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dimanche, 27 octobre 2019

Journée de rêve...

Hier, je suis allé livrer la « bidouille » que j’ai faite pour mon ami, celui avec qui je ne m’entends sur rien.
La « bidouille » fonctionne selon le plan prévu.
On a donc pu n’être pas d’accord sur des tas d’autres sujets en déjeunant tranquillement d’un morceau de vache « pas de bœuf, tu comprends c’est moins bon, et mon boucher le choisit pour moi parfaitement maturé… »
C’était bon, même pour moi qui n’ai plus de goût pour la viande rouge depuis 1973 à cause d’un mauvais souvenir de tournedos bien trop tendre à mon goût.
Puis je suis allé retrouver mes trois merveilles place des Abbesses.
Arrivé quasiment mort après avoir gravi le pont qui surplombe le cimetière de Montmartre, je les ai trouvées toutes trois, Merveille, Heure-Bleue et P’tite Sœur, au manège.
P’tite Sœur, à peine descendue du manège a voulu quelque chose.
Elle veut toujours quelque chose, que dis-je elle veut toujours « quelques choses »…
Bon, de fait elle veut tout, on ne sait pas quoi exactement mais quelque chose d’autre qu’elle n’a pas.
Pour tenter de calmer cette « soif de choses » inextinguible, on est allé au café qu’on connaît.
En sortant, on est allé chez « Pain Pain » chercher… le pain.
J’ai toujours un petit pincement de souvenirs quand j’arrive rue d’Orsel mais P’tite Sœur  m’a coupé raide l’accès de vague à l’âme.
J’ai songé à la pousser sous un bus malgré les objurgations de la lumière de mes jours et de Merveille qui m’ont dit qu’avec l’Ours et JJF ça ferait des histoires.
En plus, il n’y a pas de bus, que des piétons et ils hésitent toujours à cause d’une sensiblerie mal contrôlée à piétiner les petites filles.
Surtout quand elles ont de si jolis yeux, de si beaux cheveux et les mains magnifiques que je vous ai montrées hier.
Bref, pas moyen de s’en débarrasser, heureusement que si elle est capricieuse, elle n’est pas rancunière.
On la dispute, elle tape du pied puis te fait des bisous en papillotant des cils.
Alors, même quand il n’y a pas de témoins, je ne la gifle pas…
Une fois calmée après que j’aie lancé à la cantonade « Il n’y aurait pas un trafiquant d’organes dans le coin ? J’ai devant moi des organes tout neufs à céder ! », le premier moment de stupeur passé chez les passants, elle m’a fait un bisou et nous sommes allés prendre le « Petit train de Montmartre » pour revenir à la maison.
Le problème ? Aller du début de la rue d’Orsel à la rue Azaïs en passant par la place du Tertre, eh bien… Comment dire… L’absence de la moitié des éponges se fait cruellement sentir…
Ça nous a permis, à Heure-Bleue et moi, d’être scandalisés par le remplacement d’une douzaine de chevalets et de trois caricaturistes par une gigantesque terrasse aux noms connus depuis Aristide Bruant mais pleine de néons et de faux quinquets électriques.
Même les amoureux ne s’aiment plus, ils n’ont pas le temps, ils s’aiment eux-mêmes, ça se voit bien : Ils font des « selfies », ce symbole de « l’egocratie ».
Nous avons tout de même admiré Paris.
P’tite Sœur a dit, émerveillée « Ooohhh !!! On voit toute la ville, c’est bôôôô !!! »
C’était bien, comme dit une nana que je connais.
Enfin, que je connais un peu…

rue d Orsel.jpg

C'est une chouette rue que la rue dOrsel, non ?
Et la place qui change de nom au gré des célébrités théâtrales.