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dimanche, 02 février 2014

Je livre des Merveilles…

Vous ai-je dit, lectrices chéries, combien Merveille peut être ch… à ses heures ?
Il y a des moments comme ça où l’absence des ogres se fait cruellement sentir.
Au point qu’on se demande pourquoi on n’a pas choisi d’adopter un chien plutôt qu’avoir des enfants…
C’est vrai, quoi.
Si on y réfléchit deux minutes, le chien offre quand même de multiples avantages sur l’enfant.
D’abord il ne peut pas aller se plaindre en appelant le 119 si vous lui donnez un coup de pied.
Et puis, il ne va pas vous saouler pour l’école.
D’abord petit, en piaillant qu’il ne veut pas y aller.
Puis, plus tard en piaillant qu’il veut y aller au lieu d’aller gagner des sous pour vivre tout seul.
Le chien n’a pas non plus la fâcheuse habitude de vous réclamer des baskets qui coûtent un œil pour faire la nique à ses potes.
Pas plus qu’il ne vous dira, à treize ans et demi, sans remarquer le côté curieux de la formulation, « J’pourrais rentrer à deux heures du matin mercredi soir ? ».
Ni, quand vous refuserez pour cause de lever le jeudi matin, se mettre à hurler « ouiiii tu peux pas comprendre ! Je vais mourir si je ne la vois pas ! D’ailleurs tu sais pas c’que c’est ! Vous avez jamais connu ça manman et toi ! De toute façon, vous avez pas d’coeur ! »
Non, le chien, lui, ira traîner jusqu’à ce qu’il croise ce qu’il cherche et reviendra, fourbu et crotté mais ne vous réclamera que deux caresses et une boîte qu’il engloutira en deux secondes avant d’aller saloper votre canapé.
Pour en revenir à Merveille qui entre dans une période « Personne ne m’aime ! » et piaille à tout propos, que ce soit pour une tranche de saucisson ou un pull qu’elle a enfilé à l’envers.
Si vous lui dites à ce moment-là « Hé bé ! Tu ne crains pas les sorcières ! » elle pigne à fendre l’âme.
Cela dit je n’ai moi-même jamais compris pourquoi mettre un pull à l’envers attirait les sorcières, mais bon, je n’ai pas peur des sorcières…
Je vous le dis, lectrices chéries, l’avantage énorme des chiens sur les enfants, c’est qu’on peut les attacher à un arbre au bord d’une route et les laisser là…

Bon, ça va bien que j’aime Merveille et que son père est plus fort que moi, sinon certains jours je l’emmènerais à la SPA…
Non mais !
En plus elle est aussi jalouse qu’Heure-Bleue, bientôt on va me bander les yeux !
Non mais quelle famille !

samedi, 01 février 2014

Avez vous vu les sous venir ?

Vous savez quoi, lectrices chéries ?
Eh bien, quand vous avez traversé la Seine en passant par le Petit Pont parce que vous êtes allés voir Notre Dame, vous arrivez quai de Montebello.
«  Dis, t’as vu Montebello ? Non, j’ai vu monter personne… » sur cet air-là  ouais, bon, ne dites rien, c’est samedi aussi pour moi…
Vous tournez à droite en sortant du pont  et, après avoir marché quelques dizaines de mètres, vous arrivez à un petit square.
Il est trop bien rangé aujourd’hui, moins fouillis et envahi par les odeurs dont Mab m’avait parlé lors de ma dernière promenade parisienne.
Je ne sais pas pourquoi Mab n’aime pas les odeurs d’essence et de gaz d’échappement.
Comme si l’odeur du Loing qui déborde et celle des betteraves qui constellent à l’automne les routes de son coin sentaient la violette. Pfff…
Revenons à mon petit square pas si petit que ça et bien rangé aujourd’hui.
Je ne sais pas d’où vient cette manie de vouloir remplacer des squares, un peu fouillis, plein de recoins où peuvent se cacher les amoureux et les enfants et dont les frondaisons assurent l’ombre propice aux entreprises des uns et des autres.
Surtout pour les remplacer par des « espaces verts » dégagés et où les arbres ne sont laissés là que comme vague décoration d’une pelouse sans âme.
Ce petit square pas si petit que ça, donc, était mal rangé et à l’époque bénie où j’usais mes newman pas très loin dans de grands bâtiments.
J’aimais bien m’y asseoir, histoire que des gens dont je n’ai pas le droit de parler puisse reposer leur tête sur mon hospitalière épaule.
Oui, à l’époque j’étais d’un naturel très hospitalier.
Ce n’est pas que je ne le sois plus mais mon hospitalité semble intéresser moins de monde.
Allez donc savoir pourquoi…
Je sors donc rapidement de ce petit square avant que je n’aie des histoires et je prends la rue Saint Julien le Pauvre sans oublier de me retourner pour voir les tours de Notre-Dame dont je détourne les yeux avant que d’autre souvenirs ne viennent déclencher une autre bagarre domestique.

