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lundi, 21 mai 2012

L’ego c'est vraiment fait pour les enfants…

Je viens de lire le post de Mab.
Mab que je lis tous les matins.
Elle me remonte le moral.
Je suis heureux de lire quelqu’un qui va moins bien que moi.
Du coup je vais bien.
Enfin, mieux qu’elle.
Chaque jour qui passe lui fait découvrir une raison de n’être pas parfaitement heureuse.
On dirait Heure-Bleue.
Les deux ont des réactions méfiantes envers le comportement de la planète.
Là où votre serviteur, ravi de voir le soleil, se dit « tiens, il fait beau », d’autres y trouvent à redire.
Heure-Bleue, soucieuse de son confort, dit « Il fait trop chaud ! ».
Mab, soucieuse de son jardin  se dit, « Est-ce que ça va durer ?» s’il a plu la veille.
Voire  « Mes roses vont manquer d’eau ! », s’il a fait beau la veille.

Et il y a les jours où Mab nous parle de ses petits-enfants.
Et là, elle ne trouve aucune raison de s’inquiéter.
Ça me perturbe.
Ça me perturbe d’autant plus que je n’ai pas l’habitude.
Or, à mon âge, on est avide de routine.
Aujourd’hui, sa note m’effraie un peu.
Les réflexions de la benjamine laissent penser qu’elle est dotée d’un solide appétit de pouvoir.

Cette enfant vient de découvrir une vérité première : Elle est Dieuse !
Comme  nous tous, mais on l’oublie en grandissant.
Elle le découvre plus tôt que la moyenne, c’est tout.
Et compte bien se servir du pouvoir qu’elle s’est dévolue toute seule.
Elle est faite du bois dont on fait les battes de base-ball…
Les battes de base-ball des règlements de compte…

Je suis quant à moi toujours ébloui par les trouvailles du cerveau humain.
Ce truc capable d'inventer Dieu et des choses plus utiles, comme le tire-bouchon.
On ne dira jamais assez qu'il est plus facile de vivre sans Dieu que sans tire-bouchon.
Surtout au pays qui a inventé le Château Petrus et le Romanée Conti...

Je me demande quand un homme.
Allons, soyons progressiste, une femme.
Pire, disons une femme noire.
Je me demande donc quand celle-ci s’est levée un beau matin, a envoyé paître son seigneur et maître qui voulait la... Au réveil ! Le fou….
Bref, elle est sortie de sa grotte, a regardé le ciel et le paysage autour d’elle et s’est dit « P… ! Qu’est-ce que chuis forte ! J’ai fait tout ça ! Moi toute seule !».
Du coup, son mec est sorti et a commencé à lui expliquer que « non, c’est lui et que si elle voulait bien préparer le petit déj’ du chef ce serait bien merci ».
Et cet imbécile a peaufiné le modèle.
De son petit cerveau d’autocrate sont sorties d’autres trouvailles.
Il a été capable d’inventer le clergé et des choses plus dangereuses encore, autant dire qu’il a foutu en l’air toute idée de vivre peinard.

Bon, si vous en voyez un meilleur que moi pour le passage du coq à l’âne et doté d’un tel talent pour la digression, dites le moi.
Parce que passer des roses de Mab à des considérations fumeuses sur la beauté du monde, faut quand même le faire…

dimanche, 20 mai 2012

Hollande va-t-il rendre le pays bas ?

 « Toi qui as voté pour François Hollande (tu sais, le gars hyper normal qui fait ses courses au Shopi en bas de chez lui et qui a un patrimoine de 1,2 million d’euros. Je sais, c’est pas sa faute s’il est riche, c’est à cause de la spéculation immobilière. Ça doit être dur pour un mec de gauche de tirer profit de la crise du logement… Mais non, je suis pas jalouse – quoique –, mais y'en a ras le cul qu'on nous prenne pour des débiles)» nous dit Mâame Liwymi en accroche d’une note pleine d’humour.

