 2024

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Apparemment, tu n'étais pas mariée à un bondinet. ;-)

Écrit par : le-gout-des-autres | vendredi, 17 mai 2024

Un brun (ou un blond...) jaloux, ça sent le réglement genre Carmen.
Une fin pénible est à prévoir. ;-)

Écrit par : le-gout-des-autres | vendredi, 17 mai 2024

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oui les jaloux à ce point, c'est pénible, le mot est faible ;-)
mais il n'y aura pas de billet là-dessus, non non, "delete", "delete" ;-)

Écrit par : Adrienne | vendredi, 17 mai 2024

La suggestion allusive est plus érotique que la démonstration anatomique par gros plans dénudés sur chairs investiguées.
Le meilleur dans « In the mood for love », c'est quand même la musique, la cigarette, la fumée de cigarettes et les effleurements de doigts…
et le meilleures dans la scène de l'affaire Thomas Crown, c'est quand même avant le baiser et en particulier dans la manipulation du « fou » !… De quoi devenir… dingue… !

Écrit par : alainx | vendredi, 17 mai 2024

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Ben oui Robert Redford a beaucoup de charme !
Mais j'ai remarqué que les mecs (enfin ceux que j'ai fréquentés de très près) parlent facilement de leurs goûts vis à vis de la gente féminine, voire de leurs anciennes conquêtes, mais sont vite "énervés" lorsque nous faisons de même !

Écrit par : Fabie | samedi, 18 mai 2024

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Normalement, ça passe avec l'âge... ;-)
Si, passées quelques années, tu ne sais pas quel type de mec plaît à ta moitié, tu es bon à virer.
Déjà parce que tu ne t'es même ps aperçu que tu étais à son goût.

Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 18 mai 2024

Moi c'&tait Errol Flynn dont mon mari était jaloux : il me rabâchait avec une ironie féroce qu'il était ridicule dans les collants verts de Robin des Bois !

Écrit par : Gwen | jeudi, 23 mai 2024

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