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mardi, 31 mai 2016

Le spleen, ça rate...

De rien, Mab
Vous savez quoi, lectrices chéries ?
Je hais cette Toussaint précoce qui me frigorifie le corps et l’esprit.
Je hais ce « temps de mince » qui m’empêche d’aller traîner à Paris.
Je hais cette pluie dont je n’ai rien à faire car je n’ai pas de jardin.
Je hais ce temps gris qui me mine le moral.
Je hais ce temps triste qui me prive des piafs glorifiant le soleil.
Je hais ce temps d’automne qui n’en a pas l’atmosphère poétique et élégiaque.
Je hais ce temps qui me prive d’un printemps joyeux.
Je hais ce temps à rester couché sans les pensées lestes qui vont avec.
Eh bien, le « doux bruit de la pluie, par terre et sur les toits » commence à me saouler sévère.
Je me demande si ce n’est pas ça qui a aigri le caractère de Verlaine au point de le pousser à taper sur son gosse, à baffer sa femme et brutaliser sa mère.
Peut-être même à vouloir flinguer Rimbaud.
C’est dire l’effet néfaste du « temps de mince » sur l’humeur du type brun et mat…