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mardi, 30 décembre 2008

A propos de l'à propos

L'à propos des publicités laisse un peu à désirer...
Dans la rame de métro que j'emprunte on peut voir ceci:

IMG_0491.JPG

Franchement, est-il utile de s'étendre complaisamment sur un échec retentissant ?
Je me demande si les clients des entreprises de réclame font attention à ce qu'on leur propose.
Moi qui avait toujours entendu dire que le succès d'un produit ou d'un service était très dépendant de son adéquation avec le marché.
Comme doivent se dire en ce moment les banquiers "On n'aurait pas dû écouter des gens comme nous...".

samedi, 20 décembre 2008

Votre traitement nous indique que vous souffrez de...

En conséquence notre compagnie a le regret de vous signifier qu'à compter du 5 du mois prochain elle ne pourra plus assurer votre couverture santé.

Est-ce si improbable ?
Ameli.fr c'est le site recommandé pour suivre l'état de ses remboursements par l'abruti qui déclame dans leur campagne de pub "Ah ! Ben chuis bien content de plus être malade, moi... " comme si certains étaient content de l'être.
Donc, en consultant l'état de mes remboursements sur Ameli.fr, moi qui suis pris en charge à 100% par la Sécurité Sociale, le tableau qui indique les honoraires versés au laboratoire d'analyses biologiques et la franchise qu'on me piquera sur une visite prochaine non prise à 100%, est agrémenté d'un petit ajout inquiétant:

Ces informations ont été transmises à votre organisme complémentaire XXXX.

J'ai appris incidemment que ces données font partie d'un deal pour pouvoir piquer 1,5 milliard d'€uros aux mutuelles et assurances de santé privées.
Alors comme ça, le gouvernement s'arroge le droit tout seul sans en référer à qui que ce soit,et surtout pas à l'Assemblée ni au Sénat, de communiquer des données d'ordre médical, tout ce qu'il y a de privé à des compagnies d'assurances privées (il y a de moins en moins de vraies mutuelles qui s'occupent de leurs adhérents au lieu de leurs actionnaires) !
Quelqu'un, pourtant féroce partisan de la loi du marché, élu il a peu, dont les mauvaises langues disent "il n'est pas petit, il est bas..." accompagné d'un ministre du pognon qui a fait ses classes au paradis de la libre entreprise, ministre qui meurt mais ne se rend pas, eh bien nos deux chantres de la liberté du renard dans le poulailler ne se sont pas aperçus que les compagnies d'assurances ne sont pas comme la Sécu.
Je le leur signale donc: Elles ne sont pas là pour soigner les assurés mais les actionnaires.
Que vais-je faire quand ma mutuelle m'expliquera qu'elle est, à son grand regret, obligée d'augmenter sensiblement ma prime ?
Voire de m'éjecter ?
Comment se fait-il que personne parmi les représentants des assurés ne se soit élevé et n'ait pas hurlé au scandale quand cette mesure a été adoptée ?
Comment se fait-il que l'opposition n'ait pas levé dix minutes le nez de ses disputes d'ego pour faire son boulot ?
A quoi sert l'argent du contribuable versé aux partis politiques pour qu'ils fassent leur boulot, même celui d'opposant ?
A quoi servent les cotisations versées au PS, au PC, aux syndicats ?
Avec des protecteurs comme ça, on n'a pas besoin d'ennemis...


vendredi, 19 décembre 2008

Désolé, madame le professeur de lettres...

Nous sommes au moins deux conservateurs...

mardi, 16 décembre 2008

Nouvelles du front...

Eh bien voilà.
Je suis allé à l'hôpital cet après-midi et j'ai rencontré le nouveau néphrologue qui me suivra.
L'autre a regagné ses pénates à Lugano, riche de la spécialité suivie au CHU Tenon et certifiée par la Faculté de Médecine de Paris.
Le nouveau néphrologue est une néphrologue.

