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lundi, 18 mai 2009

Ah les vaches !

Ne croyez surtout pas que je vais faire une note toutes les douze heures et tous les jours.
Mais l'occasion était trop belle...

"Ma maman ya un monsieur qui ya pris tous ses bijoux ! Même qu'il a cassé la fenêtre ! Quand je serai grand je protégerai ma maman ! "

Véritable appel à la maltraitance et qui devrait pousser illico à retirer ses sous d'une banque qui fait des réclames aussi nulles, la voix de gamin gangnan, qui sort ces âneries, qui sort de ma radio et déjà me sort par les yeux est une vision d'avenir plausible pour nos enfants.
En ces temps où les banques deviennent des compagnies d'assurances (qui assurent surtout leurs revenus), les gamins d'aujourd'hui, "quand ils seront grands" deviendront à coup sûr vigiles, quelle que soit leur formation.
Il faut reconnaître qu'à part protéger les coffres de banque il n'y aura pas tellement d'autres choses à faire.

(Là, on admire l'enchaînement)
Même les vaches de notre beau pays vont se retrouver aux ASSEDIC.

J'ai appris, peu après avoir entendu ce gamin, que le lait dont j'ai vu en un an le prix passer de 0.85 € à 1.31 € le litre chez tous les supermarchés de mon coin (après qu'on en eut retiré la moitié des principes nutritifs), avait vu le prix payé au fermier passer dans le même temps de 0.30 € le litre à 0.21 € le litre.
Non seulement je n'ai pas vu cette baisse se répercuter dans mon bol du matin, mais l'explication donnée m'a fait tomber de ma chaise: Les coûts de production de lait sont en Chine moins élevés.
La vache chinoise donc, à l'instar de l'ouvrier chinois, est peu gourmande, tandis que la vache française, comme l'ouvrier français quand il n'est pas chômeur, a une forte propension à se goberger, l'une d'une herbe qui coûte un oeil à la nature, l'autre d'émoluments qui pompent outrageusement les dividendes.
Peut-être même la vache française dort elle la nuit au lieu de faire du lait pas cher en heures sup non payées. Pire, le fermier français compte bien être payé pour son boulot.
Je me demande si l'herbe chinoise à besoin de moins d'oxygène et de soleil pour pousser que l'herbe auvergnate ou normande.

Le lait a donc augmenté de 54% chez moi tandis que le fermier l'a vu baisser de 30%...
Une chose est sûre, cet écart croissant entre le prix d'achat au fermier et le prix de vente au pékin n'a pas pour but de payer mieux les salariés de l'industrie laitière. Les employés y sont quasiment tous payés au SMIC, et c'est invariable depuis des années...

dimanche, 17 mai 2009

Je voulais faire mièvre, désormais...

Je regarde "Inspecteur Lewis" at the TV.

C'est délicieusement précieux, emprunté et même, à certains moments, paraît oeuvrer pour l'élévation de la culture dans l'auditorat aussi dominical que vespéral du dimanche.

Las ! Une remarque fout tout en l'air.
Shakespeare sombre sur le champ.

Shylok est ramené illico à son rang d'usurier .

Un traducteur qui veut faire du genre fait en sorte qu'on nous assène "Voire même"...

Je vais me coucher...

lundi, 11 mai 2009

Cette histoire n'a que trop d'urée...

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Ma lilliputienne néphrologue a décidé, lors de ma dernière visite, il y a peu, que je devais absolument recouvrer une tension de gamin de quatorze ans et le taux de cholestérol d'un nourrisson.

Elle a donc doublé les doses d'inhibiteurs d'angiotensine et de statines dans l'espoir de rajeunir d'une quinzaine d'années des taux déjà proches de ceux d'un gamin de moins de trente ans.

Résultat des courses: réveil nocturne avec sensations bizarres, gênant pour quelqu'un qui s'endormait comme une bûche et n'ouvrait l'oeil que huit heures plus tard, frais comme un gardon.
Maintenant je suis frais comme le gardon qui vient de déserter le bocal de Karmara...
Victime "d'hypotension orthostatique" à cause de l'anti-hypertenseur, de crampes à cause de l'anti-cholestérol, ces deux machins à dose trop élevée.

J'arrête là sinon je vais appeler au secours et bientôt faire comme les vieux qui s'échangent des marques de médicaments.

C'était à mon tour de geindre...

dimanche, 10 mai 2009

"Liberté, Inégalité, Précarité".

Il faudrait bien que quelqu'un lui apprenne la différence entre "apprécier l'aisance" (et ne pas s'en vanter...) et "aimer le fric".

Si un autre pouvait aussi lui apprendre la différence entre l'exercice du pouvoir et l'autoritarisme, ce serait bien aussi.
Ce type est extrêmement mal élevé et, comme un malheur n'arrive jamais seul, il est censé nous représenter.

Dans son entourage, il y a bien quelques personnes bien élevées, manque de chance, elles sont vulgaires.
Dans leur action, dans leurs propos et parfois dans leur mise...

Sauf celle de la culture, mais elle n'est que stupide avec une voix agréable...

Bref, dans leur ensemble, ceux qui nous représentent mettent l'accent sur ce que les Français peuvent avoir de pire.
L'arrogance, la délation, le manque de coeur, la cupidité, la soif de pouvoir, l'exercice personnel de ce pouvoir, le racisme à peine déguisé, le mépris de l'étranger.

Bref, notre devise semble être redevenue, avec tout ce qui va avec, "Travail, Famille, Patrie".

Je pense qu'il est inutile de remarquer, au détour de ce que nous distillent les media, que, quand le verdict populaire d'un procès d'assises ne correspond pas aux souhaits du modèle répressif ambiant, le parquet fait appel.

Inutile aussi de remarquer que quand un juge est saisi d'une plainte qui risque de nuire à un potentat indéfendable et pillard mais tellement copain avec nozélites, le même parquet s'oppose avec force et efficacité à la plainte.
Pas la peine de s'étendre sur le fait que quand une loi est rejetée par le Parlement, on représente la loi jusqu'à ce que le résultat soit conforme aux souhaits d'un exécutif qui nous explique que les pouvoirs du Parlement sont augmentés...

On n'épiloguera pas non plus sur le fait que lorsqu'une information déplaît, l'informateur est traîné devant un juge avec célérité, vertu  inconnue jusqu'alors de la justice...

 

Bref, quand il sera riche, car il le deviendra, il n'aura de la richesse que l'argent...

De qui parlais-je, déjà ?