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mardi, 31 juillet 2012

Histoire d’amours

A la demande d’une blogueuse normande –que je ne voudrais pas laisser dans l’ignorance de l’état de mes recherches- , je persiste un peu dans mon travail d’ethnologue spécialisé en « psycho-physiologie appliquée ».

 

A la lumière de mes récentes notes et de leurs commentaires, un schéma semble émerger.

Quel que soit l’âge de mes lectrices chéries et de mes lecteurs –que j’aime bien, certes, mais moins que mes lectrices chéries- on dirait bien que tout le monde a l’œil sur ce qui se passe « en face ».
Contrairement à ce qui se passe à l’école –où justement ça devrait-, la soif de savoir semble inextinguible et la curiosité insatiable.
Avec une différence -qui n'est pas que physiologique- entre les filles et les garçons qui est constante depuis l’enfance.
Pour les garçons, les filles ont plein de rêves.
Pour les filles, les garçons ont plein de mains…

 

Aujourd’hui encore, Heure-Bleue, à qui je viens de lire ce préambule finement observateur, remarque platement  que « ça n’a pas changé, je rêve toujours que tu ranges tes affaires et tu as toujours plein de mains… ».
Je ne la savais pas si pragmatique, elle a de temps à autre des atteintes de ce genre qui me surprennent à chaque fois.

Cela dit, les filles ne semblent pas si pures dans leurs intentions que leurs paroles voudraient le faire croire.
J’ai fort heureusement pu constater que les filles souhaitaient par moment qu’un garçon ait plus de deux mains…

D’ailleurs une blogueuse -celle dont je parle au début de cette note- semble me trouver trop pudique, ce qui tend à prouver que les rêves des filles ne sont pas toujours innocents.
Du moins pas aussi innocents qu'elles le prétendent auprès des garçons...
Peut-être que les filles ont plein de rêves.
Et que ces rêves sont pleins de mains de garçon, allez savoir…
Mais ne croyez pas que les garçons n'ont que des mains, ils ont aussi -mais non, bande de...Vous ne pensez vraiment qu'à ça !- plein de rêves.
Les garçons rêvent que les filles rêvent qu’ils ont plein de mains !
Finalement, l'amour semble être d'abord affaire de mains et de rêves...
On ne rêve guère que de caresses.

samedi, 28 juillet 2012

Finalement...

Elles sont quand même très fortes.
Ce n'est pas par le bout du nez qu'elles nous mènent...

La preuve...

 

hihihi!.JPG

 

vendredi, 27 juillet 2012

Le voyageur indiscret...

Cette façon de raconter mon enfance et une partie de mon adolescence -vous ne croyiez tout de même pas que j'allais tout vous raconter !- me fait un curieux effet.
J’ose espérer qu’il ne s’agit pas de schizophrénie…
Pour tout dire j’ai l’impression parfois d’être un voyageur dans mon propre cerveau.

Et même que ce voyageur est un voyeur particulièrement indiscret, sachant tout ce que je veux garder pour moi, même ce que j’éprouvais au moment où j’ai vécu les choses.
On s’aperçoit avec stupeur que finalement on n’oublie pas grand’ chose des évènements qui marquent notre prime jeunesse.
La mécanique du souvenir fonctionne de façon curieuse.
En ces temps « ante pilule », il fallait recourir à des négociations particulièrement délicates à mener  pour arriver à ses fins.
Ce qui, pour beaucoup de garçons de ma génération –quoiqu’ils racontent-, limitait sévèrement le nombre de petites camarades d’accord pour ce qui est connu sous le nom désormais fameux de « câlin avec tout ».
Sans parler de l’infernal trio « Collant-Panty-Culotte ».
Tout garçon un peu soucieux d'efficacité se serait armé d’un démonte-pneu plutôt que de bisous…
Mais, grands dieux ! Que d’amours nous avons vécues !
Et ces amours sont toutes là, coincées dans un recoin de l’esprit, prêtes à venir à la lumière dès que l’occasion se présentera.
Si une grande partie des images s’estompe, sauf, bien entendu celles sans intérêt et surtout celles qu’on voudrait oublier, d’autres sens restituent ces souvenirs extraordinairement vivaces.
Il y a même, j’en suis sûr, un sens inconnu pour ça.
Celui qui vous restitue le côté impalpable de l’atmosphère qui régnait  quand les évènements qui vous ont marqué sont arrivés.
Ce côté impalpable est là, il vous revient et vous fait battre le cœur comme si vous aviez quitté la classe de quatrième le jour même...
A chaque fois que je vous ai raconté un de mes -nombreuses- amours (vicelard, le coup d'amour masculin au singulier et féminin au pluriel...), j’ai toujours été surpris de me rappeler la sensation de toucher l’autre.
Je la ressens alors au bout des doigts avec tant de précision...

De chacune je me rappelle beaucoup de choses, le côté soyeux de la peau, la voix pas toujours aussi tendre qu’espéré – les filles sont des monstres sans cœur mais avec un habillage des poumons si joli…-.
Il est étrange de se rappeler aussi bien le goût de ses lèvres alors que le souvenir de son visage a tendance à s’estomper.
Pourtant, de ce visage je me souviens, non des yeux mais du regard, du mouvement des cheveux.
Tout est encore caché là, intact, la douceur de sa peau effleurée, son odeur -un mélange léger de savon agrémenté d’une trace d’eau de Cologne-, la tiédeur de son souffle.
Sur le coup –mais non, pas « ça » bande de…-,  même l’état lamentable de mon cœur dont j’espérais qu’il serait assez solide pour résister à ces traitements inhumains me revenait .
Tout, de cette sensation de creux à l’estomac à la liesse qui s'empare de moi d’un coup.
De ses chuchotements qui me ravissent, de la voix que l’on perd, de son…

Fin de la période « fleur bleue ».