Une femme si petite que lorsque je l'ai vue j'ai cru qu'elle était loin !

Elle m'a tendu la main, une main minuscule, s'est assise et a commencé à recopier les résultats des analyses biologiques réclamées par son prédécesseur.
Trois minutes s'écoulent.
Je l'entends ânonner les résultats que je connaissais pour ma part par coeur.
- Vous savez que les résultats d'analyse sont donnés en double exemplaire, un pour vous, un autre pour le médecin traitant et qu'en outre ils ont été faxés par le labo, comme indiqué sur l'ordonnance ?

La tentative de vengeance médicale n'a pas tardé:
- Bien, merci ! Vous savez que vous n'avez qu'un rein et qu'il faut le ménager ?
- Euh... Oui...
- Vous savez que celui qui reste doit assurer le double de travail et qu'il va vous falloir faire des efforts ?
- Qu'est-ce que c'est que les réticulocytes ? Apparemment ça ne fait pas encore partie des hématies.

Regard de celle qui se demande si c'est du lard ou du cochon...

- Eh bien, dans la moelle osseuse, qui fabrique les éléments du sang il y a des...
- Des cellules souches qui vont se séparer...
- Exact, en hématies, en plaquettes, etc... Les réticulocytes sont en fait des globules rouges auxquels il manque encore des éléments tels...
- Le fer, l'oxygène...
- Voilà, c'est ça ! C'est quoi votre métier ?
- Ingénieur.
- Bon, eh bien ne vous tracassez pas, vos résultats sont bons et stables, votre tension est un peu élevée mais, sur une mesure, on ne peut rien dire...
- Quand je viens ici je suis un peu stressé, vous comprenez.
Nouveau regard sur la liste de résultats.
- Ca va passer. vous verrez, vous n'avez aucune trace de récidive, aucune anémie, aucun signe inquiétant, plus le temps passera moins vous serez stressé.
- Vous n'avez jamais eu de cancer, je suppose et vous le souhaite ?
- Euh non...
- Eh bien, ça rend un peu hypocondriaque...
Nos relations se sont du coup établies dans un climat tout à fait différent de celui du début de l'entretien.
Cette jeune femme -cette hyène n'a pas plus de trente ans - croit encore que dans les couloirs des hôpitaux, ceux qu'on croise et ont plus de cinquante ans sont de vieux analphabètes à qui il faut faire peur pour les pousser à être raisonnables....
Je suis reparti avec une ordonnance pour une mesure de la tension sur vingt-quatre heures, un rendez-vous pour dans quatre mois et sans stress...
Si on ne fait pas gaffe, on se fait piétiner partout !

jeudi, 11 décembre 2008

La suppression de la pauvreté n'est pas sans risque...

Faut reconnaître à nozélites qu'ils sont très forts.

Il y a une contradiction fondamentale dans le capitalisme:
D'une part assurer une productivité élevée et un salaire minimum pour augmenter les dividendes
D'autre part écouler la production en la vendant à des gens pas payés pour assurer lesdits dividendes.

Une partie du problème est résolue grâce à la mesure de la pauvreté: Est pauvre celui qui gagne moins de la moitié du salaire médian.
Bilan, plus les salaires diminuent, plus le salaire médian baisse.
Plus le salaire médian baisse, moins il y a de pauvres.
Bientôt, le graal du capitalisme sera atteint: quand les salaires seront nuls, il n'y aura plus de pauvres.

Reste la question emmerdante: Que deviendront les dividendes en l'absence de chiffre d'affaires ?

Ca va être la jungle entre pas pauvres.
Un monde sans pauvres est décidément trop féroce.
Bon, soyons honnête, je peux faire la même chose avec le communisme, où l'on se retrouverait avec une population argentée mais sans produits à acheter.

Il n'y a aucune raison de laisser aux seuls politiques le soin d'abuser des sophismes.

Continuons donc à donner les sous des contribuables aux banques pour rendre le monde plus facile à vivre...