Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 28 octobre 2008

Je ne suis pas faux-cul mais...

jms_thumbnail.jpg


Vous ai-je déjà parlé de J.M.Sylvestre ?
Mais si, rappelez-vous, ce personnage pittoresque trop tôt disparu de la grille de France-Inter où il sévissait dès mon réveil.
Il y officiait à sept heures vingt, chevalier infatigable des "réformes indispensables", fourrier de l'ANPE, que les entreprises enthousiastes remplissaient dès qu'il embouchait les trompettes "des coûts salariaux qui plombent la productivité de nos industries".

Un incident cardiaque eut l'avantage quelque temps, outre de démontrer aux foules éberluées que J.M.Sylvestre avait un coeur, de le faire cesser de vilipender à longueur de chronique " une Securité Sociale dont il faudra bien un jour qu'elle dise aux assurés qu'ils doivent être soignés selon leurs moyens et non selon leurs besoins. ". Il s'était aperçu à l'occasion que si la Sécu avait appliqué sa recette, il serait entre six planches...

Après une période de convalescence suivie d'une période de calme, obligée celle-ci pour cause de reconnaissance, il était reparti dans sa croisade contre toute ces protections sociales qui font rien qu'à augmenter les coûts des produits et écorner les dividendes des actionnaires.

Tout occupé à pourfendre la législation qui protégeait ses compatriotes, il n'avait pas prêté attention à une éventualité qui lui pendait au nez comme un sifflet de deux sous: qu'il pourrait bien avoir besoin de ces lois un jour prochain.
Ce jour est arrivé: Il y a quelques mois, France-Inter l'a éjecté, tel le métallo de base chez Arcelor-Mittal, pour le remplacer par quelqu'un d'aussi féroce que lui, mais plus jeune et probablement moin cher (quoique..., il est au journal "Les Echos").
Et là, qu'est-ce qu'il fait mon Jean-Marc ?
Hein, qu'est-ce qu'il fait ?
Il va se plaindre du non respect du code du travail qu'il voulait abolir. Oui, il va faire ça ! Et auprès des Conseils de Prud'hommes en plus !
Gauchiste, va !

dimanche, 26 octobre 2008

C'est vrai c'que j'dis !

mensonge.jpg

Un je ne sais quoi dans l'air du temps fait que Nicoléon et son sous-fifre ministre me font irresistiblement penser à mon père.
Quand mon père assortissait une affirmation un peu farfelue - voire carrément douteuse - d'un "C'est vrai c'que j'dis ! " on avait là la preuve indubitable qu'il avait galéjé.

Aussi, quand j'entends nos deux compères affirmer dans mon poste qui me dit les nouvelles du monde que " Il faut dire la vérité aux Français ! " on peut s'attendre un jour prochain à une avalanche de mensonges...

mardi, 21 octobre 2008

L'emploi des seniors est en bonne voie...

1243665187_e499d05888.jpg


Mab, je redeviens ton rédacteur habituel.

La crise n'épargne personne et les noisettes sont cuites.
J'apprends Dimanche que le Président du Conseil de surveillence de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne venait de se faire jeter comme le métallo de base en Lorraine.
L'effroi m'étreint d'un seul coup, d'un seul !
La fin du capitalisme, prédite par les partageux de tout poil serait elle proche ?
Même notre Président (béni soit son nom) y va de son couplet sur les sanctions qui doivent frapper ces spéculateurs sans foi ni loi, surtout quand ils perdent les sous de ses électeurs.

Monsier le Président du Conseil de surveillence de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne est donc viré, et sans indemnités s'il vous plaît,
En fait sans parachute, doré ou non, mais tout de même avec 150.000 €uros, soit 12 ans de SMIC net, il n'attendra donc pas les ASSEDIC pour acheter du sucre.
Enfin, une chose disparue depuis des années survient: Un vrai PDG viré ad nutum.
On l'a rêvé, Nico l'a fait.
Nico l'a fait ?
Pas tout à fait...

