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samedi, 15 janvier 2022

Dans le cœur de tout homme…

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Les Américains sont vraiment très forts.
Ils savent donner corps à nos rêves !
La preuve ?
Un proverbe vieux comme le premier couple vient d’être amené au stade de vérité biologique !
Ce vieux dicton, à la fois regret féminin et souhait masculin devient réel.
Que de fois n’a-t-on entendu cette rengaine, emprunte d’un vague dégoût chez les unes, accompagnée d’un sourire approbateur chez les autres « Dans le cœur de tout homme il y a un cochon qui sommeille ! »
C’est chose faite désormais !
C’est à ça qu’on reconnaît l’efficacité et le pragmatisme du Nouveau Monde.
Nous autres, vieux Européens, soupirons.
Les Européennes rêvant d’un compagnon calme, bien élevé, délicat, sachant présenter son désir comme un cadeau attrayant plutôt qu’un pensum à accomplir par contrat.
Bref, d’un compagnon amoureux.
Les Européens rêvant d’une compagne agréable, dotée d’une caractère heureux, accueillant les propositions de galipette comme un entracte agréable.
Bref,  plutôt « ardente au déduit » comme on disait en des temps plus lestes.
Les Américains, eux, ne s’embarrassent pas de ces billevesées !
Ils prennent un cochon, le bidouillent génétiquement et hop !
Ils remplacent directement le cœur de l’homme par le cœur de cochon.
Je me demande si leur esprit anglo-saxon, gauchi par cette « prédétermination » qui rebuterait l’esprit le mieux disposé ne se trompe pas.
S’il ne les fait pas confondre, dans leur soif de plaisirs divers au goût de péché car chez eux le plaisir est déjà un péché, à confondre l’amour et la charcuterie.
D’où sans doute leur prédisposition aux maladies cardiovasculaires plutôt qu’aux peines de cœur…