Vous avez remarqué, lectrices chéries, comme tous les lieux que vous arpentez, pour peu que vous les connaissiez depuis longtemps, laissent des traces indélébiles dans votre esprit ?

vendredi, 31 janvier 2014

L’heure est très tresse…

Qui entremêle les souvenirs.

Heure-Bleue a à son tour des accès, comme ça, de nostalgie de l’époque où l’Ours n’avait pas de barbe.
Je partage avec vous, lectrices chéries, une vue de ce qu’il y eut de plus beau à voir devant le Rockefeller center en 1983.

Heure_Bleue_et_Ours.JPG

Si vous voulez mieux voir, cliquez sur la photo


Franchement, ils ne sont pas beaux, mon blondinet et ma rouquine ?
Aujourd’hui je n’ai pas envie de tartiner.
Alors je m’en vais ailleurs…

L’une veut jouer, l’autre console…

Les fautes d’orthographe renseignent de façon involontaire bien plus que ce que voudraient avouer ceux qui les commettent.
J’en veux pour preuve ce que j’ai lu .
Ce garçon ( ?) tente de vendre son épouse car il préfère, semble-t-il, jouer au lit avec une console plutôt qu’avec son bonheur du jour sa moitié.
A la lecture du titre, je me demande si ce n’est pas sa femme qui l’a poussé à tenter la transaction.
En effet, on peut lire « Prix à débattre, très peu servie ».
C’est en voyant le « e » à la fin de « servie » que le doute s’est installé et m’a amené à conclure que peut-être la dame avait soufflé la solution de l’annonce.
Combien de femmes « très peu servies », voire mal servies, ont poussé leur époux à aller jouer à autre chose…

mercredi, 29 janvier 2014

La bataille de « ça » la mine.

De rien, Mab, de rien…
Il semblerait que ma dernière note ait soulevé l’approbation des unes et la réprobation des autres.
Rassurez vous néanmoins, vous restez mes lectrices chéries.
Je voulais vous faire toucher du doigt un détail à propos de ma note et surtout d’une confusion courante et sujette à polémique.
Les mots « égalité », « inégalité », « différence » et « identité » sont souvent utilisés de façon fantaisiste par les uns, polémique par les autres.
J’ai eu le tort d’utiliser « théorie du genre », merci Clodoweg, en lieu et place de « études de genre ».
Cela dit, les utilisateurs polémistes ont tendance, pour semer la perturbation plus que pousser à la réflexion, à faire en sorte que l’on soit amené à confondre « identité » et « égalité » ainsi que « différences » et « inégalités ».
Il serait bien vu que l’on comprenne, quand on parle français, que les femmes et les hommes peuvent tout à fait être égaux sans être identiques.
De même, les hommes et les femmes peuvent présenter des différences sans être inégaux.
Je sais, c’est lourdingue de présenter la même chose avec des mots légèrement différents, mais des fois, il faut, hein…
Quand on parle aujourd’hui de différences entre les filles et les garçons, entre les hommes et les femmes, il ne s’agit pas réellement de différences.
Il s’agit d’inégalités.
Les inégalités sont bien entendu des différences.

Mais ce sont que des différences de traitement, nom de dieu !
Pas des différences dues à votre nature !
Dues uniquement aux préjugés  des mecs astucieusement instillés dans la psyché des nanas !

Pas autre chose.
Bon je ne m'étendrai pas sur ceux qui instillent ces billevesées.
Histoire de ne pas montrer du doigt les bigots de toutes les religions monothéistes.
C'est vrai quoi, il n'y a pas qu'eux.
Il y a tous les autres...

Capisce, lectrices chéries ?

Parfois j'ai un peu honte quand même.
Même si Heure-Bleue, parfois...