 

mercredi, 25 juillet 2012

Salomé

Pour en revenir tout de même à ce qui est arrivé il y a quelques années…

 

J’en entends certains penser « Il nous raconte des shtuyot avec son Heure-Bleue !»
D’autres encore « A l’en croire, il a marié Katharine Hepburn !».
Si Heure-Bleue était née en 1918, vous croyez qu’Hollywood aurait choisi Rita Hayworth pour le rôle de Salomé, surtout pour la danse des sept voiles ?
 

Comme disait quelqu'un bien connu pour un passage sur les planches qui marque encore les esprits « Ils ont des yeux et ne voient point !».
Une blogueuse semblait ne pas croire qu’Heure-Bleue était une rousse aux yeux verts.
Voici un portait d’Heure-Bleue qui date d’à peine quelques…

 

Michele_3.JPG

 


Honnêtement, vous croyez vraiment que j’aurais pu résister ?

A tous ceux qui n’ont pas eu la chance de la croiser il ne reste guère que les yeux pour pleurer…
Vous remarquerez néanmoins ce je ne sais quoi dans l'expression qui incite à ne pas lui chercher des poux dans la tête...

Retour vers le présent...

Déçu une fois de plus par le « je m’en-foutisme » qui semble régner en maître dans certains bureaux des services publics,  je me suis vu d’abord contraint d’appeler l’organisme en question, puis à lui envoyer une lettre.

Si je deviens célèbre dans les mois qui viennent,  ce poulet rejoindra ceux envoyés par Pierre Desproges.
Si je reste confortablement installé dans un anonymat protecteur, cette lettre rejoindra au pire une accueillante corbeille.
Je connais l’administration, sa maladie de l’archivage la conduit inévitablement à garder ce qui est bon pour la corbeille et à mettre à la corbeille ce qui est nécessaire à la bonne marche du service.
Donc, si tout se passe comme prévu, l’inutile l’emportant haut la main, ma lettre rejoindra le classeur, que je suppose énorme, des lettres qui recensent les multiples preuves de l’incurie, de l’incompétence, du laisser-aller et parfois, j’en suis sûr, la flemme de certains qui donnent raison à un sketch de Coluche.

   

Le-Goût-Des-Autres

Ile de France

 

N°SS :            Et puis quoi encore ?

Né le :            Pfiouuu… Il y a quelque temps

 

 

Mesdames, Messieurs

 

Veuillez trouver ci-joint un RIB qui, cette fois-ci j’espère, permettra de créditer le bon compte courant du montant des virements que vous émettez.

 

C’est la quatrième fois que je vous envoie ce RIB, depuis le mois d’octobre en effet, la banque à laquelle j’avais souscrit un compte ne prend plus de clientèle particulière.
Et donc, depuis octobre, vous avez reçu au moins trois RIB de la banque qui nous a accueillis, mon épouse et moi.

Vous nous envoyez obligeamment une lettre nous disant que « notre banque », qui n’existe plus en tant que telle, a refusé le virement qui vous avez émis.
Nous vous avons alors envoyé un RIB de notre nouvelle banque, et, de temps à autre, vous envoyez un virement à l’ancienne banque…


Donc, au lieu de me proposer, à chaque fois que je vous appelle, d’inonder ma messagerie de conseils de prévention en matière de santé, je ne saurais trop vous conseiller de consacrer ces sommes à la qualité des logiciels que vous utilisez et à creuser un peu plus les implications des procédures que vous appliquez…
Il y a plus d’un an, notre changement d’adresse a conduit immédiatement à l’invalidation de ma carte Vitale.
Il m’a fallu attendre près de quatre mois pour en avoir une autre.
Quand, quatorze mois après mon déménagement, la Sécurité Sociale s’est enfin avisée que mon épouse avait elle aussi déménagé, suivant, selon les recommandations du maire qui nous unit, son  époux, donc moi, sa carte Vitale a été immédiatement invalidée, c’était le 25 mai 2012.
Aujourd’hui, 25 juillet 2012, le formulaire nécessaire à l’obtention de la nouvelle carte n’est toujours pas parvenu à trouver notre boîte aux lettres.
J’ai donc appelé le 3xxx, où les quatre à cinq minutes d’attente m’ont été facturées à raison de six centimes d’€uros la minute, alors que la loi stipule assez fermement de ne pas facturer les temps d’attente.
Quand j’ai enfin eu une interlocutrice, cette dernière m’a avisé que « suite à de nouvelles procédures, on ne donne de renseignement qu’à l’assuré en personne ».
Sans envisager la façon dont vous vous en sortiriez avec un assuré dont l’épouse est muette, je me demande simplement ce qui se passe quand l’assuré objet de l’appel est cloué au fond de son lit ou à l’hôpital…
Ou pire encore, s’appelle Heure-Bleue, que j’ai vue à l’œuvre.
Situations courantes que le cabinet de conseil, probablement privé auquel la CNAM a fait appel, n’a manifestement pas envisagées, malgré les sommes exorbitantes –je les connais- qu’il vous a facturées…

 

Je n’ai pas osé mettre la suite que voilà.

Je sais qu’il faut éviter de froisser l’administration si on veut avoir quelque chance d’être entendu et surtout écouté.
Je profite donc du profond sommeil dans lequel vous semblez plongés en cette période de congés pour vous donner mon opinion sur la qualité de votre absence de travail.

 

Espérant, Mesdames, Messieurs, que mes salutations empressées ne vous réveilleront pas en sursaut.

 

Le-Goût-Des-Autres.

 

Ça n'avancera pas la carte Vitale d'Heure-Bleue ni le bon atterrissage sur notre compte des virements mais ça m'a amusé...