samedi, 22 août 2009
Est imam qui veut, est mufti qui peut...
La note d'Heure-Bleue appelle chez moi quelques réflexions.
Bon, cet idiot de nettoyeur de fringues est incapable d'écouter quoi que ce soit.
Il n'écoute pas ce que vous tentez de lui répondre.
Peur sans doute d'être obligé de réfléchir.
Il est vrai que de ce point de vue, le musulman tendance islamisme politico-guerrier est assez emmerdant.
Qu'il se sente partout chez lui est une chose.
Que les autres doivent se sentir étrangers partout, même chez eux en est une autre.
Chacun peut croire ce qu'il veut du moment qu'il ne commence pas à condamner ceux qui ne croient en rien ou croient autre chose.
Quant à l'imbécile dont parle Heure-Bleue, aveuglé qu'il est par la haine et le bourrage de crâne de la télé Moyen-Orientale, il ne s'est même pas aperçu que depuis Saladin et Soliman le Magnifique, les pays musulmans, de pays les plus civilisés du bassin méditerranéen qu'ils étaient, sont devenus en quasi totalité des dictatures qui vont de mal en pis, n'ayant pour explication que "la faute des Juifs", "la faute des infidèles", de l'Amérique, de l'Occident, etc...
Bref, toujours prêts à trouver un coupable ailleurs plutôt que chercher une solution chez eux.
La majorité des musulmans est sunnite ce qui a son importance car il n'y a donc chez eux, contrairement aux chiites, pas de clergé.
Or, comme dit un proverbe arabe "est imam qui veut, est mufti qui peut".
Le bilan le plus courant est que n'importe quel bigot obtus peut se déclarer imam et, pour peu qu'il ait du bagout, peut entraîner n'importe quel débile dans son délire anti-tout.
Que ce soit l'interdiction d'envoyer les filles à l'école, l'enfermement des femmes, les crimes "d'honneur" (il est assez étrange de voir où les hommes mettent l'honneur des femmes, certainement la raison pour laquelle ils s'asseoient dessus...).
J'aimerais bien qu'une autorité quelconque se décide à leur faire remarquer que s'ils veulent vivre dans un environnement Saoudien, Yéménite, Soudanais ou Afghan, le mieux c'est d'aller vivre en Arabie Saoudite, au Yemen, au Soudan ou en Afghanistan.
J'en ai un peu assez de croiser des gens qui ont fui l'oppression et qui, une fois arrivés ici, pestent parce qu'ils trouvent qu'il y a trop de liberté pour les autres, bref ils pestent contre tout ce qui n'est pas comme dans le bled qu'ils ont fui...
Le jour où dans ces pays, les femmes, musulmanes ou non, aurant le droit de sortir en jupe, la tête découverte et les cheveux courts au volant d'une décapotable pour aller à la synagogue, le temple ou l'église en face de la mosquée, les musulmans a tendance fana-kalach pourront nous faire remarquer que leur croyance est au moins aussi bonne que mon absence de croyance.
10:26 | Commentaires (14)
mardi, 18 août 2009
Nouvelle brève
Je viens de revenir à la maison en traversant le Père Lachaise.
Je suis passé devant la tombe de Marie Laurencin.
Je tiens à signaler aux foules que, contrairement à une rumeur tenace qui court depuis près de 30 ans, elle n'est pas enterrée avec Joe Dassin...
18:23 | Commentaires (12)
France Inter, Ecoutez la déférence...
Un journaliste de France Inter vient à l'instant, par étourderie sûrement, de dévoiler les fondements mêmes de la profession de journaliste et de la politique des media quels qu'ils soient.
Ce devait sans doute rester caché, quoique mal puisque d'aucuns, dont votre serviteur, s'en doutaient déjà depuis longtemps.
La grippe A fut à l'origine de cette bavure.
L'invité de la chronique, Antoine Flahaut, épidémiologiste et directeur de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique de son état, répondait à notre étourdi Eric Delvaux à propos de la mortalité spécifique de cette grippe.
L'épidémiologiste décrivait calmement pourquoi il ne fallait pas sombrer dans le catastrophisme.