Je suis un peu surpris par la hargne de la remarque car cette jeune femme, que je croise de temps à autre, fait habituellement preuve d’un certain discernement.
Elle devrait savoir qu’on ne « profite de la crise du logement » que si l’on vend.
Et que si c’est pour changer de résidence principale, si on vend plus cher à cause de la hausse, on achètera plus cher sa nouvelle résidence.
Sinon on paiera des impôts sur la plus-value réalisée.
On n’exploitera le bon peuple que si on loue au prix du marché une maison qu’on a payé une poignée de queues de cerises.
Ce qui ne semble pas être le cas.
Mais ce n’est pas d’immobilier que je voulais vous parler mais de biais idéologique.
C’est pourquoi elle m’étonne en tombant dans ce travers bien de droite qui consiste à hurler qu’on ne peut pas être de gauche sans être quasiment SDF (alors que personne ne prétend qu'il faut être riche pour être de droite ce qui serait plus logique. Pour défendre ses intérêts, encore faut-il avoir quelque chose à défendre).
Ah… C’est vrai… Le gauchiste est un « partageux ».
Et,  toujours selon la droite, il veut partager parce qu’il n’a rien à partager.
Il ne veut donc que piquer une partie de ce qu’à l’autre, mieux loti.
Il ne peut qu’être pauvre pour en arriver à une telle extrémité absolument insane…

L’idée que cette approche ne peut guère servir qu’à perpétuer des inégalités injustifiées n’effleure pas un instant les tenants de cette théorie.
Il est certes reposant de penser qu’il est dans l’ordre naturel des choses de voir croître son patrimoine grâce à la sueur d’autres qui n’auront, eux, jamais de patrimoine.
Avec, à l’appui, ce genre d’argument aussi courant que débile « Il ne peut pas parler comme ça, il n’a pas le droit, il est issu de la bourgeoisie ! » ou « Il est mal placé pour parler de la pauvreté, il fait partie de l’aristocratie !».
C‘est sûrement pour ça que le duc de La Rochefoucauld, député « de gauche » a été tué, que Lord Ashley aurait dû se taire et Godin s écraser mollement avec ses conneries de Familistère…

Etre né dans la bourgeoisie ou dans l’aristocratie serait donc disqualifiant pour se soucier des petites gens ?
Sans réfléchir plus loin que le bout de son nez que si c’était le cas, la plupart des gens de robe ou des philanthropes, célèbres pour l’aide qu’ils ont apportée ou les organisations d’entraide qu’ils ont fondées, n’existeraient pas.

Il est probable que ceux qui votent contre leurs intérêts le font avec l’idée que quand ils auront gagné au Loto ils ne partageront pas avec ces salauds de pauvres.
C’est vrai quoi, z’avaient qu’à gagner aussi…

(Cela dit, je suis d’accord avec Liwymi quant à la reconversion de l’ex-Première-Dame et je milite activement dans ce sens, pour éviter à « Carlita » de se péter ce qu’on ne peut décemment appeler,  une « corde » vocale vue la minceur de la chose.)

Pas assez de voix pour être élue…

Je viens de lire la dernière note de Liwymi.
Bon, je ne suis pas d’accord avec le début d’icelle et ma vengeance sera terrible, un post long comme un jour sans pain lui montrera combien elle a tort.
On a toujours tort quand on n’est pas d’accord avec ce que je pense…

Je dois dire aussi que je ne suis absolument pas d’accord avec les considérations exposées à propos de la future carrière de « Carlita ».
Outre que je la trouve extrêmement cruelle, elle perd de vue au moins un avantage de la chose.
On n’est pas obligé de baisser le son quand la radio lui fait l’honneur de diffuser ses chansons, ces petites bluettes oscillant entre chuchotement et gémissement.
Qu’elle imagine un instant, en ex-première dame obligée à une difficile reconversion, notre ex-idole hurlante.
Une Mireille Mathieu entonnant « Viens dans ma viiiiilllllleeee, viens dans ma ruuuuueeee !!!! » à un niveau capable de couvrir un marteau piqueur.

Ça, c’est autrement traumatisant…
Tandis que Carla, qui n’est même pas obligée d’attendre les droits de son prochain album pour acheter du sucre, n’a aucune chance de nous assourdir.
Et puis, ne crains rien Liwymi, elle ne risque pas d’intéresser Benoît XVI, elle se ferait bouler de la manécanterie du Saint Siège.
Elle n’a ni l’âge ni la voix qui conviennent…

vendredi, 18 mai 2012

Vous l’élisez ? A l’Elysée et lisez le...


Je suis en train découter une émission passionnante sur les symboles cachés dans chaque élément de la tenue des épouses, compagnes et petites amies des présidents de la République (oui, l'un d'entre eux a épousé sa maîtresse à sa sortie de l'Elysée).