En effet, notre Président du Conseil de surveillence de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne vient, malgré un âge qui est canonique depuis près de vingt ans pour le vulgum pecus (qu'est-ce qu'il y a comme latin dans cette note...) d'être gravement puni par le gouvernement.
Non content d'être viré sur injonction du gouvernement, ce dernier, ajoutant l'insulte à la blessure, vient de le bombarder Président du Credit Foncier de France.
Cette honorable institution dépendant directement du Ministère des Finances, c'est sûrement pour garder un oeil sur ce dangereux spéculateur...

vendredi, 17 octobre 2008

Que les mecs sont bêtes...


amoureux.JPG

Il y a peu, à l'arrêt du 76, celui qui nous emmène, Douce Moitié et moi au BHV et à la banque.
J'attendais bêtement le bus.
Manifestement, il l'attendait. Elle. (Je voyais d'ici qu'il avait les mains moites, crispées sur des Kleenex au fond des poches)
Elle est arrivée, avant le 76, l'a reconnu et à joué des mirettes.
Elle a écarquillé des yeux bleus de 40 m2 au bas mot.
Lui, s'est noyé dedans sans discrétion.
J'ai entendu le plouff!! de mon banc !
Peu concerné, j'ai observé avec la distance qui sied au scientifique chevronné et c'est là que j'ai remarqué le sourire satisfait de la belle, plus carnassier qu'amoureux.
Comme d'habitude, plus attentif à sa propre passion qu'à l'objet d'icelle, il n'a rien vu.
Elle ne sait pas encore que l'amour n'est pas aveugle mais presbyte, qu'on voit les défauts quand on s'éloigne...
En revanche elle a bien compris qu'en la matière, il faut laisser croire au chasseur qu'il a attrapé sa proie.
Elle sait bien, Elle, qui est la proie...

mercredi, 15 octobre 2008

Enfin quelque chose d'intéressant.


Je ferais bien une note, seulement voilà: Je n'ai rien à dire.
Que celui qui crié " Eh ben tais toi !" se dénonce.
Je vais faire comme tout le monde, surtout celui qui n'a rien à dire.
Je vais le dire quand même, mais très fort.
Bon, les choses importantes d'abord: Il ne se passe presque rien dans ma vie.
- Je ne divorce pas, enfin, je ne suis pas au courant.
- Mon fils ne se drogue pas, ou il ne me l'a pas dit.
- Ma femme ne me trompe pas (je ne parierais pas ma chemise là-dessus, premier concerné, dernier averti...)
- Mon employeur ne m'a toujours pas remplacé (il n'a pas dû trouver moins cher, ou alors même le RMIste moyen trouve qu'il se fout du monde...)
- Mon métro, contrairement à celui d'Heure-bleue, a l'air de m'emmener où je veux dans des délais raisonnables.
- Bon, pour les taxis, j'ai renoncé. J'ai longtemps cru que c'était comme le métro, en plus cher, plus long et plus confortable. En fait, on accompagne le chauffeur à son restaurant, son garage ou on lui tient compagnie sur le chemin qui le ramène chez lui. En aucun cas c'est un service qu'on paie pour être amené où on veut...Exit donc, les taxis.
Les choses encore plus importantes maintenant.
Ce matin, en entrant dans la salle de bains, j'ai croisé un type qui m'a fait peur.
D'habitude je n'y croise que moi, pas super extra, mais bon, je m'y étais habitué. Une peau tendue normalement sur l'ossature olympienne d'un visage impressionnant de beauté, merde, je me suis encore planté, bref, d'un visage commun, ni beau ni beau.
Mais ce matin, la peau du type donnait les signes avant-coureurs d'un avachissement que les plus optimistes diraient irrémédiable. Après un clignement de la paupière gauche (la seule qui a voulu le faire), je me suis rendu à l'évidence: Ce type, que j'aurais bien viré de ma salle de bains, eh bien, c'était moi. Oui ! MOI !!!
Là où l'arête du nez -je l'aurais voulu aquilin mais il a un côté pied de marmite qui n'est pas dénué de charme- rejoint mon front -je l'aurais voulu grand et lisse mais il a un côté cro-magnon - l'horreur !
Une ride monstrueuse, que dis-je, un ravin indique aux foules avides du malheur des autres que j'ai laissé mes vingt ans depuis un moment. Les plus méchants iront prétendre que je ne suis pas loin de lâcher la rampe ! Les salauds !
Enfin, bref, je suis content de constater que malgré les années qui s'empilent, je suis encore capable de m'intéresser à quelque chose. Les salauds de la phrase d'avant diront que je m'intéresse à moi.
Mais bon, ce sont des salauds.
Ils ne s'intéressent qu'à eux...