Il nous disait que « plus de 99% des cas se résolvaient sans complication mais que le 1% restant n'était pas négligeable si un tiers de la population mondiale était frappé, et que, si ce n'était pas dramatique il fallait tout de même s'en préoccuper ».
La réaction de notre intervieweur fut touchante de fraîcheur et de spontanéité:
« Mais alors, si c'est pas dramatique on fait plus l'émission ! »
Dévoilant ainsi par inadvertance les motivations profondes qui animent les choix des media en matière de ce qu'ils osent encore appeler « l'information »...
08:55 | Commentaires (6)
samedi, 15 août 2009
Les mots pour le dire.
Hier, le buraliste de la rue a fermé, une fois de plus pour d’obscures raisons, mais il a laissé le petit mot que voici sur sa vitrine.
Le libellé en est assez drôle mais le buraliste, au moins, a l’excuse d’être d’Extrême-Orient.
Ce matin, je termine tranquillement mon Libé d'hier, dans lequel je ne cherche même plus les coquilles, (ce canard ressemble à une plage normande à marée basse: plus de coquilles que de chair...) quand une phrase m'arrache un œil: « L'Italie avait participé avec l'Allemagne à l'invasion et au dépècement de la Yougoslavie. » !!! Le « dépècement », c'est nouveau ça, j’en étais resté au dépeçage depûis le primaire.
Je digérai lentement cette modification récente du lexique français quand Elodie Gueguen, sur France Inter m'arrache une oreille en m'assénant que le navire disparu était désormais « en attente d'un éventuel arraisonnage ».
Ben voyons ! Arraisonnage ! Moi qui avais toujours cru bêtement mon maître d'école quand il parlait d’arraisonnement, me voici fort marri...
Je ne sais si vous êtes sensibles à ces détails ou si ça devient un tic chez moi, mais de plus en plus de mots me piquent les oreilles et les yeux.
Suis-je opposé à tout néologisme ou la gent médiatique en crée-t-elle à une vitesse telle que la maternelle devra bientôt être prolongée jusqu’à la puberté pour permettre aux gamins de disposer du vocabulaire nécessaire à la vie courante ?
Une autre hypothèse me hante néanmoins : Est-on sûr que ceux à qui on confie un micro ou un clavier disposent au moins d’un minimum de vocabulaire ?
J’en doute de plus en plus. Si le discours est souvent fleuri de références psychanalytiques, il semblerait que le langage soit devenu le principal obstacle à la communication.
L’économie de personnel me semble une excuse un peu facile pour faire passer ce qui, dans d’autres domaines vous conduirait directement au Pôle Emploi.
Allez donc expliquer au voisin d’un barrage que « ce n’est pas bien grave, il ne s’agit que d’une petite erreur de calcul » si sa maison vient d’être emportée par un flot irrésistible, vous allez voir si ça suffit comme raison ! Et on peut en dire autant de tous les domaines.
Quand on constate que journaux et bulletins d’informations nous abreuvent chaque jour de jugements définitifs sur l’incompétence des uns ou des autres, on peut légitimement se demander si les pourvoyeurs de nouvelles prendraient la chose avec autant de philosophie si on s’attaquait à la leur…
Il arrive parfois, soyons juste, que l'incompétence ou le manque de culture donne des résultats assez drôles, telle cette présentation d'une pièce de théâtre par un mauvais connaisseur de la chose: "On ne badine pas avec l'amour d'Alfred"..., de Musset...
09:42 | Commentaires (13)
dimanche, 09 août 2009
Le mécano de la Générale
La conception du service dans certaines professions laisse rêveur...
Ce panneau, qui trône sur un trottoir du boulevard de Charonne, m'a, comme disent les psys, "interpellé quelque part au niveau du vécu"...
Doit-on déduire de ce panneau que le respect du carnet d'entretien est une recommandation qui n'a pour objet qu'emmerder les mécaniciens ?
Annoncer que dorénavant on se préoccupera des préconisations du contructeur en matière de maintenance est un peu inquiétant, non ?
Quid de ceux qui ont confié inconsidérément leur charrette à cette échoppe avant cette décision qui a, n'en doutons pas, gravement écorné la compétitivité de l'entreprise ?
09:47 | Commentaires (3)