J'y apprends d'abord que Madame Valérie Trierweiler portait, paraît-il, lors de la passation de pouvoir, des collants achetés par ses soins au Monoprix de son coin.
Je me demande qui a eu le culot de lui demander des détails sur ses sous-vêtements...

On me dit aussi qu’il est très important pour une première dame de se mettre ainsi en scène, que chaque détail compte.
Il lui sera du moins compté par une horde de journalistes pressés de justifier leurs émoluments.
(Et par eux seulement, parce qu’en fait, la caissière du Monop’ s’en fout…)
Et j’écoute les journalistes digresser ad infinitum sur la mise en scène supposée de ces fameux collants.
Je n’irai pas jusqu’à me demander si le groupe Casino n’est pas à l’origine de la fuite dans le but de se faire une publicité aussi gratuite qu’à grande échelle afin d’améliorer les ventes de ces collants qui plombent notre balance commerciale.
A moins que ce ne soit une idée de jeune femme pigiste pour se pousser du col dans les conférences de rédaction…
« Dites moi, Mademoiselle Trucmuche, vous qui portez des collants de Première Dame, diriez vous que le geste de la main de Madame la compagne du Président à son entrée à l’Elysée montrait une communion parfaite aec le peuple qu’elle doit représenter autant que son compagnon ?»
Madame Heure-Bleue, à qui je viens de lire ces quelques phrases, me reproche d’abuser de locutions latines dans mes notes.
Je lui dis « mais non, ça c’est une idée qui vient ex nihilo »…
En lui lisant cette dernière phrase –Heure-Bleue me sert de critique littéraire, et elle est féroce…- , habituée qu’elle est de mes double sens, elle me jette « Je t’em… ».
Ce qui n’est pas toujours faux non plus…

Revenons à ces collants qui, comparés à la tenue de « Carla » lors de la réception à Buckingham faisaient quand même petit joueur.
Un autre journaliste faisait alors remarquer illico que certes, les collants sortaient du Monop’ mais habillaient des jambes savamment dévoilées par une robe portefeuille de Mr Georges Rech.
La « trenditude » incarnée…
Et tous de reprendre en chœur le couplet sur la femme du peuple qui, la femme que pas du peuple, celle qui doit faire honneur, celle qui doit montrer l’exemple, celle qui doit absolument rester sobre dans les moments de crise que nous vivons, etc.
Bref, elle doit nous faire honneur, mais pour pas cher de peur que...
Sans doute habillée en souillon pour les uns, mais dans des hardes impeccablement lavées avec ses petites mains à elles pour montrer l’exemple.

Pendant ce temps là, la caissière de Monop’ se demande pourquoi toutes les femmes du quartier viennent acheter des collants alors qu’il fait doux et que toutes sont en jeans.
Autant dire, elles viennent gaspiller inutilement leurs sous.
Elles ne seront jamais Première Dame…


jeudi, 17 mai 2012

Le show « effroi ».

En revenant, non pas de Nantes et moins encore de Montaigu, à la hauteur du Monop’ de mon coin, j’ai l’œil attiré par une pancarte.
Le Monop’ de mon coin est accessible par deux entrées, une sur la rue commerçante de mon bled, l’autre via une petite place dont on nous dit en gros caractère que cet endroit est une « propriété de droit privé ».
C’est expliqué avec une telle force que c’est manifestement l’œuvre d’un vigile qui se sent investi d’autorité autant que d’importance.
Ça me remet en mémoire un de ces panneaux ronds, comme ceux de la circulation, accolé à la grille d’une maison de Chatou.
Un de ces panneaux où il est écrit dans la partie supérieure « Chien méchant ».
Un farceur avait cru bon d’ajouter dans la partie inférieure « = Maître con ».
Je m’étais fait la réflexion que le graffiteur avait fait preuve d’à propos…
 
En passant pas la petite rue adjacente, je vis une autre pancarte.
Manifestement rédigée par le même malade de la protection de la propriété privée.

Une photo valant mieux qu’un long discours, je vous laisse apprécier à leur juste valeur les conditions à réunir pour qu’une « extrême urgence » soit traitée avec l’efficacité qui convient…

bizarrerie_à_Colombes.JPG


Bon, il ne s'agit guère que d'une entrée jouxtant l’entrée des livraisons du Monop'.
Leurs produits sont parfois curieux, mais tout de même...