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mercredi, 23 juin 2021

La flore et l’aPhone…

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Je me demande à quoi pensent ceux chargés de se préoccuper de notre avenir.
J’écoutais les informations.
Un avertissement du Giec me dit « Attention ! On va tous crever si ça continue ! On n’aura plus d’eau et les espèces disparaissent à la vitesse « grand V »  alors arrêtons de déconner ! »
Pour me confirmer que nous sommes une espèce invasive et surtout stupide, Adrienne parle d’un Texan – Comment peut-on être Texan ? – qui me rappelle un articulet lu sur Sciences et Avenir lu il y a quelques années et qui me laissa rêveur.
Vous savez, lectrices chéries, qu’à force de saloper notre environnement pour augmenter le rendement des cultures et celui de l’action de Bayer, les abeilles ont tendance à disparaître.
C’est là que les agriculteurs, les agronomes et autres amateurs de petites fleurs et de sous-bois ont fait remarquer que sans abeilles ni papillons, on allait manquer cruellement de végétaux avant peu.
Nos marchands de pesticides ayant apparemment oublié que pour faire pousser, il ne suffisait pas d’éliminer les bestioles qui bouffent les plantes mais aussi épargner celles qui pollinisent…
Eh oui ! Il ne suffit pas de planter ni semer, il faut aussi polliniser tous ces machins qui poussent.
Qui nous donnent des fleurs (qui se vendent) et font joli.
Qui nous donnent des fruits (qui se vendent) et sont mangés.
Et plein d’autres choses.
Des biologistes et des cadors de la cybernétique avaient alors eu une idée géniale.
« Qu’à cela ne tiennent ! » se sont dit ces scientifiques à courte vue.
Faute d’abeilles et de papillons, « yaka » faire de minuscules robots pour assurer une pollinisation disparue faute d’abeilles.
Je ne leur ferai pas l’insulte de remarquer que du miel de robot, ça ne doit pas être super top…
En revanche, je me permettrais de leur faire remarquer que la création par milliards de ces bestioles artificielles a de bonne chances de parfaire le salopage de la planète avec des matériaux dont on ne pourra jamais se débarrasser.
Sans compter que ces fausses bestioles ne vont sûrement pas copuler comme un faune. Il va donc falloir en fabriquer régulièrement par milliards.
Ces cinglés me rappellent une histoire qui courait les réunions en Israël dès qu’il était question d’un projet de quelque ampleur.
Il y était question de la réunion d’un aréopage d’ingénieurs destinée à mettre sur pied le projet d’un énorme « hémoduc ».
Ce tuyau géant à étudier pour évacuer les fleuves de sang lors de la prochaine guerre avec un voisin du nord.
Ce tuyau  devait relier le nord du pays à la Mer Rouge à la hauteur d’Eilat.
Commencent alors les discussions typiques d’ingénieurs.
Ça portait sur le diamètre nécessaire, l’espacement des pompes, la viscosité du liquide à transporter, sa propension à faire des grumeaux.
Bref, des problèmes d’ingénieurs.
Jusqu’au moment où un des intervenants levait la main et disait « vous vous rendez compte de quoi vous parlez ? De gens, messieurs, d’êtres humains ! ».
A ce moment, le comptable du groupe lançait « Là, la paix, ce ne serait pas plus simple et moins cher ? »
Je me demande si on n’est pas dans ce cas de figure.
Cesser de saloper la planète éviterait d'avoir des produits de moins en moins bons et de plus en plus dangereux serait plus rentable et beaucoup moins risqué…